Libertinage Et Perversion De La Liberté

II. Le libertinage dans l’œuvre de Diderot, Jacques le Fataliste et son maître. 1) Le libertinage d’esprit dans Jacques le Fataliste et son maître - lecteur fictif reproche de «  débiter des contes obscènes » > narrateur rétorque que le plaisir sexuel est non seulement légitime mais aussi «  si naturel, si nécessaire et si juste ». Jacques, qui partage son avis, explique qu’en vertu de ce principe, les lois religieuses sont incompatibles avec les lois naturelles et que si les moines «  embrassent

femme. Dans toute cette lettre Valmont va instaurer un jeu de double sens pour tourner en ridicule la présidente qu’il veut séduire. Cette épitre nous montre un Valmont en écrivain remarquable, maitrisant sur le bout des doigts la rhétorique du libertinage. Mais l’écriture agit aussi comme un révélateur sur le personnage et nous dévoile ses faiblesses. La lettre sacrilège de Valmont présente donc à la fois l’aboutissement de la réussite du langage libertin, mis au service de la « conquête » d’une

observer de plus près sans fausse pudeur ce qu’il voit sur internet. Avant, les films porno était plutôt généraliste et contrôlé, en colonisant internet la pornographie est devenu plus ciblé on y trouve tous fantasme bien sûr, mais aussi toutes les perversions. De sites sont entièrement dédié à l’urophilie à la zoophilie, à la double pénétration anal, au viol, mettent en scène des obèses, des anorexique, des vieux, des femmes enceintes non seulement le vocabulaire utilisé est ultra violent mais ces images

parodie des romans de chevalerie et de l’amour courtois. © HATIER 2009 2 Les métamorphoses du roman : XVIIe-XVIIIe siècles Un espace de liberté. Si le XVIIe siècle, marqué par le classicisme, voit le genre du théâtre, et en particulier celui de la tragédie, s’épanouir, le roman, déconsidéré parce que frivole, devient toutefois un espace de liberté au cœur du mouvement baroque. Le roman précieux. Le « joyau du Grand Siècle », La Princesse de Clèves (1678) de Madame de La Fayette, est considéré

des Lumières. Laclos décrit le monde dans lequel il vit, et reflète les mœurs et les préjugés de son temps, à travers le duel de deux aristocrates manipulateurs, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, qui sont tous deux libertin. Le libertinage, c’est aussi de nouveaux codes, une nouvelle façon de penser, d’écrire. La vie en société est présentée comme un jeu de dupe dont les libertins maîtrisent les codes et enjeux. La séduction y est un art complexe ; la femme est identifiée comme une

l’amour du prochain quel qu’il soit, or cette attitude n’est visiblement pas celle de l’intolérant, celui qui ne supporte pas les autres. Ces défauts sont caractérisés comme des «vices». Cela signifie que ce sont des maux moraux compris comme des perversions de la bonté naturelle des hommes. Locke pose une difficulté en disant qu’«il est presque impossible qu’on soit jamais délivré à tous égards». Plus haut, Locke parlait de «passion» or une passion est un affect que l’on subit passivement et auquel

appris que Mme de Volanges, qui connaît son libertinage (mais pas celui de Mme de Merteuil), I'a dénoncé auprès de Mme de Tourvel (lettre 9), il accepte d’obéir à la marquise afin de se venger lui aussi de Mme de Volanges : il poursuivra de front les deux projets. Mais Mme de Merteuil est agacée par l’intérêt qu’il porte à Mme de Tourvel («Déjà vous voilà timide et esclave ; autant vaudrait être amoureux»), et lui rappelle les principes fondamentaux du libertinage, lui en proposant une illustration en

ou dans la sexualité, pour éviter de se poser trop de questions ou d’obtenir des réponses dérangeantes, certains médecins et thérapeutes préfèrent les explications scientifiques. Ils ignorent « l’alchimie de l’amour », « l’érotisme » ou le « libertinage », ils parlent de biochimie et d’anatomie réduisant ainsi les maux de l’amour à de l’hormonologie et à la maladie. Ces corps de métiers pratiquent une certaine censure voire une répression de la sexualité. Ils ne sont malheureusement pas les

libertin « délicieux » « plaisir ». contresens sur la vertu: « pas tant de mérite »: pour V, vertu => plaisir physique, orgueilleux: la bonne action n'est pas désintéressée. La vertu doit entrainer un plaisir moral, tourné vers l'autre et pas vers soi. Perversion des valeurs morales. 2) … sont des expressions de son caractère libertin.... Suite de la mise en scène hautaine de V: « je... payer » s'oppose à « ces pauvres gens ». Les récompenses pour lui avoir donné une jouissance: « le plaisir qu'il venaient

Les Liaisons dangereuses ont pu être présentées par Jean Rousset comme une « Héloïse renversée1 » : ce roman « s’inscrit en marge de Julie et du livre v de l’Émile, dans le prolongement des réflexions de Rousseau sur la femme naturelle et sa perversion dans la civilisation parisienne de son temps2. » Les innocentes Cécile et Mme de Tourvel empruntent des traits à Julie tandis que les élans amoureux semblent répartis entre Danceny et Valmont. La marquise de Merteuil se moque quant à elle de