Les Sensation Et Les Sentiments Bergson

qu’elle est censée représenter, car les « choses » de l’esprit ne sont pas visibles ni sensibles : l’image du soleil, par exemple, n’émet aucune lumière, de même que l’idée de chien n’aboie pas. L’imagination n’est donc pas la faculté de restituer des sensations, qui seraient elles mêmes des images (au sens de «copies») de la réalité. La seconde objection est tout aussi cruciale : ni l’image ni l’imagination ne sont des facultés de se représenter (re-présenter : présenter à nouveau) le réel. L’imagination

intérieure provoquant des | |sensations de lourdeur et de chaleur. Un repos bienfaisant dont ces deux psychiatres Oscar Vogt et Brodmann | |s'étaient rendu compte au cours de leurs nombreuses séances d'hypnose. | |    Il montre que ces états d'apaisement, de repos, de calme sont obtenus grâce à une «auto décontraction | |concentrative» axée sur l'utilisation de représentations et de sensations corporelles.  |

d’APOLLINAIRE) ou dans les années 20 ( ainsi l’antiroman avec André GIDE). Notre siècle a vu naître un 7e art, le cinéma. Il a ébranlé les structures fondamentales des genres, des arts traditionnels, du langage et même de la pensée. Il a vu s’affirmer, de Bergson à Sartre ou Camus, l’influence de la philosophie sur les lettres françaises, et la peinture, la sculpture elles-mêmes assumer des ambitions métaphysiques. Parmi ses traits dominants figurent l’exercice d’approfondissement, la quête des essences (poésie

conscience réfléchie, qui fait retour sur ce dont on a une conscience immédiate. D’où un double mouvement : - distanciation (mettre à distance la sensation de froid qui m’engourdit, me glace, me colle comme un objet pour la pensée, plus seulement comme un vécu , un état. C’est ce qui se passe quand je porte attention à quelque chose dont j’ai par ailleurs la sensation. Il y a pas seulement le froid, il y a désormais le froid pour moi. - d’appropriation, de synthèse : il y a aussi moi dans le froid. Percevoir

capacité à s’apercevoir soi-même, ce qui nous permet de nous connaître par introspection (par ce regard qu’on porte à l’intérieur de nous-même). Plusieurs niveaux de conscience pourraient alors être ditungués :· Perceptive, faite du sentiment de soi, de son corps et de sensations ;· Réfléxive, avec la capacité de faire retour sur ses pensées et ses actes grâce au langage et aux raisonnements ;· La Conscience de soi comme unité de pensées et d’actions à travers le temps qui forme notre personnalité (avoir

est technique,même en sport on parle couramment d'un «jeu technique» au tennis par exemple. Dans ceux dits artistiques comme la danse ou le patinage, on distingue ainsi deux notes, une note artistique sensible à l'interprétation, aux émotions et sentiments dégagés, à l'originalité et une seconde note, technique jugeant le sportif sur la clarté de ses gestes, et la rigueur de ses pas dans la réalisation des figures ou des danses imposées. De même dans un soucis de clarté, de rigueur et pour pouvoir

besoin de tout contrôler, de tout comprendre, et de tout superviser. C’est pourquoi il se sent si supérieur au reste du monde, il s’éloigne ainsi de son état sauvage primaire, et primitif d’animal. La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes est appelée ‘conscience’. La perception de soi permet de comprendre ce qui se passe autour, et d’approuver moralement ou non ses actes, ou ceux d’autrui. Platon émet la thèse que l’art imite la Nature et le réel , et qu’il est donc

nous en rendions pas nettement compte, mais derrière nos parents et nos maîtres nous devinions quelque chose d’énorme ou plutôt d’indéfini, qui pesait sur nous de toute sa masse par leur intermédiaire. Nous dirions plus tard que c’est la société. BERGSON SERIE ECONOMIQUE ET SOCIALE : Groupement 3 – Session Juin 1996 A quoi reconnaît-on une attitude religieuse ? Pour connaître, suffit-il de bien observer ? Dégagez l’intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son étude ordonnée :

au monde. Il nous apprend à voir ce que nous ne voyons plus dans l’affairement quotidien. Selon la belle formule de Paul Klee, « l’art ne reproduit pas le visible ; il rend visible » (Théorie de l’art moderne). Sur cette question, voir le texte de Bergson, manuel, p. 239 (La pensée et le mouvant). II Le beau existe-t-il dans les choses ou dans le regard que nous portons sur elles ? 1 Le beau n’est pas la représentation d’une chose belle, mais la belle représentation d’une chose Cette

l'expression. Ou encore, on dit que l'on "cherche ses mots", comme si l'on avait une idée, sans trouver le mot qui lui correspond. La pensée, donc, préexisterait au langage, les idées précéderaient les mots. Ne pas trouver le mot adéquat suscite un sentiment d'agacement, voire d'hostilité contre cet outil imparfait qu'est le langage. Le langage a pour fonction de communiquer un message. Le but est d'arriver à une transmission aussi claire que possible. Mais elle n'est jamais absolument transparente.