Lettres Persanes Xcii

LETTRES PERSANES (Montesquieu) Lettre 30 dans son intégralité : Une critique de la société parisienne Plan I Un récit anecdotique 1. Un Persan selon les apparences 2. Transition 3. Un vrai Persan II Le jeu de l’apparence et de la réalité 1. Double aspect mis en valeur par le champ lexical de la vue 2. Mise en évidence de l’apparence 3. Mise en évidence de la réalité III L’enseignement de la lettre 1. La Critique des Parisiens 2. La Critique d’un comportement peu réfléchi

avocat. [8] Relation avec les autres. [9] Mon affaire.   Texte 2 : Lettres d’une Péruvienne, XXXIV, Françoise de Graffigny (1747). Les Lettres d’une Péruvienne furent au milieu du XVIIIe siècle un vrai succès de librairie. Elles connurent plus de quarante éditions en cinquante ans et furent traduites en cinq langues. Reprenant la veine exotique et le style épistolaire employés par Montesquieu dans Les Lettres persanes, (1721) Madame de Graffigny dénonce les travers de la société sous la plume

des Romains dans la religion. 1717 Montesquieu se passionne pour les sciences. Il devient membre de l'Académie des sciences de Bordeaux, et rédige de nombreux traités de physique et de médecine. 1721 Montesquieu publie anonymement les Lettres persanes, un roman épistolaire, l'un de ses chefs-d'œuvre, à Amsterdam, probablement pour lui éviter de compromettre sa réputation de magistrat. Le succès de ce roman audacieux ouvre à Montesquieu les portes des salons parisiens, notamment celui de l'influente

articles les plus connus sont l’article COLLÈGE, dirigé contre le système d’éducation jésuite (t. III, 1753), l’article DICTIONNAIRE, auquel Diderot répond par l’article ENCYCLOPÉDIE, et l’article GENÈVE (t. VII, 1757), auquel Rousseau répond par la Lettre à D’Alembert sur les spectacles (1758). Rousseau (1712-1778) participe d’abord à l’Encyclopédie par amitié pour Diderot avec qui il connaît une véritable communion intellectuelle avant de se brouiller avec lui. L’article le plus important de Rousseau

le conte à l’envers. Ce sont les êtres venus d’ailleurs qui sont les portraits des humains. Le détour par l’exotisme permet de la même manière de contourner la censure et d’éduquer les lecteurs. Par exemple, dans les Lettres persanes, Montesquieu fait parler deux étrangers, deux Persans qui découvrent la France. Mais là aussi, il y a une forme de double énonciation. Implicitement, Montesquieu émet ses propres critiques sur la société française de son époque. Le conte philosophique est donc un récit

différents régimes politiques qui se sont succédés dans l'Histoire. L'auteur, grand savant et philosophe du siècle des Lumières, fut aussi magistrat à Bordeaux, mais il est surtout connu pour des ouvrages tels que De l'Esprit des Lois ou Les Lettres Persanes, qui ont éveillé l'esprit critique des hommes du XVIIIe siècle. Dans cet extrait du livre 15, l'auteur se feint d'être l'avocat de l'esclavage des noirs. Il propose ainsi en neuf paragraphes bien séparés, neuf arguments. Cependant une lecture

Ainsi un regard plus directe s'offre au lecteur par un personnage inconnu de la société dans la quel il arrive et qui est celle du lecteur. Dans Les Lettres Persanes de Montesquieu deux seigneurs persans entretiennent un voyage d'étude en France et entretiennent une relation épistolaire avec le peuple persan qu'ils ont quitté. Dans ces lettres tous les sujets sont traités par rapport au monde de l'occident : politique, religion, économie, morale... et ils rapportent le ridicule de cette société

certain émerveillement, et ressentir l’envie de poursuivre la lecture de son livre. Par cette stratégie, l’auteur parviendra à faire passer d’une façon plus aisée au cours de la lecture l’opinion qu’il prône. Parues lors du siècle des Lumières, Les lettres Persanes, sont l’objet d’une illustration du point de vue de Montesquieu, en racontant l’histoire fictive des Troglodytes, ce peuple barbare, s’apparentant plus à des bêtes qu’à des hommes, et vivant en totale anarchie finirent par s’entretuer à force

du combat : « combattirent », « armes », « cri de guerre ». Condorcet qualifie les philosophes de combattant car de par leur engagement contre les oppressions religieuses : Montesquieu critique les oppressions faites aux Protestants dans les Lettres persanes ou Voltaire prenant la défense des victimes de l’intolérance religieuse, affaire Calas ; morales : ainsi Voltaire donne au fanatisme religieux le nom de « l’infâme » ; et politiques dans De l’esprit des lois rédigé par Montesquieu les philosophes

supposer que le tout renvoie à toutes les libertés, tous les objectifs que se fixe la division des pouvoirs. Par cette distinction des trois pouvoirs que Montesquieu nous propose dans cet extrait, nous pouvons reconnaitre sa volonté, depuis les lettres persanes, d’établir une forme de régime mixte pour éviter le despotisme. Nous avons vu dans cette première partie l’impérative nécessité d’une distinction claire et rigoureuse des trois pouvoirs dans l’organisation de la vie politique de l’Etat libre