Lettre De Poilus

Lettres de poilus René Jacob : René Jacob a été tué à Verdun en 1916. Il était fils de charron et lui-même boulanger à Bussy-en-Othe dans l’ Yonne. Il laissait derrière lui sa femme Lucie, et trois enfants dont l’aînée avait huit ans. René Jacob s’adresse à son journal de bord, il consigne son dégoût face au champ de bataille. L’auteur commence par des questions rhétoriques, il décrit ainsi sont impuissance à dire se qu’il voit : l’horreur des zones de conflits raconté de manière très cru

Lecture de deux lettres de poilus (Guy et Emile) Eléments de réponses Lettre n°1 : I La situation de communication : 1. Où et quand la lettre a-t-elle été écrite ? La lettre a été écrite le 23 septembre 1915, sur le front, « sur un champ de bataille » (l.17) 2. D’après sa biographie, quel âge Guy a-t-il quand il écrit cette lettre ? Il a 21 ans. 3. Quel est le lien de parenté entre Guy et le destinataire ? Paul, le destinataire de cette lettre, est son beau-frère. 4. Notez

Dimanche 26 Décembre 1915 Ma chère épouse, Il m'est arrivé quelque chose d'extraordinaire il y a quelques jours. Des moments irréels qui nous ont fait oublier à mes camarades et moi l'enfer de cette guerre. Car c'est vraiment l'enfer, nous vivons et nous combattons dans de terribles conditions. Je vais bien ne t'inquiète pas, mon aimée, mais la vie est dure dans les tranchées : il y a le bruit incessant des obus qui éclatent à proximité, mêlé aux cris de douleur des soldats. Nous vivons dans

Affiche du 17e Congrès du PCUS de 1934. DIAPORAMA 1: Ce document est une affiche de propagande. La propagande est une action exercée sur l'opinion pour influencer des personnes de façon à endoctriner ou embrigader une population et la faire agir et penser d'une manière voulus. L'affiche date de 1934. Son auteur est Denu Danopykob. Le commanditaire de cette affiche est le parti communisme à l'occasion de son 17e congrès et elle et destinée au peuple soviétique. DIAPORMA 3: Cette affiche

au front et fut fait prisonnier à Tabure le 21 mars 1918. Il fut mlibéré de son camp de prisonniers et répatrié le 15 décembre 1918, puis démobilisé le 8 août 1919. Étienne Tanty était caporal à la fin de la guerre. Il devint ensuite professeur de lettres et de latin. 2 novembre 1914 Je ne sais pas l'heure, je ne siaas plus l'heure, je n'ai plus la notion du temps autrement que par le soleil et l'obscurité. Il fait grand jour et beau jour, le ciel d'automne est lumineux, s'il n'est plus bleu. Je

Bataille de la Marne Ma chère mère, 25/4/1916 La vie au front m'est presque insupportable. La seule chose qui me fait tenir ce sont ces lettres. Je te l'envoie dans l'espoir de jours nouveaux. Voilà plusieurs mois, depuis mon dix-huitième anniversaire, que je suis parti sur le front. Combien de temps cela fait-il exactement ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Depuis mon arrivée nous avons subi assez peu d’attaques mais celle à

pense que vous m'attendrez, je serais triste si un autre garçon avait pris la place que vous m'aviez réservée dans votre coeur avant mon départ. Puisque c'est par lettre, j'ose Marie vous dire je vous aime et je vous aimerais toujours. Ne vous inquiétez pas, je fais très attention à moi et vous, prenez soin de vous. J'espère que ma lettre vous arrivera et que la prochaine qui viendra de moi, sera pour vous annoncer ma permission. Qu'elle plaisir sera pour moi de vous prendre la main et de vous murmurer

 Ma chère, J'ignores si cette lettre arrivera jusqu'à vous...Certaines de nos lettre n'arrivent jamais. Avant que je vous raconte mes aventures,ma tendre Marie, promettez-moi de ne pas verser une seule larme. Depuis quelques mois, nous vivons l’enfer. S'entassent à quelques mètres de la les cadavres de soldats , qui se mêlent à la boue gelée d’un champ de bataille lunaire et déserté. Nous sommes tout pâles, maigres, pouilleux et sales. Il m'arrive de ne plus sentir mes

pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. S'il te plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m'a coûté mon pied gauche et ma blessure s'est infectée. Les médecins disent qu'il ne me reste que quelques jours à vivre. Quand cette lettre te parviendra, je serai peut-être déjà mort. Je vais te raconter comment j'ai été blessé. Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d'attaquer. Ce fut une boucherie absolument inutile. Au début, nous étions vingt mille. Après avoir passé

Le 30 décembre 1914, 6 h du matin Ma chère Zéline C’est de la tranchée que je t’écris au milieu d’une fusillade et d’une canonnade ininterrompue et indescriptible les balles nous sifflent aux oreilles et viennent s’étaler à nos pieds. Les obus passent sur nos têtes et parfois éclatent à quelques pas de nous. Depuis que je t’ai quitté je n’ai pu dormir une heure, je suis harassé. L’ennemi a là en face la tranchée à une dizaine de mètres et on s’entend causer parfaitement. Je fais des mines