Les Nuées

voyageur ailé, comme il est gauche et veule! 10 Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; 15 Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Baudelaire, Les Fleurs du Mal Elévation 1 Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,

même déchéance lorsqu'il redescend au niveau de l'humanité vulgaire. == >: comme l'albatros, le poète est victime de la cruauté des hommes ordinaires comme les hommes d'équipage au v1 qui ne sont pas des " indolents compagnons " (vers9). les " nuées " du v13, " huées " du v15. ''les marins'' du v11 agacent et provoquent l'animal. ==> Le poète est déchiré entre le monde sublime (la poésie) et la vulgarité dégradante de la société. La mise à mort du poète symboliquement == > homme incompris

Dans son poème L’Albatros, il avoue que le poète est inapte à la vie pratique et que son génie poétique n’est qu’un lourd et fatal fardeau. Il est méconnu par la foule, bafoué et critiqué par elle. L’albatros, oiseau aux vastes ailes ; « prince des nuées », est comparé au poète, qui par l’imagination s’élève lui aussi par-dessus de la terre. L’albatros déposé sur les planches de la navire, marche péniblement et gauchement, gêné par ses grandes ailes ; remarquons les expressions s’appliquant à l’albatros

Le français a la vocation coloniale. Cette vérité était obscurcie. (…) Il a fallu l’exposition actuelle et son triomphe pour dissiper les nuées. Aujourd’hui, la conscience coloniale est en pleine ascension. Des millions et des millions de français ont visité les splendeurs de Vincennes. Nos colonies ne sont plus pour eux des noms mal connus, dont  on a surchargé les mémoires d’écoliers. Ils en savent la grandeur, la beauté, les ressources : ils les ont vues vivre sous leurs yeux. Chacun d’eux se

cosmologie, des explications des phénomènes de la nature. Il considère que « tout ce qui naît et croît est fait de terre et d’eau » : une des premières théories des éléments. La Terre est plate et sa base s’étend à l’infini. Plusieurs soleils et lunes, nuées enflammées, éclairent plusieurs régions de la Terre. Un soleil et une lune parcourent le ciel, disparaissent et sont remplacés par des astres nouveaux chaque jour. L’univers et l’homme sont nés de la boue et retourneront à la boue. Lorsqu’un univers

1917 Verdun est une œuvre du peintre français Félix Vallotton (1865-1925). Il s’agit d’unehuile sur toile peinte en 1917. Son titre entier est : Verdun, Tableau de guerre interprété, projections colorées noires, bleues et rouges, terrains dévastés, nuées de gaz. Doc.1. Verdun, Félix Vallotton, 1917 En 1916, les poilus et leurs ennemis sont engagés dans un conflit qui a sombré dans l’immobilisme total. La ligne de front n’évolue plus et les combats épuisent tant les soldats que les stocks des

champ de bataille. L’espace est organisé de façon suivante : - au premier plan : une terre bouleversée, avec de nombreux troncs d’arbres sectionnés, - au centre de la toile, des faisceaux lumineux colorés se croisent au-dessus de flammes et de nuées de gaz blanches et noires (triangles), - sur la gauche s’abattent les lignes obliques (de la pluie ? une averse de balles ?). Cubisme-futuriste, technique du groupe des nabis (opposition à la peinture académique). La vision d’ensemble est celle

roi déchu (" roi " vers 6), à un voyageur ailé tombé du ciel. - Le voyageur ailé devient le poète. 3ème intuition : - La quatrième strophe explicite le symbole en faisant du poète, par une comparaison et une métaphore hyperbolique, un " prince des nuées " (vers 13) aux «  ailes de géant » (vers 16). Exilé parmi les hommes, la vie de l'Albatros apparaît donc comme une parabole qui définit l'existence du poète. VENDREDI 6 MARS : Texte de Charles Baudelaire intitulé « Correspondances » :

Rien n'est connu avec certitude des idées de Socrate jeune, ni même du Socrate de la maturité. Les témoignages sur ces points ne s’accordent pas, mais on peut faire quelques hypothèses. Dans le Phédon et dans les Nuées, Socrate est censé s’être d’abord intéressé aux spéculations de la physique. Mais cet intérêt est catégoriquement nié dans l’Apologie de Socrate, et le caractère historique de cette dernière œuvre semble devoir la rendre plus fiable que les œuvres d’un comique (Aristophane) ou

parce que la vulgarisation des connaissances acquises est une pratique rare dans l'Antiquité. Les premières mentions sans équivoque de l'utilisation d’une lentille proviennent de la Grèce antique. Aristophane évoque notamment dans sa pièce Les Nuées, écrite en 423 av. J.-C., un « verre à feu » (une lentille convexe utilisée pour produire du feu en focalisant le rayonnement solaire). Les écrits de Pline l'Ancien (23-79) montrent également qu’un tel dispositif était connu dans l’Empire romain. Ils