Les Registres Apollinaire

Précurseurs :  Guillaume Apollinaire (1880-1918)  Antonin Artaud (1896-1948)  Albert Camus (1913-1960) VII. Thèmes :  La solitude de l’homme, qui se sent étranger dans le monde  L’écoulement infini du temps, dans un univers sans passé et sans avenir  Le vide d’un espace sans repères  La vanité des actions humaines  L’absurdité de la condition humaine  La mort VIII. Formes et procédés :  Jeux sur le langage : jeux de mots, clichés, répétitions, humour noir, dérision  Mélange des registres tragique et comique

enjambements, peu de ponctuation rappelle la sève qui coule « goutte à goutte » -Souffrance douloureuse qui met en danger la vie, champ lexical de la mort (« sang » , « bourreau »,  « assassiné », « mourir ») - Pin = poète = victimes des hommes - Registre pathétique avec l’expression de la révolte et de la tristesse avec les phrases exclamatives. 2- Blessure et création Mais cette blessure si elle peut causer la mort du poète, lui est pourtant nécessaire. -Cette blessure constitue sa force

Tout d’abord, on sait que les poètes apparaissent dans la plupart de leurs textes. En effet, par ses origines mythiques, la poésie est liée à la musique et au chant ; le poète chante ainsi le monde et dit ses sentiments à travers ses vers. Le registre lyrique retranscrit en effet un message personnel du poète, le plus souvent pour parler de la femme aimée ; on peut notamment citer le chanteur Jacques Brel qui, dans sa chanson « Ne me quitte pas », a recours à l’expression du « moi » personnel

verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! Jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1861. • Registre : lyrique, pathétique. • Thème : romanesque, celui de la rencontre, on retrouve l’éloge de la femme inconnue, et le désespoir d’un échec pour le poète. • Discours : descriptif. • Impressions personnelles : c’est un poème d’amour à

descriptif, argumentatif -identifier et analyser temps verbaux et leurs valeurs -point de vue adopté par le narrateur -commenter construction des phrases, lexique, champs lexicaux -présenter le cadre spatio-temporel -évoquer tonalité du texte et registre de langue * Introduction : - Annonce du thème, phrase d'ouverture qui intègre le texte dans un ensemble plus vaste en rapport avec le texte (genre, courant littéraire, l'auteur dans son époque). - Présentation du texte (nom de l'auteur, titre

Elle peut être facilement transposable pour une classe de première L, dans le cadre de l'objet d'étude n°7 : les réécritures. Objets d'étude : - Histoire littéraire et culturelle : Réalisme, Symbolisme, Décadentisme. -Etude des genres et des registres : - la nouvelle réaliste - le théâtre et le tragique - Le travail de l'écriture : réflexion sur la production, la singularité des textes. - Les réécritures : intertextualité, pastiche et parodie Orientations et perspectives principales :

sentiments et ses émotions. On peut néanmoins se demander si l'expression des sentiments personnels rend compte de l'écriture de cet art qu’est la poésie  La poésie est un moyen pour le poète d'extérioriser ses sentiments, notamment par le biais du registre lyrique. Elle lui permet d'exprimer l'authenticité de ses émotions, de sa sensibilité, de son intimité. Le lyrisme est ainsi une importance majeure de la poésie, et donc se retrouvera partout, du Moyen Age avec leurs troubadours qui chantaient

réfère souvent à sa vie, son entourage. 2- D’ailleurs, ces pour ces raisons, que nous dirons qu’un poète exprime ses sentiments personnels dans son poème. Le poète écrit tout d’abord pour exprimer ses sentiments, par exemple, Guillaume Apollinaire dans son poème « Adieu » tiré de son recueil Poèmes à Lou exprime la sensation de mal-être qu’il éprouve car il aimerait que la femme qu’il aime lui écrive au front. Ce sentiment est personnel certes, mais les lecteurs de ce poème peuvent aimer

la guerre demeurée dans l’ombre, à travers trois romans dont l’action se déroule précisément à l´Arrière du champ de carnage de la Grande Guerre : Un rude hiver, La Femme assise et Le Diable au corps. Lorsqu’il écrit La Femme assise en 1917, Apollinaire est au Front, subissant de plein fouet les souffrances de la vie dans les tranchées, et pourtant, rien ne semble l’avoir autant inspiré que cette guerre qui finira, indirectement, par le tuer : « La guerre même a augmenté le pouvoir que la poésie

fait Orphée lorsqu’il chante ou lorsqu’il pleure la mort d’Eurydice. L’association d’Orphée à la poésie et au lyrisme s’est donc faite plutôt naturellement. D’ailleurs, la lyre, l’instrument du poète, ou plutôt son symbole, a donné son nom à ce registre et au genre littéraire qui en découle. d) Le renouveau du mythe d’Orphée Le XIXème siècle voit renaître le lyrisme, notamment grâce au romantisme. En effet, les artistes, et surtout les auteurs, ont traversé « l’enfer » sous la Révolution et