Les Trois Unites Andromaque

vraisemblance, expliquée plus haut, qui est à l'origine de toutes les règles du théâtre classique. « Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli / Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. » Ces deux vers de Boileau résument la fameuse règle des trois unités : l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). Ces règles poursuivent deux buts principaux. D'une part il s'agit de rendre

: • les chapitres sont très réguliers. Chacun d'eux contient généralement une action principale qui marque un déplacement dans le temps (une journée ou plus) et dans l’espace (vers une nouvelle destination). L’histoire s’étend sur un peu plus de trois mois (du 24 mai au 9 sep- tembre 1863), et se déroule dans plusieurs pays, sur la Terre et dans la Terre. La plupart des chapitres s’achèvent par une nuit de repos bien méritée pour les personnages ; • les protagonistes sont sans arrêt en mouvement

XVIIe siècle à nos jours Question (4 points) Que peut-on dire dans ces trois extraits de la relation entre maîtres et valets ? Vous répondrez à cette question en étant attentif à l’évolution de cette relation dans la comédie, de l’Antiquité au XXe siècle. Conseils de méthode pour la question - Lisez attentivement la question (en relevant les mots-clés et en réfléchissant à la réponse attendue) puis lisez attentivement les trois textes en y relevant les éléments qui vont vous permettre de répondre

de scènes par acte varie. L’action (l’intrigue) est issue de l’histoire ou de la légende ; les personnages sont généralement illustres et sont tourmentés par de fortes passions. La tragédie classique avait ses règles, dont la fameuse règle des trois unités (unité d’action, unité de temps, unité de lieu) : « […] Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli    Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. […] » Boileau, L’Art poétique, chant III. Les règles de la bienséance devaient être aussi

Eschyle, Sophocle et Euripide sont les principaux auteurs du théâtre grec. Leurs œuvres ont traité de grands mythes comme celui d’Œdipe, d’Antigone, etc… - Le théâtre médiéval : Au Moyen-âge, le caractère sacré des représentations se retrouve dans trois genres : les miracles, les mystères et les passions. Le mystère, du latin misterium, représentation, est le moyen de présenter au public la vie du Christ. Le déroulement du mystère est entrecoupé d’épisodes profanes non écrits (sortes d’intermèdes

exceptionnellement, I'emporte ; - la passion frustrée d'un homme dont la puissance rend la jalousie redoutable ; - un amour terriblement menacé ; - une trahison. Si on trouve une antinomie tragique, analogue à celle qui faisait le fond d'’’Andromaque’’, de ‘’Britannicus’’ et de ‘’Bajazet’’, entre un couple de jeunes gens sympathiques, tendres et vertueux, en butte à la passion d'un tiers tout-puissant, et cruel au besoin, qui veut le détruire faute de pouvoir se faire aimer, à cause d'une insurmontable

de P. Pasolini É. Jodelle, Cléopâtre captive E. Le Sueur, Clio, Euterpe et Thalie Pierre-Antoine Demachy, Le Louvre… Séquence 3 Racine et ses sources B. Flémal, Le Sacrifice d’Iphigénie J. Racine, Andromaque D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 Euripide, Andromaque ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE J. Racine, Andromaque TEXTE 2 J. Racine, Britannicus D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 Tacite, Annales TEXTE 3 J. Racine, Iphigénie D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 Eschyle, Agamemnon ANALYSE D’IMAGE TEXTE 1 HISTOIRE DES ARTS 37 37 38 39 40

II Scène III Scène IV Scène V • Acte troisième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V – Scène VI – Scène VII • Acte quatrième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V • Acte cinquième – Scène I – Scène II – Scène III • Andromaque • Adresse • Première préface • Seconde préface • Acteurs • Acte premier – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV • Acte deuxième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V • Acte troisième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV

JEAN-BAPTISTE POQUELIN, FILS DE FAMILLE Baptisé le 15 janvier 1622, Jean-Baptiste Poquelin est l’aîné d’une famille qui comptera cinq enfants. Il a dix ans à la mort de sa mère ; son père se remarie l’année suivante, en 1633, avec une femme qui mourra trois ans plus tard en mettant au monde une petite fille qui ne lui survit pas. Nous ne savons rien des réactions de Molière après ces morts successives, mais Harpagon est veuf et songe à se remarier et le seigneur Anselme passe pour veuf et souhaite lui

d'un rang social inférieur, avec qui il entretient des relations d'amitié. Dans la comédie, servante ou valet jouent ce rôle de confident. Oreste : Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle Ma fortune va prendre une face nouvelle. (Jean Racine, Andromaque, Acte I, scène 1, 1667)   « Oui », premier mot de la pièce, témoigne d'une conversation engagée, exprime une énergie qui va se confronter au conflit tragique.   IV- Le dialogue entre deux personnages secondaires : Deux confidents, deux domestiques