Les Souffrances Du Jeune Werther

„mal du siècle”, on trouve des antécédents chez Rousseau ou chez Goethe. Toujours dans la Préface de 1805, Chateaubriand s’en prend au premier, introducteur de „ces rêveries si désastreuses et si coupables”, comme à la seconde, dont Les Souffrances du jeune Werther (1774) n’ont fait que renforcer le poison en germe, c’est-à-dire „le travers particulier des jeunes gens du siècle, le travers qui mène directement au suicide.” René est un aristocrate, mal à l’aise dans la société de son temps,

Musset. Les poètes romantiques reprennent les topoï de la nature, de l'amour, la mort, ainsi que celui du paria, seul face au monde, qui leur sont chers, et sur lesquels se fonde l'idéologie romantique (cf: Les misérables de V. Hugo, Les Souffrances du jeune Werther de Goethe, ainsi qu'en poésie, dans le recueil des Contemplations de V. Hugo, et d'autres.)

anglo-germanique. Sa création se fait plus moins en 1750. Ce mouvement submerge non seulement la France mais aussi toute l’Europe. En Allemagne : on retrouve Goethe, il est l’étincelle romantique. Celui-ci a écrit Les souffrances du jeune Werther, ce fut un énorme succès. Cela raconte l’histoire d’un jeune homme amoureux qui se fait rejeté et qui dans sa tristesse se suicide. Les personnes s’identifiaient parfois tellement fort au personnage principale qu’ils en venaient à mettre fin à leurs jours eux aussi

Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen, Les Aventures de Simplicissimus, 1669, Fayard Narrées à la première personne, les aventures du jeune Simplex, fils de paysans pauvres arraché aux siens par les malheurs du temps, recueilli par un ermite au fond des bois, à nouveau jeté sur les routes, emprisonné puis libéré, tour à tour page d'un gentilhomme, bouffon d'un gouverneur de province, soldat, brigand, puis à nouveau bouffon. Le tout mené tambour battant, les épisodes succédant aux épisodes à

métaphysique (science non objective), Aristote ‘la métaphysique est ce qui vient après la physique, non explicable par les sciences physiques’ donc la philosophie. Romantisme tourne le dos à l’optimisme des lumières. Pré-romantique : Goethe, les souffrances du jeune Werther. (Héros romantique) Schaeffer (auteur 20ème), les théories spéculatives de l’art, il dit que les transformations du 19ème sont aussi importantes que les transformations du 15ème, au niveau de la vision du monde. Distance homme / monde

siècle, Chateaubriand, dans les Mémoires d'outre-tombe ou dans René, évoque déjà l'insatisfaction des futurs romantiques. Mais ceux-ci voient plutôt en Goethe (écrivain et poète allemand, 1749-1832) leur père spirituel et considèrent Les Souffrances du jeune Werther (1774) et les Affinités électives (1820) comme de purs chefs-d'œuvre romantiques. II- Les caractéristiques du romantisme 1. Le « moi » Refusant le modèle de la littérature classique du XVIIe siècle, les romantiques érigent l'individu

ces individus s'idéalisent un monde, car ils ne peuvent pas croire à la cruauté de la société. Le livre Les Souffrances Du Jeune Werther, un roman dont vous nous aviez parlé en cours, raconte l'histoire d'un jeune homme qui se suicide suite à une histoire d'amour qui finit mal, et aussi dû aux moeurs de la société mondaine. Ce livre se trouve à l'origine d'une vague de suicide. Ce jeune homme pensait avoir trouvé la femme de sa vie et a été dégouté par la cruauté de la société. Il n'est pas capable

forcément découverte sans ces difficultés. D’ailleurs, on trouve des exemples dans la vie de Goethe, l’auteur de cette phrase qui était destiné par son père à une vie de droit et qui suite à une déception amoureuse écrit son premier roman (les souffrances du jeune Werther) qui fit de lui un des auteurs les plus connus de l’époque. Quand on est face à des difficultés, ou des pierres qui entravent le chemin, plusieurs possibilités s’offrent à nous : soit on les évite, soit on enlève les pierres, soit on fonce

Allemagne et rédige de nombreuses œuvres, parmi lesquelles Götz von Berlichingen (1773), qui remporte un sérieux succès et s'intègre parfaitement dans le courant littéraire allemand du Sturm und Drang (Tempête et élan). En 1774, il publie les Souffrances du jeune Werther, inspiré d'un amour déchu avec Charlotte Buff.  L'année suivante, il est appelé à Weimar et chargé de lourdes fonctions administratives auprès du prince. Il vit alors une passion amoureuse avec Charlotte von Stein , l'amour de Goethe

histoires de son héros Sherlock Holmes (1879), c'est un tollé général en Angleterre et le romancier cède: il le fait revivre et son domicile fictif continue d'être visité au 221b Baker street ! Autre exemple: la mort fictive de Werther, héros des Souffrances du jeune Werther, roman de Goethe, aurait déclenché une épidémie de suicides dans l’Allemagne de 1774! L'illusion réaliste est totale. Le personnage évolue alors dans toutes les sphères de la société: aristocratie (Raphaël de Valentin, dans