Les Procedes Comiques Des Femmes Savantes

grâce à de nombreux éléments. D'abord, le comique de geste : presque toutes les didascalies insérées par Molière aident les comédiens à jouer dans ce sens, ainsi, on voit des gifles (vers 169-171 et 579), une sympathique scène de dépit amoureux où Dorine court de Valère à Mariane pour les réconcilier, ou encore la première entrevue entre Tartuffe et Elmire où, tandis que l'une s'écarte, l'autre se rapproche. Ensuite, le personnage de Dorine est l’élément comique par excellence, par son caractère de servante

des femmes (1662) ou L'Avare (1668), des comédies-ballets comme Le Bourgeois gentilhomme en 1670 (avec Lully) ou Le malade imaginaire (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665). Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers(prétention nobiliaire, place des femmes, mariage

française un immense poème « le siècle de Louis le Grand » en 1687. Les Modernes défendent Louis XIV ; les Anciens l'Antiquité. Perrault oppose Molière, Racine etc. aux autres auteurs tels que Sophocle. Boileau y répond dans sa Satire n°10 (sur les femmes) où il loue les auteurs antiques. Ils se répondent tour à tour. Il faut attendre 1694 pour que les 2 adversaires se réconcilient officiellement. Ce qui aura des répercussions sur le 17e siècle (peinture, classicisme etc.). La position des anciens :

rien d’autre que son magot. Tout peut y être sacrifié. On assiste sidéré à cette destruction. Il n’y a pas d’issue ; l’argent est enterré et le manque précipite toute cette petite société dans une urgence panique. Molière nous montre la vie nue. Le comique, au lieu d’éviter le pire, aggrave encore plus profondément ce portrait tragique. Cette pièce culte a été jouée plus de deux mille fois par la Comédie-Française depuis 1680, on la connaît aussi interprétée par de Funès quatre siècles plus tard. Elle

Epreuve de recette du : 26/01/12 7FR20CTPA0411 statut: 83 Objet d’étude : La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Questions (6 points) Question 1 Dans les textes A et C, Molière utilise un quiproquo dont l’effet est comique. Dans l’extrait de L’Avare (texte A) en effet, tandis qu’Harpagon se lamente de la perte de sa chère cassette et pense que c’est Valère qui la lui a dérobée, Valère évoque son amour pour Mariane, la fille d’Harpagon. Le quiproquo se noue donc autour

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belle au bois dormant, le petit chaperon rouge, ou cendrillon. Le conte littéraire du XVIIème siècle est comme les autres genres moralistes: brièveté de la forme, fausse naïveté, art du sous-entendu, passage de la culture populaire à la littérature savante, le conte propose une morale dont il faut souvent se méfier car le récit qui illustre en déborde toujours de l’enseignement explicite, plus équivoque, traversé par les archétypes qui suggèrent les structures les plus profondes du désir et de la peur

contradictions. Dans leur vie comme dans leurs œuvres, ils ont su concilier ce qui nous paraît contradictoire, en particulier leur naturalisme païen et leur foi chrétienne. À la spontanéité de leur tempérament ils allient un art très conscient, très savant parfois. Enfin, s’inspirant des œuvres antiques, ils ont donné le jour à une littérature non point transplantée, mais conforme au génie de la nation et profondément française. L’homme est le centre de l’univers et on reprend les formes des thèmes

unifiée les satisfasse. Les auteurs dramatiques usent souvent du procédé de théâtre dans le théâtre, dans de vertigineuses mises en abyme. Ex : Calder~ôn, La vie est un songe, Rotrou, La Véritable Histoire de Saint ~Genest. Les baroques cultivent surtout le roman d'aventures, inspiré du roman picaresque espagnol. Ex. ~: Cyrano de Bergerac: ~L'Autre Monde ou les ~Etats et empires de la Lune (1649) ou Scarron -. Le Roman comique (1657), et la tragi-comédie, ex. : Alexandre Hardy : ~Scédase (1624)

su tourner, contourner les multiples obstacles à l'écriture : son éducation, assez poussé pour une femme de son rang, mais non pas savante, a été encouragée par le milieu qu'elle fréquentait (les poètes mondains). L'obligation de publier anonymement l'a libérée en quelque sorte en lui accordant une certiane liberté intellectuelle. N'ayant pas accès à l'éducation savante, elle a écrit des nouvelles et romans, ce genre littéraire que l'on considérait à la fois frivole et divertissant, et qui étant considéré