Les Nuits De Aragon

l’abri des regards, où je déposais mes sous. Après un an de vie parisienne, je n’étais pas plus avancée qu’à mon arrivée. Il me hâtait de pouvoir m’échapper, de découvrir les monuments de cette belle ville, au bras de mon Claude. J’en rêvais toutes les nuits, entendant les ronflements bruyants qu’émettaient tour à tour l’oncle et la tante. Je rêvais d’évasion. Tous les jours maintenant, Claude et moi faisions le point sur nos économies et nos projets. Pour le mariage, il faudrait tant d’argent, pour louer

1988 : Chateaubriand 1989 : Écrivains de la Révolution 1990 : Lewis Caroll 1991 : Sartre 1992 : Prévert 1993 : Nerval 1994 : Saint-Exupéry 1995 : Faulkner 1996 : Wilde 1997 : Aragon 1998 : Green 1999 : Borges 2000 : Un siècle NRF 2001 : Marcel Aymé 2002 : Queneau 2003 : Simenon 2004 : Diderot 2005 : « Mille et une nuits » 2006 : Cocteau 2007 : Montaigne 2008 : Breton 2009 : « Graal » 2010 : Molière 2011 : Claudel 2012 : Verne 2013 : Cendrars Esthétique de la collection[modifier | modifier

magnétiques» de l'inconscient, fut la première publication d’expériences d'écriture automatique, un acte d'indépendance décisif à l'égard de toutes les formes de littérature, la pièce fondatrice du mythe surréaliste, le livre «par quoi tout commence» selon Aragon. La «dictée magique» à laquelle les deux expérimentateurs se sont livrés produit une écriture fusionnelle où la voix de chacun n'est plus identifiable, des phrases à effet hallucinant telles «Pneus pattes de velours», ou hilarant, à en croire les

est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres. 
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres 
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux! 
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux 
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe 
O nuits! ni la clarté déserte de ma lampe 
Sur le vide papier que la blancheur défend 
Et ni la jeune femme allaitant son enfant. 
Je partirai! Steamer balançant ta mâture, 
Lève l'ancre pour une exotique nature! 
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, 
Croit

stratégie narrative se répète ailleurs, d'une façon assez similaire, lorsque l'auteur intègre, dans son propre récit, des passages ou des références à d'autres ouvrages. Il alterne ainsi entre son travail et celui des autres: Primo Levi, André Malraux, Aragon, René Char, César Vallejo, Goethe, Heidegger, etc. Il inclut également des passages de ses propres livres: Le grand voyage, L'évanouissement, 228 EV, p. 182. 101 Adieu, vive clarté, Quel beau dimanche ! et plusieurs autres. Nous connaissons

magnétiques» de l'inconscient, fut la première publication d’expériences d'écriture automatique, un acte d'indépendance décisif à l'égard de toutes les formes de littérature, la pièce fondatrice du mythe surréaliste, le livre «par quoi tout commence» selon Aragon. La «dictée magique» à laquelle les deux expérimentateurs se sont livrés produit une écriture fusionnelle où la voix de chacun n'est plus identifiable, des phrases à effet hallucinant telles «Pneus pattes de velours», ou hilarant, à en croire les

on est mort, c’est pour longtemps,/Dit un vieil adage/Fort sage ;/Employons donc tous nos instants,/Et, contents,/ Narguons la faux du temps. » XVIIe siè c le © Groupe Eyrolles 57 « Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m’a vu ce que vous êtes Vous serez ce que je suis. » Pierre Corneille, « Stances à Marquise », 1658 Citations littéraires expliquées En 1658, Corneille a cinquante-deux ans. Il adresse à « Marquise », probablement la Du Parc, que l’on nommait

de bonheur et espoir. Éole propose son amitié et son aide. Il prend et monte sur les bateaux. La vigilance d'Ulysse se relâche "un doux sommeil m'envahit". Espoir d'Ulysse anéantit par la bêtise humaine. Instrument de torture. Pendant 6 jours et 6 nuits ils vivent un véritable cauchemar. Pourquoi Éole enferme t-il tous les vents au lieu de les garder? Pour qu'Ulysse reste seul maître de son destin. La déception d'Ulysse et son amertume partout il ne se venge pas, il endure= fraternité. L'outre conte

Panthéon de Paris, le 31 mai 1885. « Soleils couchants » Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées; Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit ! Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons

| Les Comptoirs du Sud | Le Seuil 1988 | René Depestre | Hadriana dans tous mes rêves | Gallimard 1987 | René-Jean Clot | L'Enfant halluciné | Grasset 1986 | Christian Giudicelli | Station balnéaire | Gallimard 1985 | Raphaële Billetdoux | Mes nuits sont plus belles que vos jours | Grasset 1984 | Annie Ernaux | La Place | Gallimard 1983 | Jean-Marie Rouart | Avant-Guerre | Grasset 1982 | Georges-Olivier Châteaureynaud | La Faculté des songes | Grasset 1981 | Michel Del Castillo | La Nuit du