Locke La Conscience De Soi Est Elle Une Connaissance De Soi

inauguré les théories modernes du droit naturel : certes institué et voulu par Dieu, le droit naturel s’appréhende tout de même par la raison humaine, en dehors de toute révélation. Le droit naturel évolua ensuite en une seconde phase individualiste avec Locke : c’est l’individu qui est la source de toute action, l’agent moral qui pense, perçoit, choisit et agit. A partir du XIXe siècle, sous l’influence tant du positivisme, de l’utilitarisme que des théories socialistes, on assiste à une relative éclipse

les réexamine, les remet en question et les synthétise. Les philosophes des Lumières sont les héritiers de Galilée, Pascal, Leibniz. Ils se différencient de Descartes en postulant, dans le sillage de Locke, que la connaissance n’est pas innée, mais procède de l’expérience. Leur quête de la connaissance passe par la remise en cause des idées reçues, l’ouverture à tous les domaines du savoir, l’exaltation des sciences (la science est regardée comme le moyen de libérer l’humanité des superstitions et

la dichotomie du matériel et de l’idéel » (Guy Di Meo, P.Buléon). 8.B. La concrescence : La concrescence est le nom donné à l’analyse génétique de toute entité actuelle (aussi appelée occasion actuelle d’expérience). Elle est dans le langage de Locke, la « constitution interne réelle d’un existant particulier »151. La concrescence est la croissance ensemble d’un multiple parvenant à l’unité de l’un.152 La phase initiale d’une concrescence est composée des sentirs séparés des entités disjonctivement

de cette chose. L’être humain se distingue des autres êtres vivants dans le fait qu’il existe dans la conscience de lui-même; c’est-à-dire qu’il instaure un rapport de soi à soi; il ne subit pas ce qu’il vit car par cette conscience qu’il en a il peut le penser, l’interroger, le juger, et donc l’élaborer dans son esprit. L’homme a donc une capacité d’analyse de soi par soi grâce à la conscience, et, par conséquent, le pouvoir de se comprendre lui-même. Cependant il y a aussi dans le

CHAPITRE 6 : LA CONSCIENCE“Est-t-il plus facile de se connaître soi-même que de connaître les autres ?”Connaissances : croyances vrais et justifiés A première vue il est plus facile de se connaître soi-même que les autres car notre conscience définit comme la perception de ce qui se passe dans notre propre esprit nous donnera un accès privilégié et direct à nos sensations, sentiments, désirs, etc. John Locke : “Il est impossible à quiconque de percevoir, sans percevoir qu’il

lecture sensible du monde, mouvante, source d'erreurs et d'errance à la lecture intelligible, source de la connaissance. Il nous faut saisir les Idées qui sont du reste le modèle du sensible. Ainsi l'idée de justice est le modèle qui permet de comprendre ce que sont les conduites justes, l'idée de beau est le modèle qui permet de reconnaître les choses belles etc. Dans sa montée vers la connaissance l'âme qui se libère de l'opinion commencera par l'étude des mathématiques. Les mathématiques ont en effet

le règne de la raison, de la lumière naturelle qui accumule des connaissances. Les principales figures du siècle des lumières sont : Emmanuel Kant, David Hume, Georges-Louis Leclerc, Suzanne Curchod, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, Madame du Deffant, Olympe de Gouges, Alessandro Volta, Emilie du Châtelet, Montesquieu, Thomas Jefferson, Jean Le Rond D'Allembert, Adam Smith, et bien sûr, Voltaire. La philosophie de John Locke (1632- 1704) se répand progressivement en France. Pour lui, le

politique : la peur, l’ignorance et le désir y dictent la conduite des hommes. La croyance en Dieu, en principe, est une réponse à la peur de la nature. Les hommes en viennent cependant à redouter Dieu lui-même, car leur ignorance les prive de la connaissance de sa volonté. L’autorité religieuse apporte précisément une réponse à cette ignorance, en prétendant connaître la volonté de Dieu. Or ce pouvoir est nécessairement contesté ; des autorités concurrentes prétendront posséder la véritable compréhension

Les hommes sont depuis toujours convaincus de se connaître, et pensent que rien ne peut leur échapper. Selon Descartes, la conscience est d’ailleurs la clé de tout, et l’homme est ainsi conscient non seulement de lui même mais aussi du monde dans lequel il évolue. Cependant en 1885, le docteur Sigmund Freud, psychanalyste et neurologue, remet en question le raisonnement de Descartes en démontrant que notre esprit possède également une partie inconsciente. En affirmant que « Le « ça » est la partie

* Politique : un sujet est celui qui est soumis à des lois ou une autorité * L’individu capable de penser et de conscience et de se représenter lui-même. Subjectivité = capacité à éprouver des désirs, des sentiments et à en avoir conscience. Y-a-t-il des points communs ? Idée d’un être qui reste identique à lui-même, qui persiste, qui reste le même attribué à la conscience. Qu’es-ce qui fait que je suis toujours la même personne à travers le temps ? (Texte de Montaigne) Problème ? Ce qui