Les Personnages Sade

acqui un pouvoir intellectuel plus important et on ose parler de désir et de passion. Le libertin ne reconnaît aucune autorité supérieure à celle de sa conscience. On assiste donc à un dérèglement des mœurs : cette image correspond à de nombreux personnages de romans libertins. Ils se moquent des autres en les séduisant, en les trompant et en les soumettant à leurs seuls désirs, comme le fait Valmont de Laclos. Après le règne de Philippe d'Orléans, en 1715, la noblesse se précipite dans la recherche

totalement passive. Tout d’abord, nous sommes habitués à la logique cartésienne de ces films, qui sont basés sur le principe de la causalité : à une cause correspond un ou plusieurs effets, ce qui explique l’importance de l’action dans ces films où le personnage est mis dans une situation face à laquelle il va devoir réagir. Ce type de films nous donne à voir une histoire rationnelle, qui a un sens et ce sens nous est donné, révélé par le film lui-même. Le prototype du film classique est le film à énigme

XIXème siècle a créé une figure originale, on pourrait même dire un mythe : le personnage du Grand Inquisiteur. Certes, celle-ci s’inspire sur certains points des traditions précédentes, en particulier la critique anticléricale des Philosophes des Lumières et du roman gothique anglais ; mais, établissant une synthèse inattendue entre ces deux univers, faisant, comme nous allons le voir, cohabiter au sein de ce personnage des caractéristiques a priori inconciliables, elle réinvente l’imaginaire lié

(individuel ou d’ensemble) Roman  peinture du paysage social Roman au féminin : La Comtesse de La Fayette, La Princesse de Clèves (analyse psychologique) Roman épistolaire : Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses Roman libertin : Marquis de Sade, écrit des trucs choquants, la subversion l’emporte sur l’obscénité, Justine ou les malheurs de la Vertu Théâtre  inspiré de comédie italienne, Commedia dell’arte, on se moque des bourgeois Marivaux, écrit en prose (écrit comme parlé), marivaudage

soi même, comme dans les œuvres caricaturales. Rhinocéros de Ionesco, critique, se moque de l'effet de groupe, l'homme essaye de se comporter comme ses pairs, quelque soit la laideur des autres, il souhaite y ressembler. Lorsque que Beranger ( le personnage principale) essaye de barrir comme les rhinocéros il se rend ridicule, le bourgeois gentilhomme de Molière, est une œuvre parallèle puisque Monsieur Jourdain est ridicule lorsqu'il veut ressembler aux nobles. Ces œuvres laissent passer un message

marquis de sade connu pour son livre « Justine ou les malheurs de la vertu » livre qui a profondément choqué les gens de l’époque (1791), le Kissov signifie Embrasser sa (ov = of) et Mandrake qui signifie Mandragore, une plante au vertu aphrodisiaque. Dans la deuxième catégorie on a : Bat guano qui signifie fiente de chauve souris et Kong qui rappelle le géant simiesque du film « King Kong ». Le seul qui n’entre dans aucune catégorie est Ripper car il est au final le seul personnage ayant eu vraiment

nuageux. L’œuvre est caractéristique de la période romantique. Cette solitude du personnage est accentuée par l’irréalité de la scène : la tenue vestimentaire que porte le voyageur ne semble guère adaptée pour affronter une ascension aussi périlleuse. Cette déréalisation de la scène contribue à la symbolique romantique : libre expression de la sensibilité et contestation de la raison. Le regard du personnage ne paraît pas avoir de direction bien définie, il ne tend pas vers un but précis. Orienté

vision historique du régime de la Terreur, le titre est d'ailleurs emprunté à un discours de Camille Desmoulins... - Le dialogisme caractérise le roman : le langage romanesque est discours, parole ; le roman est plurivocal (voix du narrateur, des personnages : voir Rabelais (mort en 1553), Manhattan Transfer roman polyphonique écrit en 1925 par Dos Passos [1896-1970], le roman Berlin Alexander Platz écrit en 1929 par Alfred Döblin [1878-1957] - enterré avec sa femme et son fils à Housseras dans les

enseigne que l’on se demande si ce n’est pas la folie qui rend l’œuvre possible. Ou si le travail de la pensée ne génère pas la démence. Nietzsche, Maupassant, Nerval, Lautréamont, Desnos, Van Gogh, Artaud, Hölderlin, Breughel, Bosch, Dürer, Rousseau, Sade, Goya, Gogol, Poe, Kafka, Strindberg,...On pourrait continuer l’énumération jusqu’à concurrencer l’annuaire téléphonique, tellement ils sont nombreux, ces artistes de génie qui ont flirté avec la folie ou qui ont succombé, vaincus par la démence. Pourquoi

sexe… Qui n’emploiera pas le présent de vérité générale ? Les questions rhétoriques, pour interpeller de façon plus vive ? Les formules sentencieuses, pour prononcer un jugement qui paraît sans appel ? Il suffit de lire le débat entre les deux personnages de La Controverse de Valladolid, de J.C. Carrière, pour se rendre compte qu’une grande part de subjectivité est utilisée pour mieux toucher, et donc persuader. L’objectivité des argumentations littéraires est donc toujours soumise à caution.