Les Sensation Et Les Sentiments Bergson

Le cas Voltaire Agnès de Ferluc et Paul-Victor Desarbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 La foi à l’épreuve du scandale chez Kierkegaard Marina Seretti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Bergson et le mysticisme Marie-Nil Chounet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 Lecture du Drame de l’humanisme athée d’Henri de Lubac Jeanne-Marie Martin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

qu’en dit le dictionnaire : rire : « Expression de la gaieté par l’élargissement de l’ouverture de la bouche accompagné d’expirations saccadées plus ou moins bruyantes. » (Robert) Le rire apparaît ainsi comme une « expression faciale traduisant un sentiment de gaieté et comportant deux aspects : visuel (ouverture de la bouche) et sonore (expirations bruyantes) » (Smadja[1]) Pourtant nous aurons l’occasion de voir que le rire est fondamentalement ambivalent. Les penseurs du rire (qui n’étaient pas les

XVII° siècle, ne se limite pas à une gamme colorée aussi réduite et systématique. En ce sens, l’art n’est donc pas imitation des apparences, il est représentation de la nature, selon l’esprit qui la médite et l’interroge. Nous pouvons même dire avec Bergson que l’art « nous révèle l’être profond des choses » et nous éclaire sur nous même. Ainsi en va-t-il par exemple de la littérature en tant qu’elle nous permet de dire ce que nous sommes et la manière dont nous vivons le monde, comme nous l’avons vu

passions de l’âme, qui sont de véritables répercussions en elle des émotions physiologiques. Dans l’article 27 Descartes parvient à unifier ces deux définitions des passions : « il me semble qu’on peut généralement les définir des perceptions, ou des sentiments, ou des émotions de l’âme, qu’on rapporte particulièrement à elle, et qui sont causées, entretenues et fortifiées par quelque mouvements des esprits (animaux) ». B. L’union de l’âme et du corps. « Pour entendre plus parfaitement toutes ces choses

a-t-elle un sens, est-elle fondée ? Les spécialistes, psychologues, pédiatres, linguistes, orthophonistes etc disent que la plupart de nos expériences ne sont que des illusions, quand par exemple nous avons le sentiment d’être trahis par les mots ou que nous confondons sensations, sentiments et pensée et supputons chez le bébé ou encore l’animal domestique une attitude comparable à celle d’un être capable de pensée. Mais la pensée véritable n’est-elle pas celle qui effectue un raisonnement et nécessite

...............................................................................................74 Etude, recherche, observation, déduction, compréhension, science, pensée, doute ............................................74 Au-delà du visible, sensation, inspiration, perception, sensibilité ...........................................................................80 Conventions, contre-pied, saut créatif, subjectivité ............................................................................

cotes, je me sens transparent, sans secret et sans défense" (Amitié) "L'amitié périt de négligence et d'absence de raison d'être, car elle n'est pas un sentiment éthéré sans relation avec ses conditions d'exercice"(M.Onfray, La sculpture de soi) (Amitié) "L'amitié périt de négligence et d'absence de raison d'être, car elle n'est pas un sentiment éthéré sans relation avec ses conditions d'exercice"(M.Onfray, La sculpture de soi) (Amitié) " C'est dépouiller l'amitié de sa naturelle majesté que de se

les prisonniers (cf. Socrate -399) Conclusion sur le texte : Pourquoi cette distinction entre sensible / intelligible ? Non pas pour renier le sensible, mais pour le saisir à sa juste valeur (croyance). Le savoir ne se trouve pas dans nos sensations ou opinions mais dans la vérité intelligible. Éduquer l’âme ce n’est pas imposer à l’extérieur de nouvelles connaissances mais c’est convertir son regard vers les idées. Mais c’est une convertion difficile car elle est radicale et dangereuse.

fonder ce qui doit être sur ce qui est, et de parler de « vérités » morales, ne signifie pas pour autant que toute morale est relative et qu’il n’y a aucun principe moral universel. Cela signifie seulement que la morale ne peut se fonder que sur un sentiment, mais il peut 36. Kant, Critique de la faculté de juger, §§ 1-5. 37. Ibid., § 9. 38. Ibid., §§ 6-9. 39. Que l’expérience de l’art puisse être pensée comme une expérience de la vérité, c’est ce dont témoigne, par exemple, un projet comme celui de

pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l'art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l'unisson de la nature.  Henri Bergson  (Le rire, p.115, Éd. P.U.F)   • L'art n'est sûrement qu'une vision plus directe de la réalité. Mais cette pureté de perception implique une rupture avec la convention utile, un désintéressement inné et spécialement localisé du sens ou