Les Sensation Et Les Sentiments Bergson

d'abord, le premier travail philosophique est un travail de définition : il faut savoir quel sens accorder aux mots, et respecter le sens défini ainsi. La Conscience : Sentiment ou connaissance plus ou moins confuse que l'on a de soi-même, c'est-à-dire que ce n'est ni une connaissance générale du monde, ni l'ensemble des sentiments que l'on ressent (peur, douleur, amour, etc.…). Il faut distinguer la conscience spontanée - je prends conscience de la balle de tennis qui vient vers moi, et j'actionne

forme d'inconscience à la lucidité mais la conscience vient alors après coup, c'est-à-dire, trop tard. Ce temps passé donne une distance qui permet la réflexion critique. La prise de conscience d'une faute s'accompagne souvent de remord et de sentiment de culpabilité. Il y a donc deux grandes formes de conscience : - La conscience psychologique qui renvoie à la connaissance que j'ai de moi. - La conscience morale qui renvoie à la capacité que j'ai à porter un jugement morale sur mes actes

prose vers le style peut se produire partout, dès qu’il y a un souci de perfection de la forme. La rigueur académique un peu sèche de Kant ne laisse que peu de place à marque d’un style d’écrivain. Par contre, la phrase ample, souple, balancée de Bergson est immédiatement la marque d’un style et d’un beau style. Ce n’est pas un hasard si on lui a offert un prix Nobel de littérature. Le philosophe n’est pas obligé par profession de se tenir dans un langage obscur et technique et d’ignorer la forme

proche a déclenché une énorme vague d'idées et de questionnements impliquant tout citoyen normal... personne ne comprend et ne comprendra surement jamais comme de telles atrocités ont pû se produire « Car c'est la vraie marque d'un philosophe que le sentiment d'étonnement » Platon – Théetète, car l'étonnement donne l'envie de posséder la réponse et donc l'envie de savoir. De plus la diffusion du savoir se fait aussi dans l'enfance et l'adolescence par l'école laïque et gratuite( qui n'est pas encore

substance, celle de cause. Berkeley ruine la notion de substance matérielle, Hume celles de substance spirituelle et de causalité. Berkeley est lui-même un métaphysicien. Il nous présente un univers composé d'âmes, âmes que Dieu affecte de ces sensations qui composent pour nous le monde. Mais la méthode de Berkeley est empiriste et critique. Elle rejette avant tout les idées abstraites, idées que Locke avait admises pour expliquer le fait du langage. Berkeley remarque qu'aucune idée abstraite ne

première origine étant, précisément, le ressentiment ou, plus précisément ici, la vie en tant qu’elle est simple adaptation ou conservation – les « sentiments réactif » (Nietzsche 1985, II, § 11) dont parle le texte –, la seconde étant la surabondance, le débordement, c’est- à-dire la vie en tant qu’elle est conquête et création – les « sentiments véritablement actifs comme l’avidité, la soif de domination, etc. » (Nietzsche 1985, II, § 11). Or, la conception de la justice forgée par Dühring

techniciens et les fonctionnaires) HEIDEGGER : la technique moderne n’est pas qu’un simple instrument. On entre dans un arraisonnement de la nature, c’est-à-dire que l’homme n’exploite le réel que comme une énergie. La nature se réduit maintenant à ça. BERGSON : Il définit l’homme comme homo faber (l’homme qui fabrique) mais aussi comme homo sapiens (l’homme qui sait) mais dans un second temps. L’utilisation de la technique est nécessaire à la survie de l’homme tandis que la connaissance scientifique peut

d’abord dans la pensée, dans toutes les cultures, il n’est donc pas nécessaire que cette conscience s’exprime par un mot particulier pour que les cultures soient soumissent à la puissance des stimulis sensorielles. L’Homme met de l’ordre dans ses sensations autour de la représentation de son moi. Il se distingue de son environnement. Clavlov réalise une expérience dans laquelle il donne à manger au chien alors qu’il fait sonner une cloche. Quand il refait sonner la cloche (sans avoir donné de la nourriture)

d'abord, le premier travail philosophique est un travail de définition : il faut savoir quel sens accorder aux mots, et respecter le sens défini ainsi. La Conscience : Sentiment ou connaissance plus ou moins confuse que l'on a de soi-même, c'est-à-dire que ce n'est ni une connaissance générale du monde, ni l'ensemble des sentiments que l'on ressent (peur, douleur, amour, etc.…). Il faut distinguer la conscience spontanée - je prends conscience de la balle de tennis qui vient vers moi, et j'actionne

bien révélateurs de notre pensée. Enfin, il est évident que les mots rendent compte de notre propre pensée, et c’est l’usage qu’on en fait en méditant qui nous le montre bien. Lorsque je pense, c'est-à-dire tout le temps, je peux éprouver des sensations telles que le chaud et le froid, ou ressentir la faim. Mais lorsque je médite, c'est-à-dire lorsque je m’interroge ou me parle à moi-même, je le fais en pensant dans ma langue, mes mots et ma conscience ne faisant plus qu’un. En effet, s’il est