Les Officiers Du Roi

La Cour est : Le lieu où résident le Roi et sa suite (à Versailles) Un ensemble de moyens matériels et humains qui permettent de répondre aux besoins quotidiens du Roi et de sa suite Un monde de courtisans qui séjournent à proximité du Roi Une incarnation du pouvoir, pouvoir monarchique La Cour est tout cela à la fois, c’est une résidence palatiale, une administration domestique, une élite sociale et un mode de gouvernement. Le point commun est le Roi, qui y est toujours au cœur. I) Le

et de leurs sujets 1) Un roi sacré, à la tête du royaume par « la Grâce de Dieu » Depuis 751 avec Pepin le Bref, les rois en France sont sacrés. Ce rite fait du roi un personnage à part. Sur le tableau de Louis XIII en tenue de sacre peint par Philippe de Champaigne (peintre favori du roi), le roi est représenté avec les attributs de son pouvoir : Le sacre a de multiples effets sur l’autorité dont bénéficie le roi. Il fait du roi un personnage quasi-magique. Le roi de France est ainsi réputé

usant de formules plus percurtantes. Pour l’un et l’autre, la principale marque de souveraineté consiste dans le pouvoir que détient le roi de faire la loi, les autres prérogatives découlant de celle-ci. Au cours de l’époque médiévale, l’autorité du roi s’était confirmée alors que son pouvoir juridictionnel s’étendait. A partir du XVIème siècle, la compétence du roi justicier demeure fondamentale, mais il n’est plus nécessaire de l’établir et les doctrines mettent l’accent sur la loi. Les sociétés

grande de l’État sur la Nation. En effet, l’État monarchique s’efforce de rationaliser et de rendre plus efficace l’exercice du pouvoir royal. Il se dote de louage gouvernementaux modernisé, il met en place les intendants è ce sont les représentants du roi dans la province, ce sont eux qui permettent un embryon d’administration centralisé. La royauté a aussi voulu éliminer tout ce qui prétend partager son autorité et elle a voulu ramener à l’ordre tout ce qui ne l’a respecte pas, c’est pour ça que l’on

Leurs traditions sont très différentes de celles des Romains, leur civilisation est très primitive, pastorale, itinérante. Sur le plan politique, ils n’ont qu’une organisation très simple, un système tribal et chaque tribu dispose d’un chef, d’un roi désigné par l’assemblée des guerriers. On peut retenir que les rapports sociaux s’organisent à deux niveaux autour de l’idée de solidarité. Cette cohésion se rencontre au niveau de la famille (le clan sous l’autorité du père) et sur le plan militaire

 Ce droit s'est développé dans un contexte politique et administratif  qui a influencé l'ordre juridique lui­même. 1) L'ordre politique et administratif La légende situe la fondation de Rome en 754 avant J.C et elle attribue la  création de Rome au premier roi Romulus. Romulus et Rémus, fils jumeaux  du Roi Mars fondent la ville. Romulus l'entoure de fondations, son frère les  franchit et Romulus le tue, la ville est fondée. Cette légende qui donne à la  ville une origine divine masque une réalité plus complexe.  En réalité, c'est 

0/Administrer le vestiaire royal. Entre drap de Sedan et fleurs artificielles, les Menus Plaisirs et le vêtement à la cour de France du XVIIIe siècle Pauline Lemaigre-Gaffier Le Grand-Maître de la Garderobe fait faire tous les habits ordinaires du Roi ; mais les Premiers Gentilshommes de la Chambre ordonnent aux Intendans et Contrôleurs de l’Argenterie et menues affaires de la Chambre, de faire faire le premier habit de chaque deuil, et les habits par extraordinaire, comme quand il y a bals, balets

politiques, d'une structure plus complexe. Le roi doit respecter certains principes irrévocables, comme la loi salique (la couronne ne peut se transmettre que par les héritiers mâles) et l'inaliénabilité de la couronne et du domaine royal (il ne peut disposer de ceux-ci comme d'un bien patrimonial ou familial). Les juristes de l'époque distinguent bien ces lois fondamentales du royaume, les « antiques coutumes », ensemble de règles coutumières que le roi ne peut modifier, et les lois des rois, édits

des partisans, aux côtés des autres officiers de justice ou d’administration, vis-à-vis des négociants. Sur les trente et un membres de la Compagnie du Nord qui ont constitué les 812 000 livres du capital de la société, seuls trois d’entre eux sont des marchands ou des banquiers (lesquels investissent 80 000 l.) ; deux sont des officiers de finances importants, un intendant du commerce intervenant ès qualités et comme gestionnaire des sommes investies par le roi ; quant aux autres, ils appartiennent

grandeur. ● Tout parait grand (‘les grands officiers et les grandes officières’ L83/84, ‘édifices élevés jusqu’aux nues’ L95/96) ● Abondance et exagération (‘mille musiciens’ L85, ‘mille colonnes’ L96, ‘deux mille pas’ L105) ● Usage constant du pluriel (fontaines, etc.). ● Emploi du superlatif (‘le plus de plaisir’ L 103/104, ‘jamais on ne fit meilleur chère…’ L 109/110). b) Une description surenchérie. ● Répétition excessive des mots (fontaine, officiers, etc.) : empêcher le lecteur de croire