Les Nuer Evans Pritchard

d’autres formes de pouvoir politique que l’on trouve dans les sociétés traditionnelles, elles sont étudiées par les ethnologues et les anthropologues. Société traditionnelle d’une grande diversité. On peur se référer à deux anthropologues Fortes et Evans-Pritchard, qui ont étudié les sociétés traditionnelles africaines à l’époque coloniales dans systèmes politique africains, ils évoquent l’existence de société sans état, c’est-à-dire des sociétés dépourvues de pouvoir politique centralisé et d’appareils

Henry Lévy-Bruhl, le droit est l'essence du social, les romains affirmaient que l'a où il y a une société il y a un droit. Ainsi, toutes sociétés sécrètent un droit. Pour l'anthropologue anglais Evans Pritchard, il existe des peuples sans droit, par exemple, un peuple du sud du Soudan qu'on appelle le Nuer. Pour un autre anthropologue anglais du nom de Radcliffe Brown, la propriété se définie comme un ensemble de droit sur les personnes et sur les choses avec les devoirs qu'ils impliquent. Malgré

pas de droit. Ainsi, les Nuer n’ont-ils pas de droit, parce que, bien qu’« il existe des compensations conventionnelles pour les préjudices, l’adultère, la perte d’un membre, etc. […,] il n’y a pas d’autorité dotée du pouvoir de juger en ces matières ou de mettre en application une sentence » (Evans-Pritchard, 1940b : 162). Le même Evans-Pritchard est toutefois revenu peu après sur sa position, non pas dans sa définition du droit, mais dans la reconnaissance au Nuer d’« une machinerie pour

semblables, mais inversées. Mais, pour Evans Pritchard (« Kinship Studies in Primitive Societies », Man, 1929, XXIX, pp. 190-194), ou pour 1 Junod, op. cit., p. 223. A.R. Radcliffe-Brown (1924-1949), Structure et fonction dans la société primitive 51 Lévi-Strauss (« L'Analyse structurale en linguistique et en anthropologie », Word, août 1945, vol. 1, nº 2, pp. 1-21), Radcliffe-Brown oublie certains aspects du système étudié. Pour Evans Pritchard, le frère de la mère est non seulement

l’importance de la procréation dans le mariage dans beaucoup de sociétés. En effet, dans le sous chapitre intitulé « Retour aux origines »4, ZONABEND F. revient sur les trois formes d’unions conjugales qui existaient chez les Nuer du Soudan et qui ont été décrites par EVANS-PRITCHARD vers 1935 lors d’une de ses expéditions. Selon elle, la première forme peut être qualifiée de polygame et la seconde est appelée mariage entre femme. Le mariage entre femme est, poursuit-elle, une institution par laquelle

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central ne peut expliquer la piraterie car il occulte l’existence d’une société somalienne structurée autour d’autorités 304 Ibid, p. 111. Ibid p. 112 306 En référence aux travaux de Tilly C., « War making and State making as organised crime », in Evans P., Rueschemeyer D., Skocpol T., (dir.), Bringing the State Back in, Cambridge University Press, 1985, pp. 169187. 307 Ibid, p. 117. 308 Hansen S.J., « Piracy in the greater gulf of Aden. Myths, Misconception and Remedies”, NIBR Report 2009 : 29, octobre