Les Nuées

13 « le poète est semblable au prince des nuées ». Le poète est considéré comme un être souffrant, car il est inadapté au monde des hommes. Selon Baudelaire, la place du poète dans la société est comparée à un albatros : majestueux dans le ciel, ce dernier apparait insignifiant sur terre et au contact des hommes. Ainsi, le poète est celui qui se trouve au-dessus du commun des mortels comme le soulignent les expressions « rois de l’azur », « prince des nuées », « géant » mais son destin est d’être rejeté

personnification, les trois premières strophes comparent l’Albatros à un roi chassé. (vers 6) à un voyageur ailé tombé du ciel. La quatrième strophe explicite le symbole en faisant du poète, par une comparaison et une métaphore hyperbolique, un " prince des nuées " (vers 13) aux " ailes de géant " (vers 16). La vie de l’albatros exilée parmi les hommes apparait donc comme une parabole définissant l’existence du poète. Dans la dernière strophe le poète et l’albatros ne forme plus qu’un cette association

fentes du rocher. L'ombre baignait les flancs du morne promontoire ; Je voyais, comme on dresse au lieu d'une victoire Un grand arc de triomphe éclatant et vermeil, À l'endroit où s'était englouti le soleil, La sombre nuit bâtir un porche de nuées. Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées ; Quelques toits, s'éclairant au fond d'un entonnoir, Semblaient craindre de luire et de se laisser voir. J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée. Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée

côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées  Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Hugo - La conscience (Texte analytique) Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Echevelé, livide au milieu

Exemple : Lemptégy, Puy de Pariou. Schéma d’un cône de scories Puy de Pariou III-Les Dômes: Ce sont des volcans de type explosif, la lave est très visqueuse et riche en gaz. Elle est accompagnée de fortes explosions, de panaches de cendres et de nuées ardentes. Les dômes et les aiguilles résultent d’un magma trachytes riche en silice et très visqueux, il est émis à une température d’environ 900°C. Ces magmas montent très lentement dans la cheminée. Le gaz de ce magma a du mal à s’échapper, il se

une ronde sous la grosse cloche de Saint-Jean1. Ils évoquèrent l'orage l'un après l'autre, et du fond de mon lit je comptai avec épouvante douze voix qui traversèrent processionnellement2 les ténèbres.Aussitôt la lune courut se cacher derrière les nuées, et une pluie mêlée d'éclairs et de tourbillons fouetta ma fenêtre, tandis que les girouettes criaient comme des grues en sentinelle sur qui crève l'averse dans les bois.La chanterelle3 de mon luth, appendu à la cloison, éclata; mon chardonneret battit

traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher J’ai choisi ce poème de par son thème marin mais aussi par l’image qu’il m’a évoquée. Une image plutôt aérienne et maritime

majuscule pour désigner le poète = représentation de la condition de tout poète. - Vers 13 : analogie dont nous parlions au début entre l’oiseau et le poète est explicitée ici avec le comparateur semblable au : le poète est semblable au prince des nuées. - V14 : il hante la tempête : signifie que par son art, le poète est supérieur au commun des mortels ( représenté par les hommes d’équipage) . Dans le monde du rêve et de la poésie, il est dans son élément. L’harmonie du vol de l’albatros traduit

sous la grosse cloche de Saint-Jean. Ils évoquèrent l'orage l'un après l'autre, et du fond de mon lit je comptai avec épouvante douze voix qui traversèrent processionnellement les ténèbres. Aussitôt la lune courut se cacher derrière les nuées, et une pluie mêlée d'éclairs et de tourbillons fouetta ma fenêtre, tandis que les girouettes criaient comme des grues en sentinelle sur qui crève l'averse dans les bois. La chanterelle de mon luth, appendu à la cloison, éclata; mon

Dans ce poème, Baudelaire utilise la langue française : "Mes pensées voltigeaient avec une légèreté égale à celle de l'atmosphère; les passions vulgaires, telles que la haine et l'amour profane, m'apparaissaient maintenant aussi éloignées que les nuées qui défilaient au fond des abîmes sous mes pieds". Il se sert de mots et d'expressions que l'on emploi couramment. Mais ce qui amène à dire que le poète parle une autre langue, c'est la sensibilité que ce dernier s'applique transmettre à travers ses