Les Personnages De Lorenzo Et Du Duc

de cour. C’est également une scène spectaculaire comme l’invitent à le voir les didascalies qui orientent le regard du spectateur. On découvre le rôle politique de Lorenzo, qui, pour la première fois, est projeté au premier plan dans la conversation. Dans cette scène, conçue comme une démonstration, le duc fait le portrait de Lorenzo, portrait d’un antihéros tiré du côté du féminin, afin de démentir les accusations portées contre lui. Lecture : Fils directeurs possibles : Intérêt dramatique

constater le contraste entre Lorenzo/Tebaldeo. → Tebaldeo est tellement respectueux et fidèle à « sa mère » que Lorenzo nous paraît totalement impur & provocateur. De plus, on comprend les deux visions paradoxales que les habitants ont, de Florence. Acte II. Scène 4. Lieu : palais des Soderini. Perso : Marie/Catherine et Lorenzo. Cette scène est celle où Marie voit un spectre de son fils du temps où il était jeune et studieux. Le spectre disparaît quand Lorenzo arrive. Cette scène est important

L'acte 4 comprend quatre monologues de Lorenzo. Seul face à l'idée du meurtre à venir , le héros ne cesse de s'interroger. Parmis ces monologues celui de la scène neuf est le plus complexe ,on pourra montrer comment ce monologue anticipe et met en scène le meurtre tout en révélant l'exaltation du personnage. Pour cela, nous analyserons tout d'abord la mise en scène du meurtre à venir puis les procédés par lequels Musset traduit l'emportement du personnage , avant de nous pencher sur les thèmes obsessionnels

les objets préparant le meurtre du Duc. I) La présence symbolique des lettres : a) La lettre d’amour du Duc à la Marquise : Dans l’acte I scène 3, on peut voir que le Duc envoie une lettre d’amour à la marquise mais qui a été interceptée par le Cardinal Cibo : « Agnolo : cette lettre monseigneur-Le Cardinal : donne-la-moi » Celui-ci va donc exercer un chantage sur la marquise. On peut donc voir que même si la marquise veut faire changer le comportement du Duc, cette lettre révèle le machiavélisme

Observations: | Après la mort du Duc, Lorenzo va apparaitre pour la derniere fois. La révolte des étudiants s’est arretée et Côme de Médicis a été choisit pour assumer le pouvoir de Florence. Mais comment Lorenzaccio va-t-il vivre cet échec? Dans un premier temps nous verrons que Lorenzo est un personnage désenchanté puis la fin de Lorenzo, un denouement tragique et nous conclurons sur le sujet. I-Un personnage désenchanté Au début de cette scene, Lorenzo va apprendre que sa mere est morte

distance avec les règles classiques - L’unité de lieu remise en cause au nom de la vraisemblance → place publique (ou autres) où les personnages se croisent et se dévoilent les propos les plus intimes = trop superficiel. - Mais Musset passe d’un extrême à l’autre : on ne compte pas moins de 24 lieux différents, publics (rues, places) ou privés (chambre de Lorenzo ou boudoir de la marquise Cibo). - La ville de Florence aurait pu apporter une certaine unité de lieu, mais Musset la brise dans les

En effet, la mère de Lorenzo est celle qui a aperçue le spectre de son fils, elle le revoie à plusieurs moments de la pièce à l'âge où il était pur et studieux, un amoureux des arts et des lettres, et ne reconnaît plus son fils dont elle ne reconnaît plus que le masque, c'est-à-dire l'identité de Lorenzaccio sur Lorenzo, le vice et la corruption par exemple... Elle est la seule avec Philippe Strozzi à voir le mal-être de Lorenzo, d'ailleurs ce dernier ressentira des doutes quant à la réalisation

«On a des sentiments élevés, ou en n’en à pas» Lorenzaccio, acte III scene1 Premiere partie. L’amour dans Lorenzaccio (Introduction) Dans Lorenzaccio, tous les personnages sont passionnés, Alfred De Musset exploite le sentiment d’amour sous les formes les plus intenses. On peut fortement supposer que cette intensité, souvent tumultueuse, est inspirée de sa propre romance avec la célèbre écrivaine Georges Sand (voyage à Venise en 1884, rupture tristesse de Musset, publication de Lorenzaccio en

décembre 1536, dans un jardin, le duc Alexandre de Médicis, accompagné de son écuyer, Giomo, et de son favori et entremetteur, Lorenzo, enlève Gabrielle, une jeune fille, dont le frère, Maffio, est brutalement désarmé. Scène 2 : Le lendemain matin, dans une rue, des bourgeois constatent les débordements auxquels se livrent les nobles à la sortie d’un bal, et se plaignent de la déchéance de leur ville, prise entre le pape et l’empereur. Sortent, masqués, le duc, Lorenzo et Julien Salviati qui fait une

On peut faire de nombreux rapprochements entre la Florence déchue et corrompue de Lorenzo et la France de Musset, sous l’ordre bourgeois de la Monarchie de Juillet de 1830. En effet, lorsque l’on évoque « l’invasion ecclésiastique », on ne peut s’empêcher de penser à la place importante que tient la religion dans Lorenzaccio avec notamment le prieur de Capoue, le commissaire apostolique et surtout le personnage du cardinal Cibo. Cette image du prêtre machiavélique est d’ailleurs récurrente au