Logorrhée

voulant conquérir Ariane, se conduisant avec Deume comme le roi David, voulant conquérir Bethsabée, avec Urie, à la différence que Deume ne périt pas au cours de sa mission mais se suicide à son retour. Albert Cohen s’est abandonné au plaisir de la logorrhée, dans un flot continu de pensées. Mais il faut reconnaître qu’au long de ces 845 pages serrées (ce qui serait aisément l'équivalent de trois ou quatre romans d’ampleur normale), certaines sont évidentes de compréhension des ressorts psychologiques

et informative, avec partage des connaissances accessibles au patient, d’une part, une écoute et une parole donnée, de l’autre. Ecouter ce qui est dit, comment cela est dit. Quelle en est l’émotion ? Quel est le non-dit derrière une avalanche de logorrhée. L’important est la découverte par le patient lui-même du sens de ses symptômes ou angoisses, de ses crises d’asthme. Ecouter la parole du patient c’est souvent permettre à la personne de désamorcer ce qui se cache derrière la façade de l’insomnie

cet écran surmultiplié. A condition bien sûr que l’ajout d’information soit ergonomiquement très bien pensé, que la sécurisation des données personnelles et bancaire soit assurée et que la surcouche ne perturbe pas le visionnage du programme. Une logorrhée d’informations doublée d’un tunnel d’achat laborieux signerait probablement le permis d’inhumer de la formule. Interfaces visuelles : le piège sur surchoix Un gisement de plus-value ergonomique pourrait certainement être trouvé dans la régulation

d’une manière arbitraire. Pas de processus inconscient de construction : vue que la pensée se sent menacée = elle saute d’idée en idée : symptôme négatif.  ★ Trouble du langage : nous avons souvent des logorrhées qui peut parfois exister lors de la schizophrénie : le sujet passe d’une pensée à l’autre très rapidement : le sujet va débiter hyper rapidement et si on leur demande de ralentir : il n’arrive pas à le faire car l’angoisse du morcellement va désorganiser

voulant conquérir Ariane, se conduisant avec Deume comme le roi David, voulant conquérir Bethsabée, avec Urie, à la différence que Deume ne périt pas au cours de sa mission mais se suicide à son retour. Albert Cohen s’est abandonné au plaisir de la logorrhée, dans un flot continu de pensées. Mais il faut reconnaître qu’au long de ces 845 pages serrées (ce qui serait aisément l'équivalent de trois ou quatre romans d’ampleur normale), certaines sont évidentes de compréhension des ressorts psychologiques

nature tout à fait différente. Le langage peut être perturbé sur un plan neurologique dans le cas des aphasies (aphasies de Broca, aphasies de Wernicke). Les troubles peuvent se rencontrer dans la dynamique du discours avec des signes. Ainsi la logorrhée (surabondance de parole, que l’on rencontre par exemple dans certains accès maniaques), la verbigération (dévidage automatique de suite de mots sans liens associatifs que l’on observe surtout chez les schizophrènes), le mutisme (total ou partiel

hurle en lui, et dont il souffre (en dépit de ce qu'il en dit, 71). Ne parle-t-il pas et n'écrit-il pas par compensation pour ce que ce nez lui fait vivre? C'est flagrant dans la scène du «Non, merci !» où il parle haut et fort, où il est pris d'une logorrhée. Mais, sous cette masse de mots, il tente seuIement d'enterrer son désespoir car Roxane vient de lui dire qu'elle en aime un autre. À la fin du monologue, Le Bret finit par comprendre et lui dit : «Fais tout haut l'orgueilleux et l'amer mais, tout

l’accumulation des normes atteint inévitablement, pour de plus en plus de collectivités, des montants astronomiques au regard de leur capacité financière. Le prescripteur lui-même finit d'ailleurs parfois par devoir mettre la main à la poche lorsque sa logorrhée scripturale le place dans la situation ubuesque de devoir lancer un appel d'offres auprès des cabinets d'avocats pour l'aider à simplifier des règles qu'il a lui-même élaborées ! Mais les normes n'atteignent pas que le portefeuille du contribuable

me la faire vendre » Mme T. énonce avec une certaine amertume ce moment de sa vie, ce moment de séparation d’avec la vie qu’elle menait avec son mari. J’essaie à plusieurs reprises de faire des relances, mais Mme T. parle si vite, dans une telle logorrhée, que je me dis à cet instant : « je dois la laisser dire, élaborer, produire pour donner du sens ». « J’ai accepté de chercher une autre maison » prononce-t-elle dans un murmure. « Ma maison dans le quartier c’est pas une perte de mémoire c’est à

soignant se sent coupable de la situation. En plus de ces perturbations émotionnelles, on peut retrouver dans son comportement des maladresses, bégaiements, accidents et actes manqués. Le soignant peut également souffrir d’une hyperactivité, de logorrhées, de tics ou 26 THURIN Jean-Michel, BAUMANN Nicole, op. cit. CARILLO Claudine, en partenariat avec la Mutuelle Nationale des Hospitaliers et des professionnels de la santé et du social. La gestion du stress au travail. Soins, 2011. Hors série.