Les Yanomami

mistaken. Those indigenous groups who suffer from depression, suicide, alcoholism, as the minister laments, are precisely those who have been dispossessed ot their lands — the Guarani of Southern Mato Grosso, for example —, not Amazonian groups like the Yanomami, a strong and happy people, precisely for having land that fi ts their vital and spiritual needs. The indigenous areas of Amazonia are the least deforested areas of the whole region; and they are the essential pieces in the process of juridical stabilization

valorisé et celui qui est dépourvu d’emploi est plaint ou déconsidéré, dévalorisé. • Rq : Dans certaines sociétés le travail n’est pas une valeur essentielle, Dans certaines sociétés, il n’est pas au centre des préoccupations, par exemple : Chez les Yanomami : le travail est limité au strict minimum, alors que les loisirs, jeux, activités spirituelles, sont considérées comme les seules activités dignes d’être vécues. Les valeurs spirituelles sont plus importantes que les valeurs matérielles. Chez les

aujourd’hui les dernières tribus nomades de la planète. Ils sont pour la plupart connu des ethnologues mais certains semblent encore n’avoir eut aucun contact avec le monde extérieur. Que ce soit les Makus de Colombie, les Awàs du Brésil ou encore les Yanomamis au Venezuela, tous ces peuples sont gravement menacés par l’accélération rapide de l’exploitation de ce grand réservoir qu’est l'Amazonie. Historiquement ils vivaient dans de petits villages mais ont tous été contraint d’adopter un mode de vie

renversement de perspective, devient un indésirable intrus. La politique du vide La disneylandisation de peuples longtemps dominés, assignés dans un folklore figé à destination des touristes, est universelle : Masaïs, Bushmens, Dogons d’Afrique, Yanomamis, Kayapos et Guaranis d’Amérique du sud, Dayaks de Bornéo, femmes girafes karens en Asie orientale, etc. Cette façon de ne tolérer l’autochtone et de le placer sur un piédestal que s’il accepte de rester à l’écart de la civilisation industrielle occidentale

au niveau national et fondée dès le XIII siècle avec la communauté chinoise fortement régionale et clanique, fondée sur des diasporas familiales. De plus, le rapport à l’autorité modifie cette structuration : les communautés d’Amazonie comme les Yanomami fondées sur des principes égalitaires, diffèrent fortement des communautés d’Equateur héritière des Incas, société fortement hiérarchisée. Dans les sociétés individualistes occidentales, il subsiste des manifestations concrètes de liens communautaires

dont  la  majorité  est  bilingue.  Certaines  personnes âgées ont appris le kari’ña en première langue et le parlent couramment, bien que  la plupart des Kari’ña, qui sont plus de 8 000, préfèrent s’exprimer en espagnol. Le sanima,  apparenté au yanomami, compte plus de deux mille locuteurs, mais très peu sont bilingues  dans la langue dominante espagnole.        Le tableau qui suit renvoie au nombre de locuteurs maîtrisant parfaitement la langue.  Dans  le  cas  du  kari’ña  et  du  sanima

victimes de ravage épidémique. Certaines des communautés ont perdu jusqu’au tiers de leurs habitants durant les premières années qui ont suivi à leur exposition à des agents infectieux tout à fait bénins pour les Brésiliens de l’Est. Aujourd’hui les Yanomamis sont le plus grand groupe d’Indien (photo p 27). Les premiers contacts sont souvent violents. Ainsi la construction de la route Périmétral Norte a entraîné des conflits armés avec plusieurs groupes d’indiens, dont les Waimiri-Atroari (à la

indígenas a sus territorios, dado que el derecho positivo moderno desconoce el derecho consuetudinario con el que los indígenas han regulado secularmente los usos, la ocupación y distribución de sus tierras. Tal es, por ejemplo, el caso de los indios yanomamis en los territorios de la Amazonia venezolana y brasileña. También han sido motivo de conflicto con grupos indígenas la tala indiscriminadas de bosque nativo, la extracción petrolífera o la construcción de embalses y represas (ver recuadro 1).

développement durable, CRDP d’Aquitaine. • VEYRET Y. et ARNOULD P (dir.), 2008, Atlas des déve. loppements durables, Autrement. 2. Sur l’Amazonie • DROULERS M., 2004, L’Amazonie. Vers un développement durable, A. Colin. • LE TOURNEAU F.-M., 2010, Les Yanomami du Brésil. Géographie d’un territoire amérindien, Belin. • http://www.deforestation-amazonie.org/ > la deuxième double page propose un premier exemple destiné à montrer d’emblée la problématique nécessairement composite du développement durable

monde restent encore de zones endémiques. Dans les régions d’Amériques, la maladie concerne aussi bien le Brésil, le Venezuela, la Colombie et l’Equateur que le Mexique et le Guatemala. Au Brésil, l’onchocercose sévit chez les indiens Makiritari et Yanomami qui vivent à proximité de la frontière vénézuélienne, près des rivières Auaris, Parima et Toototobi alors qu’au Venezuela, aux foyers du nord s’ajoute celui situé à la frontière brésilienne dans l’état de Bolivar et le Territoire fédéral d’Amazonas