Les Poetes Surrealistes

place des accents comme dans le pentamètre iambique anglais. Le haïku (ou haïkou) japonais, qui a acquis une diffusion internationale, fait traditionnellement appel à trois vers de cinq, sept et cinq syllabes. Les poètes modernes se libèrent peu à peu de ces règles : par exemple les poètes français introduisent dans la deuxième moitié du XIXe siècle le vers libre puis le verset, et en remettant aussi en cause les conventions classiques de la rime qui disparaît largement au XXe siècle. Des essais graphiques

–tout en la trahissant-les apparences. La poésie « moderne » rejette donc toute idée de poésie purement décorative mais recentre son travail poétique sur la lettre [5] même du texte. C’est ce paradoxe qui soutient l’écriture automatique des surréalistes. Abandonner toute maîtrise consciente du processus de l’écriture c’est, pour Breton, attendre du texte produit une révélation illuminante, à l’image de la « beauté convulsive » qu’il définit dans L’Amour fou : « érotique-voilée, explosante-fixe

les poètes refusent d’utiliser le langage. On peut donc supposer qu’il veut dire qu’ils utilisent les mots mais pour une autre fonction qui n’est pas celle du langage. On pourrait penser que pour Sartre, les poètes assemblent des mots pour créer un rythme et des sons. Les poètes utiliseraient le signifiant au détriment du signifié et que donc ils refuseraient le langage, la communication avec les autres. Puisque le langage est avant tout l’outil de la communication, d’après Sartre, les poètes en refusant

Pablo Picasso ne voulait pas être considérer comme un peintre surréaliste cependant certaines de ces œuvres correspondent au style surréaliste car elles laissent place à l'imagination. Picasso, ouvert aux nouveautés picturales, se laisse un temps tenter par l’expérience surréaliste. Lorsque Breton publie le Manifeste du surréalisme (1924), il réunit autour de lui poètes et peintres. Il prône la liberté pour l’inconscient de s’exprimer sans entrave, met l’accent sur le merveilleux, le rêve éveillé

nous permet l’évasion C’est dans cet esprit que j’ai élaboré la présente anthologie que j’ai nommé « Le temps d’un regret ». La pléiade : La pléiade est le nom d’une constellation de sept étoiles. A la renaissance, un groupe de sept poètes se forme à l’initiative de Pierre Ronsard et de Joachim du Bellay. Ils prennent d’abord le nom de Brigade puis Ronsard choisit celui de Pléiade en 1556. La Pléiade, alors formée de sept « stars » : Ronsard, Du Bellay, Jodelle, Baïf, Pelletier, Belleau

parti du mouvement surréaliste. Le surréalisme est un moyen d’exprimer sa pensée de manière écrite ou autre. Dans le surréalisme, la raison n’a pas lieu d’être étant donné que seul notre pensée contrôle nos oeuvres. Un trait quel qu’il soit n’est pas fait pour représenter qqch mais il existe pour lui-même. Mais avant tout, c’est un mouvement révolutionnaire. Il est né suite au Dada puis s’étends dans le monde a partir des années 20. Il existe beaucoup d’artistes surréalistes comme Dali ou Magritte

amour à une profonde remise en question du monde : c'est le mouvement Dada qui va commencer cette remise en question, dans l'absurdité, la folie, la drôlerie et le non-sens. C'est ensuite le surréalisme qui lui donnera son contenu. Juste avant les surréalistes, les dadaïstes font scandale. Éluard, ami intime d'André Breton, est de toutes les manifestations dada. Il fonde sa propre revue Proverbe dans laquelle il se montre, comme Jean Paulhan, obsédé par les problèmes du langage. Tous deux veulent bien

Petit Larousse-grand format 2003) Amorcé par Breton et Soupault, le mouvement surréaliste s’affirme en 1924 par un « Manifeste » dû à Breton et une revue « la Révolution surréaliste ». Breton, Soupault, Aragon et Eluard, puis après 1930, Bunuel et Dali ont été les principaux représentants d’un mouvement qui a voulu révolutionner en même temps la vie, la littérature et l’art ». Dans son « Manifeste surréaliste », André Breton définit le surréalisme comme : « un automatisme psychique pur par

des procédés de styles c) Fonction : → moyen de s’échapper et de transfigurer le réel → redonner sens aux mots : mettre des mots sur des émotions intérieures → poésie engagée : capacité à faire réagir les hommes (poètes de la résistance, V. Hugo…) d) le poème en prose : → expression d’une vision personnelle pour atteindre avec des mots un univers caché : Gaspard de la Nuit (1842) : vision magique du clocher → usage de sonorités :

choisie par les éditeurs au moment de la première "publication" pour attribuer un titre au poème. 2) Date de publication de l'oeuvre 14 juillet 1943: Première publication aux "Éditions de Minuit" (clandestines) avec d'autres poètes dans le recueil de poèmes L'Honneur des poètes. 1975: Édition posthume avec d'autres oeuvres de l'auteur dans le recueil Destinées arbitraires chez "Gallimard". 3) Nom et prénom de l'auteur Robert Desnos a écrit ce texte sous le pseudonyme de Pierre Andier. 4) Dates