Léthargie

pays natal qui faisait déjà partie de l’un des plus pauvres de la planète coula de manière fulgurante. Le taux de chômage augmenta de moitié en l’espace de quelques mois, et le taux de suicide suivit la même courbe. La population tomba dans une léthargie générale. Andreï et Natalia n’étaient alors que des pions, comme tous les autres, sur le grand échiquier de la vie. Pour survivre, le travail. Toujours plus de travail. La moindre heure supplémentaire, la moindre proposition devenait pour eux un

C'est elle qui nous apprend notre dépendance de Dieu. Quand les choses vont bien, nous nous faisons confiance pour tout régler par nous mêmes. La souffrance nous apprend (ou doit nous apprendre!!) l’humilité. De nombreux chrétiens vivent en léthargie jusqu'à ce que la tempête vienne se jeter contre leur maison, vérifiant par la même si elle est bien construite sur le roc, s'il ne faut pas revoir la fondation ou envisager de sérieuses réparations. Il faut le vent violent pour fortifier

qui ne visent pas moins qu’à un bouleversement des structures en place, des valeurs et des mentalités. Liberté de penser au lieu de la soumission, droit à la dissidence, tolérance : Voltaire en promouvant ces exigences, propres à sortit de leur léthargie des « esprits serfs », était taxé de rebelle par ses détracteurs. En refusant d’antiques soumissions, il restreint le champ du religieux, se rit du sacré. Sa démarche, qui mettait à mal des positions acquises, impliquait le sacrifice des absolus

les conseils de son ami Pierrot, de se « grouiller le cul » et de se reprendre en main, huit mois après la mort de sa copine. Il rase sa barbe,« enfil[e] un t-shirt propre (p. 15) et peut enfin « évaluer l'évolution de l'humanité durant [s]a léthargie » (p. 15). 11 se passe tout au plus un mois depuis la ren- contre de Sonia et la décision de Pierrot d'aller vivre avec elle. C'est sans doute au début du mois de mai, en se rendant chez sa propriétaire, que Julien est poursuivi par les trois

ainsi que la violence faite aux femmes.   Quelle attitude devant les problèmes de l’existence symbolise chaque personnage dans l'extrait suivant ? "Martin conclut que l'homme était né pour vivre dans les convulsions de l'inquiétude, ou dans la léthargie de l'ennui. Candide n'en convenait pas, mais il n'assurait rien. Pangloss avouait qu'il avait toujours horriblement souffert; mais ayant soutenu une fois que tout allait à merveille, il le soutenait toujours, et n'en croyait rien."         Face

dernières strophes forment un tout. La troisième est le prolongement de la seconde. Elle constitue une ouverture, comme une « Élévation » 13. Le poète lévite en apesanteur au-dessus d’un monde transfiguré. Ces deux strophes ont en commun une entrée en léthargie. Cette torpeur est soulignée par l’abondance des voyelles nasalisées qui créent un effet de lenteur, de voile, d’assourdissement. Les teintes finales « D’hyacinthe et d’or » connotent la liturgie catholique pour suggérer cette aura mystique qui recouvre

migration massive des habitants de Riesa. Grâce à une coopération avec un producteur souabe de pâtes alimentaires, la production traditionnelle des pâtes de Riesa a pu être poursuivie. Dans le milieu des années 90, la ville se bat contre la léthargie grandissante avec un concept quelque peu extraordinaire ! Grâce à l’établissement d’une grande salle polyvalente appropriée au sport, aux concerts de rock ou de pop, aux expositions, aux soirées musicales de jazz ou encore aux concerts classiques

marque la difficulté à l’exprimer : «Est-ce qu'on va se mettre / À tuer des enfants?» le «on» soulignant une responsabilité collective de la population entière, thème souvent repris par Victor Hugo dans “Les châtiments”, quand il accuse le peuple de léthargie ou de compromission. Avec «Ah ! mon Dieu ! on est donc des brigands !», on trouve une incorrection du langage familier bien que Victor Hugo, très respectueux de la syntaxe, évite presque toujours les solécismes, même quand il reproduit le parler

enfants et de se réfugier dans la partie «autorisée» de la ville. Pendant plusieurs années, la famille a vécu dans des caves, des appartements vides qui n’avaient ni eau, ni gaz, ni électricité. Les longues journées passées à attendre («c’était la léthargie») étaient ponctuées par le rituel des repas distribués par les organisations humanitaires. Pendant les années de guerre, elle a fait vivre sa famille grâce à l’aide fournie par les ONG envers qui elle se sent encore aujourd’hui reconnaissante. Une

( Qui a un rapport avec le lesbianisme) enflammé et mortifère. Depuis l’arrivée au château de Carmilla, un mal étrange se répand comme une traînée de poudre dans la contrée. De nombreuses femmes décèdent, après avoir sombré dans une mélancolie extrême. Cette inquiétante léthargie frappe également Laura. Ce supplice lui a été infligé par Carmilla, qui est en fait une vampire avide de sang frais, la comtesse Mircalla Karnstein, que l’on croyait morte depuis un siècle et demi. La nuit venue, elle profite de la naïveté de jeunes