Les Suppliantes

l’entêtement de la jeune fille domine l’autorité du roi. Créon est, certes le roi, mais il est aussi l’oncle d’Antigone et le père de son fiancé : il a donc toutes les raisons de vouloir la sauver. Il se met lui-même dans une situation de faiblesse en suppliant sa nièce : « aie pitié de moi, vis », « Essaie de me comprendre ». Antigone se moque de la faiblesse de son oncle. Elle réplique à Créon en l’appelant : « Pauvre Créon » et elle le tutoie quand elle dit « tes gardes ». Cela traduit un sentiment

entre eux et avec le chœur. Il écrivit plus de 80 pièces, gagna treize concours de Tragédie. Quatre pièces nous sont parvenues complètes : Les perses, Agamemnon, Les Choéphores, Les Euménides. Et trois autres non-complètes : Prométhée enchaîné, Les Suppliantes, Les Sept contre Thèbes. - Sophocle (496-405 avant J.C.) Il introduit trois acteurs et un coryphée (chef du chœur, constitué de 15 choristes). Il produisit cent vingt trois pièces environ et gagna le concours dix huit fois. Nous sont parvenues :

personnages principaux, limités en nombre, semblent placés sur l’avant-scène d’un théâtre, ce qui donne sa force dramatique à l’oeuvre. Peu de hors-champ = aucune issue sauf le ciel de l’angle supérieur droit vers lequel se dirigent les regards de la suppliante : l’espace est fermé, impossible de s’enfuir ! le spectateur est sommé de prendre parti, de s’engager. Le cadrage et l’angle de vue Les autres tableaux sur le sujet : cadres vastes, juxtaposition de nombreuses scènes cruelles, nombreux personnages

(L9) changement des pronoms et l'adverbe de temps « encore » est celui de son espoir. Le narrateur insiste sur ses actions désespérées: (L16) rythme ternaire de phrases courtes juxtaposées qui marquent sa totale soumission dans cette attitude de suppliant. José va jusqu'à faire des promesses folles (L17) car il en perd la raison, plus répétition du pronom indéfinie « tout », qui peut avoir une valeur hyperbolique. Face au refus persistant de Carmen, ses supplications deviennent menaces et sa fureur

se croisant les mains d'un air fâcheux 

SGANARELLE:   Vous êtes rétive aux remèdes; mais nous saurons vous soumettre à la raison. Parlant à Géronte.   Je vous donne le bonjour. LUCINDE: hum

GÉRONTE:   Attendez un peu, s'il vous plaît. En le suppliant 

SGANARELLE:   Que voulez-vous faire?

GÉRONTE:   Vous donner de l'argent, Monsieur.

SGANARELLE:   tendant sa main derrière, par-dessous sa robe, tandis que Géronte ouvre sa bourse.   Je n'en prendrai pas, Monsieur.

GÉRONTE:   Monsieur... Un

Vient-elle de l’extérieur ou de l’intérieur ? La tête blanche, comme aspirée, entre furieusement dans l'image, étirée par un long bras droit tendant une torche. La partie de droite est occupée par la femme en péril. Elle lève les bras, désespérée, suppliante. Son corps n'est pas visible. Elle est entourée d'écailles, évoquant les flammes d'un incendie. Au dessus de sa tête, un carré blanc qui ressemble à une petite fenêtre. Elle cherche à l'atteindre, mais n'y parvient pas. Elle est en train de tomber

quand l’homme est dans le doute total, il serait prêt à trouver une petite lueur d’espoir, même à croire en les plus absurdes superstitions, en effet à la ligne 17 : «  lorsqu’ils sont dans l’adversité, ils ne savent où se tourner, et demandent en suppliant conseil à tout un chacun ; il n’y a pas d’avis inepte, si absurde ou si vain qu’ils ne suivent. » Quand ces hommes sont pris par le doute, ils pensent même décerner « un présage heureux ou malheureux », « bien que cent fois c’eût été un mirage »

CM 4 d’art antique Bibliographie Eschyle (vers 525-456 av JC) : les suppliantes, les perses, les sept contre Thèbes, Prométhée enchaîné, Agamemnon, les Choéphores, les Euménides Sophocle (496-405 av JC) : Antigone, Ajax, Oedipe roi, les Trachimienne Euripide (480-406 av JC) : le cyclope, Alceste, Médée, les Héraclides, Hippolyte, Andromaque, Ecube La sculpture grecque : Philippe Bruneau, Marco Torelli et Xavier Barial Histoire d’un art, la sculpture : le prestige de l’antiquité au XVII eme

Euménides la vieille représentation du crime comme souillure, soit comme faute religieuse : "Je vois près de l'ombilic un homme souillé de sacrilège assis en suppliant, qui serre dans ses mains dégouttantes de sang une épée fraîchement tirée et un long rameau d'olivier soigneusement enveloppé de bandelettes." (la Pythie) "Je ne suis plus un suppliant aux mains impures" (Oreste) "J'ai lavé la souillure du parricide" (Oreste) "Il a encore trouvé de l'aide : l'image d'une déesse immortelle, qu'il enlace

réciprocité des corps. L'interjection laudative « Ô » v.25, ainsi que la récurrence de l'évocation du corps féminin (« jolies filles, gorges de femmes ») disent la désir du poète pour la cité phocéenne. Il est contraint de se placer en posture de suppliant (« je t'en prie ») pour obtenir un moment d'attention. La ville devient maîtresse; et son amant est sinon éconduit, du moins malmené, par une femme avide de liberté. C-La sympathie Enfin, plus qu'un amant, le poète peut être un cœur qui bat