Les Ponts Rimbaud Réel

romans licencieux, immoraux, mais parfois écrits dans un style sobre et tendu. Les représentants de ce genre romanesque sont Restif de la Bretonne, le Marquis de Sade, et Choderlos de Laclos dont le roman ‘‘Les Liaisons Dangereuses’’ (1782) a une réelle valeur littéraire. Enfin un court roman exotique, tout plein de l’amour de la nature et de naïvetés, connut un succès prodigieux. C’est ‘‘Paul et Virginie’’ (1787), écrit par un disciple de Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre. De cette masse de romans

____________________________________________________________ _____________________ ‘’La légende de Novgorod ou de l'or gris et du silence’’ (1909) Poème «C'est alors seulement que j'étais un vrai poète. Lorsque l'on a dix-sept ans - comme a dit Arthur Rimbaud - on a que poésie et amour en tête...» Commentaire La mention de cette œuvre dont on loue «l'étonnante modernité» figura dans les bibliographies de Blaise Cendrars dès son premier livre « officiel » en 1912 (‘’Séquences’’), et il continua

Document fourni par la société Bibliopolis http://www.bibliopolis.fr Oeuvres [Document électronique] / Rimbaud ; [éd. par Suzanne Bernard et André Guyaux] Premières proses (Récit) I Prologue Le soleil était encore chaud; cependant il n'éclairait presque plus la terre; comme un flambeau placé devant les voûtes gigantesques ne les éclaire plus que par une faible lueur, ainsi le soleil, flambeau terrestre, s'éteignait en laissant échapper de son corps de feu une dernière et faible lueur,

est mal aimé. Dans ce jardin viennent «aussi» deux ombres : celles du couple que forment Clotilde et le poète. «Viennent»-elles comme on vient se promener? Ou bien comme une plante «vient», c'est-à-dire pousse dans un jardin, à l'instar des fleurs réelles et des fleurs allégoriques, tout à l'heure aperçues? En tout cas ces ombres, ces reflets impalpables sont terriblement éphémères. Elles disparaîtront avec la nuit. Le soleil, qui ne fait d'ailleurs qu'accuser leur caractère sombre, s'en ira avec elles

est mal aimé. Dans ce jardin viennent «aussi» deux ombres : celles du couple que forment Clotilde et le poète. «Viennent»-elles comme on vient se promener? Ou bien comme une plante «vient», c'est-à-dire pousse dans un jardin, à l'instar des fleurs réelles et des fleurs allégoriques, tout à l'heure aperçues? En tout cas ces ombres, ces reflets impalpables sont terriblement éphémères. Elles disparaîtront avec la nuit. Le soleil, qui ne fait d'ailleurs qu'accuser leur caractère sombre, s'en ira avec elles

aux dimensions colossales, souvent énigmatique et réifié ? Telles sont les questions qui gisent au cœur du roman moderne où la présence de la ville compromet le projet réaliste (Balzac, Zola) quand elle ne sert pas un parti pris de mythification du réel (Nouveau Roman, roman policier). Nous chosissons d'explorer davantage cette voie en pointant la présence de la ville dans la poésie moderne.  LA VILLE EN POESIE - G. APOLLINAIRE : Alcools, « La Chanson du Mal-Aimé ». « Zone ».                            

démesurée d’un poème empêche ce qu’E. Poe appelle « l’effet prodigieusement important qui résulte de l’unité d’impression. » Il lie la brièveté d’un poème à des idées de concentration, de condensation, d’intensité. La modernité poétique (Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé…) fait de la brièveté un des traits qui la définissent. Elle tourne ainsi le dos à une poésie de l’expression, se déployant dans un discours sur le monde, pour rechercher la fulguration d’une parole allusive, ouverte sur le mystère, renfermant

sociales.Le chef de file du naturalisme C'est avant tout par son œuvre de romancier que Zola est resté dans les mémoires. Grand lecteur de romans, il est aussi marqué par l'idéologie positiviste de son époque, héritée des Lumières : la connaissance du réel doit s'appuyer sur l'expérience scientifique, qui seule permet de valider les hypothèses et de les transformer en certitudes. Le XIXe siècle cherche à expliquer scientifiquement les faits humains : ce sont les débuts de la psychiatrie, de la sociologie

nouveau). Il s'agit de trouver un vers calqué sur le souffle du poète, avec des saccadent selon l'émotion ressentie. → Le texte de Hugo traduit un rythme particulier qui vient encore contredire le rythme traditionnel. (l'étape suivante se fera avec Rimbaud) La poésie engagée. Les écrivains du 19e subissent un malaise dans leur siècles pour des raisons opposées. Vigny, Lamartine, et Hugo dans ses débuts, des ultra, affirment que la révolution fut une œuvre de destruction qui laissa les individus

s’est poursuivie au XIXe siècle dans le reste de l’Europe et, un peu plus tard, dans le reste du monde occidental. Parmi les auteurs du XIXe siècle, on retiendra, entre autres, Nerval (Les Chimères) ; Baudelaire, (Les Fleurs du mal), Mallarmé et Rimbaud. Au XXe siècle, le sonnet continue d’être pratiqué par des poètes comme Louis Aragon et Philippe Jaccottet. Le sonnet est une forme fixe : « Parce que quand la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense » (Baudelaire). Il est composé