Lionel Scullard

nation. Dans ce cas c’est le président qui décide des grandes orientations en indiquant les voix à suivre, en fixant les grands objectifs alors que le premier ministre n’intervient qu’en second pour arrêter les programmes et les décisions prises. Lionel Jospin disait que << Le président de la République est un souverain qui s’inquiète, le Premier ministre un exécutant qui rêve. Et qui, quand il rêve, rêve d’être Président, ce qui l’aide à supporter sa condition seconde de Premier ministre. >>

« Chez les socialistes, c'est l'incompréhension ». Allant de pair avec la « victoire » du FN porté par son candidat J-M. Le Pen, la gauche, classique comme extrême se retrouve comme désarmée, sans champion à placer dans l'arène du second tour. Lionel Jospin ne cumule que 15,9 % des suffrages exprimés. L'ouvrage tente ici de comprendre la cause de cet échec ; car c'est cet échec qui fit gagner une droite-UMP qui ne s'était pourtant guère démarquée durant la campagne. A priori, l'explication s'avère

II- La loi devance-t-elle ou confirme-t-elle les évolutions de la société ? La loi des 35 heures (au lieu de 39 heures) La loi figurait, en 1981, dans le programme de François Mitterrand. Martine Aubry, ministre des affaires socialistes de Lionel Jospin, a mis en œuvre cette loi qui avait pour principaux objectifs : * D’instaurer un partage du travail afin de susciter des créations d’emplois et de lutter contre le chômage. * D’accroître la productivité de l’économie. * D’apporter

[Ces chiffres sont] le résultat d'une succession de décisions ministérielles qui, depuis la fin des années 80, considèrent la classe unique comme pédagogiquement néfaste 5». Le rapport Mauger, commandé en 1989 par le ministre de l’Éducation Nationale Lionel Jospin, préconise le regroupement concentré des écoles rurales. Le ministère prévoit la mise en place de regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) permettant la constitution d'écoles à classes multiples. En réaction, dans les milieux ruraux

second tour. A) Influence des médias sur les citoyens 1) L’élection présidentielle 2002: «le séisme politique» Dans les dernières semaines de campagne, aucun institut de sondage ne prévoit la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour. Lionel Jospin est crédité d'environ 18% des intentions de vote, Jacques Chirac de 19 à 20%, et le candidat frontiste, malgré une hausse régulière, stagne autour de 13%. Le séisme du 21 avril réduit ce schéma à néant: avec seulement 16,2% des voix, Jospin

France les cohabitations ont existés à plusieurs reprise avec en tant que Président François Mitterrand et en tant que premier ministre Jacques Chirac. La troisième cohabitation qui a eu lieu est avec Jacques Chirac (étant le Président : de droite) et Lionel Jospin (étant son premier ministre : de gauche). Alternance : L’alternance est un changement de « camp » de l’Assemblée Nationale, elle passe de droite à gauche ou de gauche à droite (fait d’alterner des gouvernements de partis différents).

équipe nouvelle. Les résultats ne dépendent plus de la personnalité que des idées des candidats. ( Mitterrand face aux cohabitations. ( Le candidat de la gauche aux présidentielles de 1995 : la gauche est incapable de propose un candidat, pourtant Lionel Jospin affirme son « droit d’inventaire », voulant reconstruire la gauche. Après la victoire de la gauche suite à la dissolution de 1997, il forme un gvt soutenu par la « gauche plurielle ». ( Les verts : montée de nouvelles forces politiques à gauche

législatives de mars 1993, F. Mitterrand nomme Edouard Balladur Premier ministre, conformément aux vœux de J. Chirac et de Valéry Giscard d’Estaing, puis - à la suite des législatives des 25 mai et 1er juin 1997 – le président Chirac nommera Premier ministre Lionel Jospin, celui-ci ayant été quasiment élu au suffrage universel direct en qualité de leader du principal parti (Parti Socialiste) de la majorité parlementaire (la gauche plurielle). E. Balladur en 1993, puis L. Jospin en 1997 choisiront librement les

respecte une certaine neutralité et que chacun des élèves peut y avoir accès et qu’aucun obstacle ne vient l’empêcher d’avoir accès à l’instruction. §1) La neutralité de l’enseignement public Selon le ministre de l’éducation national de l’époque Lionel JOSPIN la neutralité c’est le refus de la propagande politique idéologique et religieuse. L’école ne doit privilégier aucune doctrine, aucune philosophie et aucune religion. Guidée par l’esprit du libre examen, l’école a pour devoir de transmettre

eu lieu sous la Ve République : - 1986-1988 : François Mitterrand, Président, et Jacques Chirac, Premier ministre ; - 1993-1995 : François Mitterrand, Président, et Édouard Balladur, Premier ministre ; - 1997-2002 : Jacques Chirac, Président, et Lionel Jospin, Premier ministre. Depuis 2002, le passage de 7 ans à 5 ans de la durée du mandat du Président de la République et l'organisation des élections présidentielles et législatives à quelques semaines d'intervalle réduisent sensiblement la probabilité