Les Plaideurs Jean Racine

par une assemblée de citoyens. Les hérauts sont les présidents de séance et apaisent le peuple et les vieillards sont assis sur des pierres polies en un cercle sacré. Les hérauts portent des sceptres, ils donnent un sceptre à un plaideur pour prendre la parole et les plaideurs parlent tour à tour. Deux talens d’or sont déposés au milieu du cercle pour celui qui parlerait selon la justice. Il s’agit d’une procédure orale, avec des juges, une assemblée populaire, et une amende pénale dont le produit sera

compris de l'ensemble de la civilisation concernée. Cette civilisation est la civilisation européenne. Étudier les sources du droit c'est étudier les sources communes a toute la civilisation. Les sources du droit irriguent les racines de notre savoir. Cette irrigation des racines donne de la profondeur au métier juridique. Ce qui est enraciné ne peut pas être déplacé, n'est pas influençable. L'union européenne actuelle qui développe un droit propre est à beaucoup d'égard non pas une nouveauté mais en

et le roi Allusion satirique éclate notamment dans « sa majesté fourrée » Ironie tres présente « mis les plaideurs d’accord » Utilisation de l’expression « l’un et l’autre »  le juge les mets tous sur le même plan. Vocabulaire du droit « les contestants », « les plaignants ». Ils n’auront pas de réponse, la justice n’est pas rendue. C’est la pleine vacance du droit. « Mis les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre »  c’est donc la mort et non la justice qui est rendue avec le rythme

droit, largement coutumier, est profondément lié à la religion. L’interprétation des règles juridiques est confiées à des prêtres (= des pontifes ) a) Un droit imprégné de religion Comme bcp de droit primitif l’ancien droit romain plonge ses racines dans la religion. Le droit est alors désigné par le terme : fas (=dire, ce qui est dit par les D. ). Ce premier droit est un droit exclusivement oral formé d usage propre aux groupes familiaux. La tradition ajoute à ces coutumes un certain nombre

lien vassalique. L’exemple le plus remarquable est celui qui se produisit en 1204. Jean sans Terre (roi d’Angleterre), avait outragé l’un de ses vassaux en lui enlevant sa fiancée. Ce vassal s’adressa alors à son suzerain, le roi de France, Philippe Auguste. C’est la première saisine effective par un arrière vassal de la cour de son suzerain, ce qui montre l’effet hiérarchisant de la pyramide vassalique. Jean sans Terre avait reconnu lors de son investiture, la juridiction du roi de France Philippe

Fables Jean de La Fontaine par YVES STALLONI Clefs d’analyse Livre premier Action et personnages 1. Dans la fable 1, lequel des deux personnages vous paraît le plus sympathique, et pourquoi ? Si l’on raisonne en termes de sympathie, la cigale entraîne, plus que la fourmi, notre adhésion : elle est gaie, joyeuse, fait preuve d’un réel amour de la vie et affiche une philosophie de nature épicurienne proche de nos modèles actuels. La fourmi, bien que travailleuse, sérieuse et prévoyante (qualités

certain nombre de papes élus vont trouver refuge à Avignon). En 1417 l'Eglise réussira a ressouder la communauté autour du pape de Rome. Mas la déchirure ultime un siècle plus tard sera la réforme protestante. Il y a un juriste et theologien parisien: Jean de Gerson né en 1363 et mort en 1429 qui écrira « sur le pouvoir ecclésiastique ». La problématique de l'ouvrage: le pouvoir du Pape ne saurait être supérieur, prééminent à l'égard du pouvoir de l'Eglise et notamment à l'égard du concile général des

que l’aristocratie romaine soit assez sceptique ms masses populaires se montrent enthousiastes. Derrière l’empereur, il y a Manifestation collective de confiance. La théorie du dt divin que le Xisme va récupérer plus tard prend ici ses 1er germes, racines. Elle véhicule l’idée que le prince est pieux, en contact ac la divinité, qu’il est la loi personnifiée, il n’est pas un tyran. En 313, l’empereur Constantin, se convertit au Xisme, les persécutions vs. Xens cessent. L’église est reconnue par Constantin

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Jean de LA FONTAINE (France) (1621-1695) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ses ‘’Fables’’). Bonne lecture ! Fils d’un maître des eaux et forêts et d’une Françoise Pidoux de très bonne famille, il passa à Château-Thierry, ville somnolente de Champagne, une jeunese insouciante. À l’âge de vingt ans, il entra, à Paris, dans une des plus sévères congrégations religieuses

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Jean de LA FONTAINE (France) (1621-1695) Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ses ‘’Fables’’). Bonne lecture ! Fils d’un maître des eaux et forêts et d’une Françoise Pidoux de très bonne famille, il passa à Château-Thierry, ville somnolente de Champagne, une jeunese insouciante. À l’âge de vingt ans, il entra, à Paris, dans une des plus sévères congrégations religieuses