Lettre De Poilus

la loi de 1913, qui fait passer la durée du service militaire de 2 à 3 ans, Marcel Gromaire passera 7 années sous les drapeaux. Il se bat en Alsace puis à la Somme et se blesse en 1917. Il participe en 1917 aux mutineries et a la protestation des poilus par des dessins dans les journaux des tranchées comme dans le journal anarchiste Le Crapouillot fondé par Jean Galtire Boissière en 1915. -Marcel Gromaire appela la première guerre mondiale « l’ordure de la guerre ». Il est marqué par cette guerre

sont payées deux fois moins que les hommes doivent se débrouiller sans le salaire de leurs maris pour subsister. Malgré la censure du courrier, les lettres des proches permettent aux soldats de tenir bon et de leur rappeler pour quelles raisons ils se battent: défendre leurs familles de l’ennemi sans pitié. Ces idées ancrées dans la tête des poilus n’ont pas fait leurs chemins seules. En effet le gouvernement lance une propagande importante, surnommé «bourrage de crâne» qui vise à maintenir le moral

Duval dont le père est un poilu de la Grande Guerre, comprend le désarroi de ses parents devant la défaite. Avec un groupe de copains, ils souhaitent à leur tour résister à la contrainte.   L’engagement Son premier acte « officiel » de résistance a lieu en octobre 1941 au profit du réseau Hector. Jeune ouvrier menuisier, il doit poser des portes de cellules au sein de la maison d’arrêt de Caen et profite de cette introduction dans le milieu carcéral pour passer des lettres au responsable local du

En 1915, la guerre de mouvement se transforme rapidement en guerre de position. Le conflit devient une guerre totale. Sur le front, les morts sont nombreux et les soldats survivants vivent sans hygiène ce qui leur vaut leur surnom de « poilus ». Leurs lettres subissent la censure d’État. Épuisés par la guerre, ils multiplient les désertions et les mutineries. Les femmes remplacent les hommes à leur travail à l’arrière. L’État transforme son économie en économie de guerre. Les populations sont rationnées

l’absence des poilus Les poilus sont au début du siècle les grands oubliés. L’histoire ne fait pas cas de leurs expériences au combat. Les historiens se sont concentrés sur le déroulement de la bataille, les responsables et les conséquences de la guerre. Mais qu’en est-il des combattants ? C’est un paradoxe étonnant, certains historiens ont connu les tranchées et pourtant ils ont refusés de consacrer ne serait ce qu’une sous partie de leurs travaux aux combattants. Pierre Renouvin, poilu et amputé

un poème est consacré au femme qu'il a aimé La colombe symbolise : l'amour (oiseau symbole de la déesse Aphrodite/ Vénus) la paix (colombe de la bible après le déluge) l'âme la pureté (oiseau blanc des symbolistes) →symbolise les lettres d'amour entre les poilus et leur fiancés (colombe) « douces figures poignardées » métonymie de la femme aimée La colombe par les noms des jeunes filles qu' A a aimées avant la guerre (manière de dire que le guerre coupe les relations avec les femmes). L'écriture

Alfred Réau écrivait des cartes à sa famille, il était triste et déprimé de voir tant d’hommes blessés et morts au combat. Un an plus tard, dans une carte, il déclara que ce n’était par une guerre mais « une boucherie ». C’était l’un des seuls poilus de la famille à écrire qu’il est autant déprimé de voir tous ces massacres alors que les autres ne parlaient que des lieux où ils s’étaient installés ou de ce qu’ils faisaient sans laisser paraître le moindre sentiment de déprime ou de tristesse.

le sentiment d’embourbement dans lequel se trouvent les soldats, la menace sourde de la mort partout présente, et un espoir diffus de voir le bout du tunnel et la fin des combats. Ainsi, l’observateur du dessin est plongé au coeur d’une tranchée de poilus (soldats français) : le point de vue est celui d’un homme assis au fond de la tranchée, et qui fait face au goulot déployé par celle-ci dans la terre. Le point de fuite permet de donner un effet de perspective vertigineux, le boyau semblant se poursuivre

Histoire : les soldats étant partis à la guerre étaient principalement des ruraux. L’univers des tranchées : Quand on vit dans un monde si abominable on commence à se créer une bulle. Poilus : on ne se rase pas – symbole de virilité L’enfer des tranchées : on passait des rations d’alcool avant l’attaque. p 82 Ceux qui ont vécu l’attaque a l »avant des tranchées se sentent très incompris par l’arrière ils ont un profond mépris car ce sont des « profiteurs de guerre » p 85 « bourrage de crâne » :

écran géant. Le rapport d’échelle joue la démesure du récit, avec pour fil conducteur le témoignage épistolaire d’un vétéran français, Prosper lut par une voix off. Prosper est envoyé à Verdun comme tant d’autres poilus et il n’a laissé d’autres traces de son existence que quelques lettres envoyées à sa mère qui nous émeuvent tout au long de l’histoire contée : « Plus on meurt souvent, plus on vit intensément ». Ainsi la guerre des tranchées est recrée avec beaucoup de réalisme. Disposition sur