Libéralisme 1848

lui la légitimité politique a un fondement contractuel, cela veut dire que tout le monde doit être d’accord, et non pas divin. John Locke (1632-1704), le Traité du gouvernement civil. Il reste célèbre et est considéré comme l’un des pères du libéralisme économique et politique et aussi du courant Jusnaturaliste (le Droit positif est le Droit tel qu’il est. Ce Droit doit être soumis, subordonné au Droit naturel. C’est un ensemble de valeur que le Droit positif doit respecté.). pour John Locke, le

résistance et mouvement porte sur la réforme du suffrage censitaire, et l’abaissement du seuil pour être électeur et éligible. Mais on peut dire que ce sont les hommes de la résistance qui sont aux affaires de 31 à 48. Si l’on excepte la seule année 1848 (entre la chute de Louis Philippe en février et l’élection de Bonaparte en décembre), les républicains, qui précisons-le ne forment pas un parti organisé mais une tendance de l’opinion et un groupe parlementaire, sont dans l’opposition à tous les régimes

inégalités sociales. On peut même estimer que sa cécité à l'égard des inégalités sociales a pour effet de les accroître. La revendication explicite d'une justice sociale est bien postérieure à la Déclaration de 1789. Il faudra attendre la Constitution de 1848 pour que soient très clairement proclamés, à côté des droits politiques, des droits sociaux. Les premiers définissent des droits-libertés. Comme leur nom l'indique, ils correspondent à l'ensemble des libertés fondamentales de l'homme. Les libéraux

souveraineté appartient à la nation, qui est une entité abstraite et indivisible. Cet ensemble est fictif puisqu’il ne se limite pas aux seuls citoyens présents, mais aussi les citoyens passés et futurs, elle est supérieure aux hommes qui la composent. Ce libéralisme politique a pour fondement essentiel l’idée que la liberté individuelle, c'est-à-dire l’autonomie de l’individu, le « libre arbitre », est le premier des biens à consacrer et à protéger, sur le plan social et politique, l’individu et sa liberté

le pouvoir de les faire exécuter, car elles pourraient se dispenser d’obéir aux lois qu’elles font. » Sa philosophie sera largement reprise par Montesquieu. B) Origine idéologique : la leçon de Montesquieu Montesquieu est l’un des pères du libéralisme aristocratique. Il n’admet pas non plus une véritable séparation, mais plutôt une distinction ou distribution des pouvoirs étatiques. 1- « Le pouvoir est l’ennemi de la liberté » Pour lui le bien suprême pour un citoyen est la liberté et pour

est marquée par des nombreuses luttes notamment : timidité des réformes sociales, échec du mouvement chartiste, qui exige notamment le soufrage universel des hommes adultes, et l'octroie de l'indemnité parlementaire. Les pétitions massives de 1838 – 1848 des chartistes, montrent que même en absence de résultats concrets il existe une mobilisation populaire et la classe ouvrière s’affirme de plus en plus. La légalisation des syndicats est une étape essentielle de la construction d'une identité ouvrière

modifier cet ordre naturel. C / L'Ecole Classique Au XVIII, l'Europe Occidentale connaît une profonde modification des structures mentales, techniques et institutionnelles. _ Mentales : les mentalités se modifient sous l'influence du libéralisme et de l'individualisme. _ Techniques : On assiste à une révolution marquée par un emploi de plus en plus important des machines dans les différents secteurs de production. _ Institutionnelles : De nouvelles bases juridiques favorisent

dominants, telle l'école classique, ou très influents, comme le marxisme, sont aujourd'hui marginalisés. Quant à l'école néo-classique, qui a supplanté à la fin du xixe siècle l'école classique, elle abrite des approches divergentes. L'émergence du libéralisme Les premiers économistes ne sont pas libéraux. Ceux qu'on désigne par le terme « mercantilistes » prônent l'intervention de l'État et l'activisme monétaire. C'est en réaction et comme alternative au mercantilisme que la pensée libérale naît au

rajoutée au cours des séances pour tenir compte des convictions chrétiennes de presque tous les citoyens. Le préambule se prolonge dans l’article 2 qui énumère les droits naturels et imprescriptibles de l’homme, présentés selon la conception du libéralisme du XVIIIe siècle : la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression. Ces droits naturels et imprescriptibles sont antérieurs aux pouvoirs établis, ils sont considérés comme applicables en tout temps et en tout lieu

avaient été souvent bafoués par la police impériale, étaient garantis. La censure préalable était supprimée et le jury devenait compétent, même en matière correctionnelle, pour les infractions commises par voie de presse. D'où venait ce tardif libéralisme de Napoléon? Il devait en fait beaucoup à la Charte constitutionnelle accordée le 4 juin 1814 par le roi Louis XVIII lors de la première Restauration et qui reprit force après la seconde. Car comme nous allons le voir, la Restauration n'a pas conduit