Les Valeurs Héroïques

seconde partie, son expérience de médecin. L’extrait suivant relate l’épisode où le personnage est confronté à la guerre, après s’être engagé sur un coup de tête. Personnage ordinaire, Bardamu transmet toutes ses émotions, loin de toute considération héroïque. On peut donc se demander quelle représentation de la guerre peut être traduite par un tel narrateur ? Nous verrons tout d’abord que Bardamu, antihéros, est le 1er témoin des combats ; ensuite, nous montrerons que ce regard de l’humanité bafouée

met en valeur la fameuse description des deux armées. Candide va assister à la grande bataille entre le roi de France et le roi de Prusse, travestis respectivement en roi des Abares et roi des Bulgares. Alors que ce texte apparaît comme un éloge de l’armée et du combat, l’ironie et le réalisme en font un violent réquisitoire contre la guerre. I. Un discours apparemment favorable à la guerre. Un registre épique au service de l’éloge. Occurrences en relation avec le héros : « héroïque « (l.

traditionnelle du héros, ,ce qui est  d’autant plus frappant que l'ensemble du récit est à la première personne. Meursault ne se voit attribuer aucuns caractéristiqyes du personnnage héroique. Il mène une vie tout à fait ordinaire et n'accomplit aucun exploit. Au contraire, il commet un meurtre, ce qui est loin d'etre un acte héroique. Peu d'informations sont donnés sur le personnage, il n'a même pas de prenom, aucune description physique n'est faite de lui et on connait très peu son passé. C'est un personnage

principal et celle du héros sont différentes. Finalement, le personnage principal se caractérise par ses actes. Mais alors fait-il toujours preuve d’héroïsme ? En effet, comme nous le verrons par la suite, les personnages principaux peuvent être héroïques tout comme ils peuvent être ambigu et de ce fait devenir le parfait opposé du héros. ------------------------------------------------- I) Les Personnages Principaux sont souvent des héros hors du commun. a) Le héros traditionnel au sein de

une vie ordinaire dans un cadre ordinaire ; Exemple : Patrice Mersault La Mort heureuse, Camus b) le héros négatif, porteur de valeurs anti-héroïques et en général antisociales, mais sans qualités « héroïques » ; Exemple : Madame de Merteuil, dans Les Liaisons dangereuses de Laclos c) le héros déceptif, un personnage ayant potentiellement des qualités héroïques mais qui n’en fait pas usage, les utilise mal, à mauvais escient, qui tend à perdre ces qualités, ou enfin qui se trouve dans un cadre

est à la fois évidente et problématique. En effet, toutes les cultures, présentes ou passées, utilise cette notion. Néanmoins elle semble avoir perdue de sa force et de son évidence. C’est pourquoi il est intéressant de se demander quelle est la valeur de cette notion traditionnelle et d’analyser ses métamorphoses depuis la mythologie jusqu’à notre temps, monde contemporain. On peut se demander si le héro existe encore ou bien si l’on doit se résigner à sa disparition et son impossibilité. I-

jours. Cette progression peut donc nous amener à nous demander si le personnage principal d'un roman est dans tous les cas un héros. Nous répondrons à cette problématique par le biais de deux parties. Dans la première, nous traiterons du personnage héroïque que l'on trouve dans certains romans ; dans la seconde, nous nous pencherons sur ces personnages qui reflètent la condition humaine. Un héros est, selon les cultures, un demi-dieu, un personnage légendaire, un idéal, un surhomme, ou simplement

appartient au courant littéraire épique. L’extrait est sujet de héroïsme, de piété chrétienne et de vertus guerrières de la chevalerie. Tout d’abord, « La mort de Roland » appartient au courant littéraire épique car le texte a des valeurs héroïques. Par exemple, le courage exemplaire du personnage Roland qui est retrouver dans cette citation : «Il en frappe le païen sur son heaume gemmé d’or, et lui fracasse l’acier, la tête, les os et lui fait jaillir les deux yeux hors de tête. » (Paragraphe

rappelle André Malraux, « le problème principal, c’est d’abord de pouvoir agir. On peut toujours dire qu’il existe une terre de la félicité. Cela n’a d’intérêt que si l’on peut prendre un bateau pour y aller »3. La volonté d’action doit obéir à des valeurs, à une ligne directrice qui répond à un idéal de vie pour l’homme, mais au préalable elle repose sur l’appréhension de la réalité. A l’inverse, l’épopée privilégie l’idéal et ses aspirations sur la réalité. Le héros épique doit combattre, mais l’issue

héros? Il faudra tout d’abord définir les termes héros et antihéros puis faire une analyse de Meursault. Quel équilibre existe t’il entre les valeurs morales du protagoniste principale et son absurdité ? L’opposition des valeurs morale et de l’absurdité de Meursault nous mène à nous interroger sur ces deux sujets. En premier temps il faudra analyser les valeurs morale du personnage, démontré son absurdité Si on remonte aux origines du vrai héros, on constate qu'il se distinguait par une qualité