Les Sensation Et Les Sentiments Bergson

raconter son histoire à un auditoire de médecins. La troisième version nommée aussi Le Horla est celle de 1887, où Maupassant utilise la technique du journal intime pour provoquer des sensations plus fortes chez le lecteur7. Maupassant contemple l’art comme un moyen pour suggérer aux lecteurs des visions et des sensations sans explications ni commentaires. En effet, dans Question littéraire de 1882, il déclare « L’art nous donne la foi dans l’invraisemblable, anime ce qu’il touche, crée une réalité particulière

subjective non seulement en considérant les goûts des sociétés mais aussi de chacun. Cette subjectivité réside notamment dans la confusion entre le Beau et l’Agréable. En effet, un objet beau provoque chez celui qui le contemple une émotion appelée sentiment esthétique. On parle ainsi d’un beau tableau, d’un beau château. Lorsque l’on dit « Ceci est beau », on veut réellement dire : « cela m’est agréable », donc le locuteur parle en réalité de lui et non de l’œuvre. Ce que l’on juge agréable n’est valable

appréhendé par soi et qui en fait une réalité irréductible à l'objectivité. Pour la vie intérieure, d'ailleurs, la subjectivité est la seule vérité authentique. Pour l'objectivité scientifique, la vie intérieure consiste par contre en un flux de sensations, d'émotions et de passions, en un for intérieur qu'elle juge illusoire, transitoire, mutilé dans son appropriation du réel et, partant, dans sa relation au vrai. Pour la subjectivité, une psychologie scientifique n'atteint que la part superficielle

Avec eux, le paysage conquiert une dimension proprement cathartique... A la mesure et à la grandeur monumentale et pourtant paisible du paysage classique, va s’opposer la violence du sentiment, la démesure de la passion et le symbolisme exubérant du paysage romantique. Ce dernier est une réaction exaltée du sentiment contre la raison (et le raisonnable), une fuite, une évasion dans le rêve, dans l’exotisme ou le passé, un appel souvent grandiloquent au mystère et au fantastique et célèbre sans retenue

spontanée lorsque la conscience se porte vers l’objet auquel on fait attention à un moment particulier (si j’ai faim et je dis « j’ai faim », cela montre que je fais attention à ma sensation de faim et que j’en ai ainsi conscience). La conscience spontanée est la simple présence du sujet à lui-même, le « simple sentiment de soi ». La conscience réfléchie est le retour critique du sujet sur ce qu'il pense, ce qu'il vit, sent ou fait pour l’analyser. Le sujet a ici conscience d’être conscient ; il porte

C'est donc cela une création qui fait intervenir le temps (cf Bergson) car, pour toute activité utilitaire, plus on la répète plus elle s'enchaîne répétitivement, moins on a besoin de temps pour la reproduire = Enchaînement rapide. Or l'art ne pourra jamais être réductible au temps, et c’est moins l’œuvre

n'apprend rien. Si je me donne en image la page d'un livre, je suis dans l'attitude du lecteur, je regarde les lignes imprimées. Mais je ne lis pas. Et, au fond, je ne regarde même pas, car je sais déjà ce qui est écrit » Il en va de même pour les sentiments face au réel ou à l’imaginaire. Plus encore, elle permet de nier le réel, de le néantiser… Dans la mesure où je peux dépasser le réel, l’imagination a un pouvoir ‘néantissant’ de la conscience. Elle permet de penser un objet comme un néant d’être :

désigne notre capacité à juger la valeur morale de nos actes. A) Qu’est-ce que la conscience ? 1) Etymologie Cum Scientia. « J’ai conscience d’être ici ». « Je suis ici et je sais que je suis ici ». Tous nos actes intérieurs, c'est-à-dire nos sensations avec les cinq sens ainsi que nos pensées peuvent être accompagnés d’un « Je sais que ». On peut dire que la conscience est la connaissance immédiate de nos états intérieurs. Objection : En général, nous ne nous disons pas « J’ai conscience de

Notion: Conscience : il n'est pas si facile de définir la conscience. Bergson * estimait ainsi que toute définition de la conscience « serait moins claire qu'elle » : « Vous pensez bien, écrivait-il, que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous. » En un sens, en effet, la conscience ne m'est pas extérieure : "ma" conscience n'est pas une chose ou un "être", c'est l'activité par laquelle il y a des choses et des êtres. On peut d'ailleurs

te pensée une  figure apparentée aux figures irréalisées de groupe infini. M. Teste dit 6  de la musique : « Elle me donne des sensations abstraites, des figures  délicieuses de tout ce que j'aime, — du changement, du mouvement,  du mélange, du flux, de la transformation. » Et la musique qui épouse  si fluidement la métaphysique d'un Schopenhauer et d'un Bergson se  trouve  à  sa  place,  comme  atmosphère  et  comme  symbole,  autour  du  monde de Valéry, — synthèse mystérieuse de ces deux immatériels