Les Panathénées

de la cité, la divinité poliade (tutélaire de la cité), mais aussi d’autres divinités grecques dont la cité a introduit le culte sur son territoire. A Athènes, la divinité poliade est Athéna qui est vénérée lors des fêtes annuelles des petites Panathénées, mais la cité honore également Dionysos, Artémis, Héphaïstos, Aphrodite, Asclépios à partir de la fin du Ve siècle, etc. Les rites religieux réunissent alors tous les citoyens dans une même communauté religieuse car il n’ya pas de distinction au

solidification du commerce athénien. Il va organiser des rituels religieux pour solidifier les relations athéniennes. Il va aussi construire des monuments d’intérêts publics (les bases de l’Acropole). De plus, il va organiser des fêtes (panathénées) où il y aura une procession qui accueillera toute les classes sociales athéniennes pour monter au temple d’Athéna et lui offrir un cadeau : un manteau d’or et d’argent. Mais la réalité sociale fait en sorte de créer un lien social

calendrier olympique. Après cette date, les Jeux Olympiques gagnent en importance dans toute la Grèce Antique. Ils n’étaient pas les seules réunions sportives, car plus de trois cents rassemblements sportifs se déroulaient dans cette région : les Panathénées, les Jeux néméens ou encore les Jeux isthmiques, pour ne donner que les plus réputés. Pendant l'Antiquité, les Jeux étaient composés de 9 épreuves : les courses de char, la gymnastique, le lancer de disque, le saut en longueur, le lancer de javelot

statuaire, remarquons que la noblesse un peu impersonnelle des visages d’un Hermès ou d’une Vénus fera place, chez les artistes du siècle d’Auguste, à des portraits vigoureux et beaucoup plus réalistes : aucun rapport entre la procession des Panathénées du Parthénon et celle de la famille d’Auguste représentée sur le bas-relief qui entoure l’Ara Pacis. 32 Chapitre 1 L’héritage de la pensée grecque et latine © 2013 Pearson France – Culture générale 2e éd. – Thierry De La Garanderie, Franck

beaucoup de travaux). Pisistrate réunit autour de lui des philosophes et écrivains. C'est lui qui a fait édité définitivement les textes d'Homère (perte des variantes). Premiers concours de tragédie lors des Grandes Dyonisies. Création des fêtes Panathénées (tous les quatre ans), qui permettent la bonne cohésion sociale. Athènes prend, sous le règne de Pisistrate, la place importante qu'on lui connait. Entre -510 et -507, entre le départ d'Hippias et les réformes de Clisthène : deux groupes : les hommes

programme : « La démocratie vue et discutée par les Athéniens ». Deux doubles pages sont consacrées à l’Art (architecture et sculpture), (Dossier Art : Le Parthénon sur la colline de l’Acropole et Dossier Art : La statuaire grecque, de la frise des Panathénées par Phidias, à Praxitèle). © Hachette Livre Le tirage au sort est utilisé pour la désignation de certains magistrats, ainsi que des membres de l’Héliée et de la Boulè (voir doc. 4 p. 55) en raison des croyances des Athéniens. Comme les autres

Parthénon : métopes (Gigantomachie, Amazonomachie, Centauromachie, naissance d'Erichtonios, prise de Troie), frontons (Naissance d'Athéna, dispute entre Athéna et Poséidon), frise du sékos (ou partie close du temple) avec la célèbre procession des Panathénées. D'autre oeuvres célèbres lui sont attribuées : grand relief d'Eleusis, Amazone Mattei, Anadyomène Farnèse, Déméter de Cherchel, korê Albani. Il ne reste rien des Athéna Promachos et Lemnia, et quelques répliques mineures de l'Athéna Parthénos.

d'Olympie date au plus tard de 350 av. J.-C. et que les vases représentant des épreuves athlétiques datent principalement de la fin du VIe siècle av. J.-C. et du Ve siècle av. J.-C. De plus, une partie de ces vases dépeignent en fait les épreuves des Panathénées athéniennes. L'interprétation de ces témoignages doit donc être menée avec précaution. Enfin, l'historien peut s'appuyer sur une reconstitution des jeux Néméens organisée le 1er juin 1996 par la Société pour la renaissance des jeux Néméens, qui

Papyrus Egyptiens : Livre des morts d'Osiris (livre pour sortir au jour) datant d'environ 4400 av. JC. Il vient du musée Egyptologique de Turin. - Bas relief grec (Athènes), frise du Parthénon de Phidias (Ve siècle av. JC). Elle représente les Panathénées. - La geste du guerrier Mochica, raconte l'histoire d'un guerrier légendaire Inca. Cela est peint sur un vase (entre 400 et 700). - La colonne Trajane qui tire son nom de l'empereur Trajan (fin du Ier siècle). Les sculptures racontent sa vie, son

quelques libertés, lesquelles se limitent pourtant à concourir dans des jeux qui lui sont réservés ; pas plus citoyenne que ses congénères, la Romaine a toutefois le droit de se rendre seule dans les lieux publics ou aux grandes fêtes comme les panathénées. Signe du désintérêt pour la femme, à Rome, seules les héritières sont recensées et il faut attendre le iiie siècle apr. J.-C. pour que l’empereur Dioclétien tente, pour des raisons fiscales, de les inclure dans les dénombrements. Cependant, il