Les Valeurs Héroïques

s’attache à dénouer les fils tissés depuis l’acte I. Ainsi il intéressant d’étudier comment Racine dans cette ultime scène permet à son personnage d’accéder à la grandeur héroïque et tragique. Après avoir démontré comment Bérénice devient l’exécutante du destin, il conviendra d’observer dans quelle mesure l’ultime sursaut héroïque que lui accorde le dramaturge fait d’elle une héroïne tragique.   I-Le metteur en scène du dénouement 1- Evocation de la situation passée - v.1491-1495 : Bérénice

nous conduit à quitter la perspective héroïque pour s’intéresser a ceux qui sont en marge de l'action épique (notamment les femmes). Les Inermes (=les sans gloire, ceux qui portent pas d'armes) offrent un nouveau regard qui va déconsidérer l'action épique, car ces inermes sont affectés par l’héroïsme destructeur des hommes et sont marqués par la douleur et la souffrance. Ces sentiments individuelles sont mis en scène par Ovide au détriment des actions héroïques glorieuses et collectives. Héroïdes →

dans cette guerre « deux millions de fous héroïque et déchaînés » il se contente de suivre le mouvement « fuite en masse » => aucun d’entre eux ne sort du lot aucun n’est héros. C’est donc sur le phénomène dans son ensemble qu'il apporte une critique : hommes transformés en hordes hurlantes ou en masses mouvantes et meurtrières, chefs apparentés à des faux braves capables de toutes les tueries, déchaînement généralisé de la violence. 3/Inversions des valeurs (lâcheté et courage) Traditionnellement

exemple Michael Jackson qui même décédé est resté dans nos mémoires ou l’abbé Pierre qui fit don de sa  vie par altruisme.  Selon moi l’être humain a besoin de s’identifier à un héros car il représente un idéal et incarne un certain  14    système de valeurs comme le courage, le sens du sacrifice,la liberté ou la justice. être le héros de  quelqu’un c’est incarner toutes les vertus aux yeux de celui ci et être l’objet d’une admiration excessive de  la part de cette personne.  Les médias actuels pa

confronté, réaliser des exploits héroïques, ne serait-ce qu'à son corps défendant. On peut considérer quatre types principaux d’antihéros : le personnage « sans qualités », l’être ordinaire vivant une vie ordinaire dans un cadre ordinaire ; le héros négatif, porteur de valeurs anti-héroïques et en général antisociales, mais sans qualités « héroïques » (en ce sens, Fantomas par exemple est un héros négatif mais non un antihéros, car il est porteur de qualités héroïques, mais au service du mal) ;

offrent des visions diversifiées des vertus héroïques. Nous observerons deux caractéristiques du personnage héroïque dans chacun de ces textes : l’engagement hors du commun des héros au service d’un idéal moral, puis leur puissance d’exaltation. L’extrait du Roman de Tristan et Iseut, ainsi que ceux écrits par Hugo et Constant mettent en scène des héros qui prônent la beauté morale par un engagement sans concession. Tristan, fier jeune homme aux valeurs chevaleresques, est présenté comme extrêmement

et voue un culte à la grandeur héroïque. Un climat comme celui du XVIIIe siècle, qui voit la décadence irrémédiable de l'aristocratie, et le développement d'une littérature satirique, ironique, contestant les valeurs établies, allait à l'encontre de la tragédie. Peut-être la tragédie, dans sa forme classique, ne pouvait-elle exister que dans une société dominée par les valeurs aristocratiques: honneur, gloire, absolutisme moral. Or, au XVIIe siècle, ces valeurs périclitent avec la montée en puissance

s’achève par le renoncement. Le passage que nous allons étudier se situe au début du roman, l'héroïne est présentée à la cour d'Henri II pour la première fois. Le lecteur la découvre également pour la première fois. Son portrait s'inspire du roman héroïque mais relève aussi du roman psychologique par l'importance accordée au portrait moral et surtout à l'analyse à laquelle se livre Mme de la Fayette pour expliquer les vertus dont est dotée son héroïne. Il s'agit d'étudier en quoi ce portrait de Mlle

caractérisé par son statut hors du commun, par les valeurs morales qu’il incarne et par l’emprise du destin sur sa vie. Par ailleurs, cette question, puisqu’elle propose une définition normative du personnage de roman (« doit-il »), suppose de s’interroger sur les critères au nom desquels une telle définition pourrait être établie : la réponse sera peut-être différente selon que l’on considère le plaisir du lecteur, la portée théorique de l’œuvre, sa valeur esthétique... Nous analyserons dans un premier

reprochent d'être trop formel et de ne pas développer l'esprit critique (Rabelais). En outre, l'un des défauts majeurs de cet enseignement est de ne pas se fonder sur les textes originaux, mais sur les commentaires qui en ont été faits. b. La mise en valeur de l'érudition Pour appliquer un retour vers les textes anciens, les humanistes ont repris ces textes ; ils ont une formation de philologues, de linguistes. Guillaume Fichet, Jacques Lefèvre d'Etaples, Guillaume Budé, Jacques Amyot sont les plus