Lettre Du Voyant Baudelaire

présenté. L’invitation au voyage de Charles Baudelaire L’auteur : Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). « Dante d'une époque déchue »2 selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme . il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que

c un bateau ki n'existe pa Ce poème peu fair office de suite au "poètes de sept ans", application de l'art poétique (c.f. lettre à Paul Demeny) Bateau: métaphore de la fuite, du voyage Ivre: ivresse, sens large: "état d'une personne en proie à une très forte émotion". Elle peut être la conséquence du "lent dérèglement de tous les sens" ou être une référence à Baudelaire qui écrit dans le Spleen de Paris en 1869: "Il faut être toujours ivre. Tout est là. C'est l'unique question. Pour ne pas sentir

Baudelaire : L'Albatros Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid

Charles Pierre Baudelaire, n' ' Paris le 9'avril'1821 et mort le 31'ao't'1867 dans la m'me ville, est un po'te fran'ais. Baudelaire se vit reprocher son 'criture et le choix de ses sujets. Il ne fut compris que par quelques-uns de ses pairs. Dans Le Figaro du 5'juillet'1857, Gustave Bourdin r'agit lors de la parution des Fleurs du mal': ''Il y a des moments o' l'on doute de l''tat mental de M. Baudelaire, il y en a o' l'on n'en doute plus'; -'c'est, la plupart du temps, la r'p'tition monotone et

Goncourt• Émile Zola• Jules Vallès• Maupassant• Barbey d’Aurevilly• Lautréamont• Villiers de l’Isle-Adam• Huysmans Le Parnasse, « l’art pour l’art  Auteurs :• Théophile Gautier• Théodore de Banville• Leconte de Lisle Le symbolisme Auteurs :• Charles Baudelaire• Paul Verlaine• Stéphane Mallarmé• Arthur Rimbaud• Jules Laforgue XIXe siècle Romantisme Drame romantique Réalisme Symbolisme Naturalisme | 1802 Concordat avec le Pape 1804 Napoléon Ier 1815 Louis XVIII 1822 Lois sur les libertés

mythologies dans la littérature française, 1969. 7) Poésie et magie : On dépasse le rôle utilitaire : il y a une puissance du poème. Parler c’est nommer, exercer un pouvoir sur les choses, sur l’autre. Cf. « sorcellerie évocatoire », Baudelaire. Cf. Michaux et ses Epreuves, Exorcismes ( 1944) Il y a un pouvoir dominant de la parole poétique, un pouvoir conjuratoire de la violence, qui entre Eros et Thanatos, permet de transformer la réalité médiocre en redonnant la toute puissance

poétique. Baudelaire écrit à propos de la ville de Paris « Tu m’as donné ta boue, j’en ai fait de l’or ». La création poétique est ainsi comparée à une métamorphose : la laideur devient beauté. Le poète explore et dévoile au lecteur les faces cachées du monde et des choses : c’est un voyant. Rimbaud l’affirme dans Lettre du Voyant : « Je dis qu’il faut être voyant, se faire voyant. Le poète se fait voyant par un long, immense et déraisonné dérèglement de tous les sens. ». Le poète voyant révèle le

éternelle.) Deuxième piste : d'autres conceptions de la poésie ? • Décrire : le poète latin Horace compare la poésie à la « peinture ». • Recréer le monde ou créer un monde nouveau. • « Dévoiler » les faces cachées du monde et des choses (le « voyant »). • Créer un nouveau langage en travaillant ou jouant avec les mots. • Mettre en valeur des idées, qui sont exprimées avec plus de force, défendre des idées politiques ou sociales : c'est la poésie engagée. Pour réussir la Dissertation : voir

surtout chez les romantiques mais aussi chez les poètes des courants suivants, est celui de l'amour. Les femmes inspirant cet amour, dans le bonheur ou dans la souffrance, sont parfois devenues de véritables muses, comme Jeanne Duval pour Charles Baudelaire ou Elsa pour Louis d’Aragon. Guillaume d’Apollinaire, dans Le Guetteur Mélancolique, criera la souffrance de ne pas être aimé et apostrophe "ô mon cœur". Les Sonnets de Louise Labbé sont également inspirés par une déception amoureuse.  Le poète

Poétique de Paul Verlaine, est lui une belle démonstration de l’impair, un rythme encore différent. Le mètre est plus long, les rimes sont embrassées, mais comme il le dit, tout cela n’est que « De la musique encore et toujours ! ». Quand à Charles Baudelaire, dans son poème Le Serpent qui danse, il joue sur la structure et les allitérations pour nous rappeler le son du serpent. Les techniques permettant aux poètes d’ajouter musique et harmonie à ces œuvres sont multiples, mais ils ne se contentent pas