Lettres Persanes Bon Sauvage

thématiques sont : la tolérance, la liberté, l'égalité, l'altérité, le bon sauvage, la passion et l'amour. - Toutes les idées et pensées de ce siècle sont regroupés dans l’Encyclopédie publiée de 1751 à 1772 sous la direction de Diderot et d’Alembert. - Les registres qui dominent sont le registre polémique, satirique et lyrique. - Les genres dominants sont le discours, le dialogue (argumentatif et délibératif), la lettre, la critique, le pamphlet (satire violente), l'essai, le conte philosophique

Charles Perrault, « Les Fées », Histoires ou contes du temps passé avec des moralités, 1697.   Texte A : La Fontaine, « À Monseigneur le Dauphin », Préface aux Fables, 1668. MONSEIGNEUR,   S'il y a quelque chose d'ingénieux dans la république des lettres, on peut dire que c'est la manière dont Ésope1 a débité sa morale. Il serait véritablement à souhaiter que d'autres mains que les miennes y eussent ajouté les ornements de la poésie, puisque le plus sage des anciens a jugé qu'ils n'y étaient pas inutiles

Supplément au voyage de Bougainville, qui est un dialogue entre A et B c’est un conte philosophique. Cette œuvre est conçue comme un dialogue opposant deux façons de penser, de vivre. Il soulève également le problème du colonialisme et célèbre la vie sauvage par rapport à l'homme civilisé qui est ici dénigré. Puis Diderot souligne l'opposition entre deux nations et les qualités des tahitiens devant les défauts de la culture blanche. Pour cela il intègre des personnages fictifs dans son texte pour faire

rejettent pas tout à fait les conventions de la religion, la plupart renonçaient à l’idée chrétienne que le mal est inhérent à l’homme et que celui-ci est intellectuellement faible. Ils substituaient à cette idée celle de l’homme qui est essentiellement bon tant qu’il est guidé par la raison. Beaucoup s’adaptaient strictement aux lois de la nature et à l’idée de liberté et sont devenus radicalement athées. Ceux qui croyaient encore en Dieu n’ignoraient quand même pas la valeur de cette nouvelle raison

une carte du monde : les spécialistes estiment que plusieurs milliers de communautés utopiques existent encore aujourd’hui dans le but commun de mener sur terre une vie meilleure.  Le communisme, décrit par Karl Marx (1818-1883), n’en est-il pas un bon exemple?   L’utopie n’est rien de moins que le moteur du progrès, idéologie dont elle est indissociable.  Grâce à cette forme d’idéal, les hommes peuvent à la fois dénoncer les travers de leur temps et nourrir des espoirs pour des lendemains meilleurs

autres, froides, agréables à boire, sont propres à entretenir la santé. Les insulaires s'appliquent à toutes les sciences, et particulièrement à l'astrologie ; leur alphabet se compose de sept caractères, mais dont la valeur équivaut à vingt-huit lettres, chaque caractère primitif étant modifié de quatre manières différentes. Les habitants vivent très longtemps ; ils parviennent ordinairement jusqu'à l'âge de cent cinquante ans et sans avoir éprouvé de maladies. Une loi sévère condamne à mourir tous

l’épistolaire Première partie Perspectives historiques Quel est l’intérêt des lettres, comment les étudier ? – Aborder la triple dimension : historique, sociale et littéraire. Les origines Epistolaire du grec > epistellein  sens de « envoyer à », par extension « tout ce qui concerne la lettre ». Parler d’épistolaire, c’est parler d’un genre d’écriture par lettre. Il s’agit donc de comprendre l’articulation d’une pratique d’écriture, dont l’objectif est de communiquer

pas prétendu se substituer au gouvernement ou à l'Église; sa classe dirigeante est restée imprégnée de puritanisme et s'est plus préoccupée commerce que de philosophie : elle s'est satisfaite des acquis de sa révolution de 1689. Voltaire dans les Lettres anglaises, Montesquieu dans l'Esprit des lois ne sont à proprement parler ni républicains ni démocrates. Voltaire a vu l'Angleterre, rapidement; il a surtout lu John Locke, le théoricien de la révolution de 1688, qui fait l'éloge de la monarchie constitutionnelle

donc la capacité de juger, de distinguer le vrai d’avec le faux, le bien d’avec le mal....Kant s’inscrit dans la continuité de Descartes, lequel, en digne rationaliste et humaniste qu’il est, pense que “Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. Mais ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, le principal est de l’appliquer bien ”(Discours de la Méthode, I). Mais à la différence de Descartes, Kant ne pose pas le problème de la méthode, càd du “droit chemin” à suivre pour bien user de sa raison

étranger porte un regard très sombre et critique sur notre société matérialiste et nous incite à mettre à distance ce désir d'obtenir et d'accumuler des richesses qui n'ont rien d'essentiel et ne sont que de « fausses nécessités ». Avec un certain bon sens, les habitants de la Bétique pointent un paradoxe éloquent : « Peut-on nommer bien un superflu qui ne sert qu'à rendre les hommes mauvais ? » La simplicité de ce peuple utopique nous pousse à porter un regard distancié et critique sur notre monde