Les Sens Peuvent Me Tromper

est d’usage de parler des cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Cette classification constitue une première approche de la perception du monde qui nous entoure; comme nous allons le voir, tout cela est bien plus complexe qu’il n’y parait, nos sens nous livrent-t-ils une perception entière de la réalité ? La perception est préalable à toute connaissance et comme l'indique son étymologie, percevoir consiste à collecter des données provenant des sens puis à produire des images mentales

Peut-on avoir raison contre les faits ? Pris au premier sens « avoir raison » n’est-ce pas dire la vérité, ou encore émettre un discours conforme à son objet, c’est-à-dire aux faits ? Le sujet paraît donc pouvoir être traité immédiatement d’une réponse négative, car les faits sont ce qu’ils sont et ne sont donc pas discutable. Le fait de prétendre pouvoir « avoir raison » face à eux semble donc à première vue être illogique. Néanmoins, les faits ne sont-ils pas sujet à l’interprétation ? Aristote

si bien un événement, un lieu, une personne ou un objet, que nous pourrions croire que ce n'est pas de l'art mais au contraire la réalité. Ce procédé n’est pas tout récent, il date de l’Antiquité et, pour sa capacité à trahir la vue, il est appelé trompe-l’œil. Le monde vit ainsi dans un mélange entre vérité et illusion ; le grand théâtre du monde. Dans le corpus, se trouvent deux peintures. La première est une fresque du 1er siècle avant J.-C. de la maison Julia Felix située dans la ville en ruines

mauvaise chose et ne se légitime pas dans le sens où il trompe délibérément. Néanmoins, il est nécessaire de nuancer nos propos. En effet, nous pourrions nous demander si l’artifice peut se justifier dans certaines circonstances. Par exemple, mentir en politique afin de préserver l’ordre social et ne pas amener à la panique ou le désordre et qui provoquerait plus de malheur qu’autre chose est-il condamnable? Ce questionnement nous amène donc au second sens de l’artifice. En effet, le terme artifice

dépasse l'industrie d'un Malin Génie ou d'un Dieu à le tromper, car la conscience lui fait savoir son existence. C'est à dire qu'il prend conscience de son existence dès qu'il peut le penser. La conscience est donc l'origine de sa certitude de vivre. Cependant la conscience est une condition nécessaire à nos connaissances soit, mais elle n'est pas suffisante. Les connaissances peuvent être tirées d'autres sources que la conscience et peuvent être influencées. En effet le scepticisme peut remettre

Faut-il se fier aux apparences ? On entend souvent dire qu’il « ne faut pas juger un livre à sa couverture » lorsque le bon sens commun veut nous faire comprendre que les apparences sont trompeuses et qu’il ne faut pas s’arrêter sur des préjugés. D’ailleurs, bien souvent l’expérience nous a prouvée que les apparences n’étaient pas totalement fiables. C’est notamment vrai avec l’idée de la platitude de la Terre, qui parce que l’horizon est droit, a convaincu de nombreuses personnes jusqu’à

conquérir et à aimer. Elles font de nous les hommes qui sont aptes à nous dominer et à se surpasser pour devenir le meilleur. Personnellement, mon opinion tend plus vers celle de Descartes car je pense que nos sens peuvent nous tromper. En effet, être sous l’état d’alcool et de drogues peuvent tromper nos contacts avec l’extérieure comme la vision, le touché et même le gouter. Par exemple, la drogue peut nous faire halluciner et l’alcool peut nous faire trouver une personne plus attirante sous son effet

qualifier de rationnel, car il est motivé par des raisons de douter. 3. Douter de la première source de connaissances: le sensible. [ §3 à §5 ] Objectif: renoncer à faire de la certitude sensible le modèle de toute connaissance. - Le constat: les sens sont parfois trompeurs (rejet des incertitudes sensibles). - La folie: un argument possible, pour généraliser le doute, mais qui ferait perdre au doute, et à l’entreprise de Descartes en général, toute sa crédibilité (Les Méditations ne sont pas

contraire on échangerait des préjugés contre d’autres. Un esprit libre de tous soins, c’est-à-dire libéré de tous soucis liés à la conservation ou l’entretien de la vie, toutes les indispositions du corps, comme la faim, la soif, ou le froid qui peuvent troubler l’esprit. La solitude, car pour penser il faut fuir le bavardage, refuser tout héritage et se tourner vers soi. Le sérieux et la liberté Il faut que l’esprit se prenne enfin en charge, rester sous la domination d’autrui est indigne

nos nourrices. Il devient donc nécessaire de construire les principes de notre connaissance sur un véritable fondement qui soit solide et débarrassé de toutes nos croyances. Or, tous les hommes possèdent la raison ou encore ce qu’on appelle le bon sens. Malheureusement tout le monde ne sait pas s’en servir ! Descartes va donc s’appliquer à définir quatre règles de méthodes. • L’évidence. Il s’agit de ne rien recevoir sans examen et de n’admettre comme vrai que ce qui résiste au doute. Pour cela