Les Systèmes Bismarckiens

Université Pierre Mendès France Université Mohammed V (FSJES) Vieillissement, transition démographique et crise des systèmes de retraite: cas du Maroc Thèse pour l’obtention du doctorat es Sciences Economiques Présentée par : CHERKAOUI Mounia Les membres du jury : - Monsieur DUPUIS Jean-Marc, Professeur émérite, Université de Caen (Rapporteur) - Madame EUZEBY Chantal, Professeur, Université Pierre Mendès France (Grenoble) - Monsieur GUERRAOUI Driss, Professeur, Université Mohammed

permettre la création d' états slaves trop puissants à sa porte. Elle annexe, en 1908, la Bosnie-Herzégovine. La Grande-Bretagne qui veut garder le contrôle de la Méditerranée La France qui sourient la Grèce 2: les Alliances a/ le système bismarckien En 1888,à l'avènement de Guillaume II, la France est diplomatiquement isolée en Europe. Bismarck a réussi à placer l'Allemagne au centre des relations diplomatiques, profitant du désintéressement anglais pour l'Europe centrale. L'Allemagne

activités concernées, on peut retenir la classification des activités de Welfare proposées par François-Xavier Merrien : 1. Une intervention réglementaire de l'Etat afin d'assurer aux citoyens une certaine sécurité économique et sociale par le biais de systèmes de sécurité sociale. 2. Une volonté de redistribution par des transferts monétaires verticaux et horizontaux. 3. La volonté de l'Etat de fournir à la population une série de services et d'équipements collectifs à un coût très inférieur du marché

France se distingue des autres pays européens par son système social. En effet les dépenses sociales sont élevées en France car de nombreux risques sont couverts collectivement dans une logique d’assurance sociale. Au cours des vingt dernières années, la nature du système français de protection sociale s’est modifié Initialement « bismarckienne », fondée sur la relation professionnelle, la protection sociale française a évolué vers un système plus « universaliste » avec la création du RMI en 1988

salariat ( l'emploi d'un homme par un autre ) qui pour lui ne doit pas être la base définitive de l'économie et de la société française. Il ne l'admet pas, pour des raisons de justice sociale mais aussi pour des raisons économique. Il considère que ce système ( le libéralisme) n'est plus susceptible de donner à tous ceux qui produisent , l'impulsion, la volonté, la passion de produire et de créer qui sont indispensable pour redevenir puissant, prospères. Pour de Gaulle, le vieux libéralisme, ce n'est pas

années 1990 (II). I. Une harmonisation des politiques sociales. Les systèmes de protection sociale mis en place dans les différents pays européens surtout depuis la seconde guerre mondiale ont clairement comme objectif de donner à chaque citoyen les droits sociaux qui lui permettent, quels que soient les aléas de son existence, de continuer à se sentir membre de la société. On peut noter cependant que les systèmes mis en place, les risques couverts, peuvent être très différents de pays à

homogène (par exemple les salaires), il est plus correct de parler de disparité. Les inégalités peuvent être économiques (revenus, patrimoine), sociales (chômage, soins, espérance de vie...) ou culturelles (scolarisation, lecture, loisirs...). Dans un système social comme le nôtre, où les facteurs économiques jouent un rôle important, les inégalités sont le plus souvent cumulatives : une inégalité initiale de revenu engendre d'autres inégalités en cascade : qualité de logement, niveau de formation des

terme : tourisme, plus de chaque année 75M de visiteurs (paysages traditionnels). C. Un capitalisme français timide et peu concentré 6. Les défauts du système financier o. Une épargne considérable qui irrigue le monde… France = puissance financière. Système banquier pas aussi développé que le système britannique mais développement de grandes banques de dépôts qui développent grands réseaux de succursales. Grace au réseau bancaire dense, l’épargne se trouve mobilisée

et politiques du pays * Transformerait les classes en « masse » * Déplacerait le centre du pouvoir de l’armée à l’individu * Mettrait en œuvre une politique étrangère visant ouvertement la domination du monde * Il agirait selon un système de valeurs radicalement différent de ce que l’histoire avait connu * La terreur y serait un moyen de réalisation d’une loi du mouvement et serait portée à son paroxysme Raymond Aron, Démocratie et totalitarisme, (1965) : * Intervient ds

des valeurs, les changements dans la vie économique et sociale affectent ces lieux d’intégration et ces dispositifs. Au XXème siècle, dans les sociétés industrialisées, la cohésion sociale a été renforcée par la mise en place de systèmes de protection sociale. Ces systèmes ont débouché sur une véritable solidarité collective face aux aléas économiques et sociaux. Cette protection sociale a aussi un impact sur le fonctionnement économique et social de la société. I. La cohésion sociale et les