Limites Du Pacte Autobiographique

______________________________________________ ______________________________________________ « Un roman se limite-t-il à l’invention d’une histoire ? » Ecrit en prose dès la fin du XIIe siècle, le roman est destiné à la lecture individuelle à la différence de certains autres genres tels que le conte. Le roman est un genre littéraire caractérisé pour l’essentiel par la mise en place de personnages présentés comme réels, de situations et d’intrigue. Sa

BaM : Contextualisation : * Titre : La boîte à merveilles. * Auteur : Ahmed Sefrioui. * Genre littéraire : Roman autobiographique. * Courant littéraire : Littérature maghrébine d’expression française/ Ethnographie. * Date de parution : 1954. * Date d’écriture : 1952. * Date des événements : Les années 1920. * Le siècle : Le XXème siècle. * Thèmes de l’œuvre : Rêve, superstition, famille, coutumes et traditions.. * Contexte HPC : Protectorat français, instauré

DEDICACES 4 REMERCIEMENTS 5 INTRODUCTION 6 PREMIERE PARTIE 10 LAPPROCHE AUTOBIOGRAPHIQUE CHAPITRE I LE GENRE AUTOBIOGRAPHIQUE 11 Dfinition de lautobiographie 12 Le pacte autobiographique 14 CHAPITRE II LE FONDEMENT DUNE NOUVELLE ECRITURE AUTOBIOGRAPHIQUE EXEMPLE DE.A. EL MALEH 17 A - Biographie de lauteur 19 B Structure du corpus 20 C Une identit clate 22 C 1 La dispersion

avant la publication de l’histoire de leur vie » (May, 1984, p. 30). Le mot « la plupart » utilisé par May, montre qu’il ya des exceptions à cette règle d’où l’essai de classification selon les caractéristiques des autobiographes a prouvé ses limites. May essaye, dans un deuxième temps, de classer les autobiographes selon les mobiles qui poussent l’écrivain à écrire. Il découvre de nouveau que la classification selon cette méthode est impossible, il recourt alors à classer l’autobiographie en

de lui-même dans Julien Sorel, ou inversement qu’on débusque les exagérations épiques dont Malraux avoue lui-même farcir ses Antimémoires, le plaisir est le même : celui du jeu plus ou moins conscient avec les lois du genre, en l’occurrence avec le pacte référentiel ou fictionnel. La définition de ce cadre générique, qui incombe à l’auteur, est, on le sait, absolument nécessaire à l’acte de lecture. De ce jeu du biographique avec le romanesque, le Victor Hugo raconté par Adèle Hugo offre un exemple

fausse « le romancier factice les crée avec la ligne unique de sa vie réelle ». Ainsi, dans une première partie, nous montrerons que le roman autobiographique et l’autofiction participent à la création de ce « possible », dont l’auteur est la matière même. Toutefois, en instaurant des éléments de fiction, l’autofiction rompt le «  pacte autobiographique », propre à l’autobiographie et signifie distinctement cette distance entre réel et roman. En même temps, il met en exergue que, d’un certain

d’écriture comme un langage distancié refusant tout effet stylistique. Une écriture blanche, explique Barthes (1993:217), est une écriture « libérée de toute servitude à un ordre marqué du langage ». Témoignant d’une neutralité, l’écriture plate se limite à rapporter des faits, sans en juger les tenants et les aboutissants. C’est le réel dans son état le plus cru qui est privilégié et il n’y a de place ni pour le romanesque ni la psychologie. L’écriture d’Annie Ernaux obéit à une série de renoncements

verbes qui alternent passé et présent afin de distinguer le moment du récit et le moment de l’écriture. Lorsqu’un auteur écrit une autobiographie, il s’engage à raconter son histoire avec sincérité et vérité, il conclut de façon implicite un pacte autobiographique avec le lecteur. Nous étudierons plus précisément l’autobiographie dans la partie 3 avec deux exemples d’auteurs. Autoportrait : Il est d’usage de distinguer les arts en fonction de leur spécificité. Ainsi l’écrit évoque l’autobiographie

Intro : chapitre consacré aux affaires extérieures de la France. Retour du pays sur la scène internationale. Régler d’abord le problème franco-allemand. De Gaulle va tenter de renouer les liens avec ses principaux partenaires. Premier pacte bilatéral avec Churchill. Puis pacte franco-russe. Visite à Staline au Kremlin. Tyran russe et rusé. Misère de la population russe et cruauté du tyran. De Gaulle ne va rien céder aux Russes. Monde arabo-musulman ; l’autorité française doit être entendue en Iran, en

raconter « ces mouvements indéfinissables, qui glissent très rapidement aux limites de notre conscience (…) et qui constituent la source secrète de notre existence1 ». Cette exigence de vérité, l’écrivaine choisit, à la fin de sa vie, de se l’appliquer à elle-même, à sa propre histoire, à l’enfant qu’elle a été. Ce « soupçon » qu’elle a fait peser sur le roman, elle le fait peser désormais sur son projet autobiographique. 1 Nathalie