Loi Marthe Richard

usagers alors que je ne connaissais rien de ce milieu ? La première chose que l’on lit lorsque l’on se connecte sur le site de l’amical du nid est « La loi du 13 avril 2016 confirme la position abolitionniste de la France qui considère la prostitution comme une atteinte à la dignité des personnes (…) ». J’ai donc commencé à m’intéresser à cette loi. Professionnellement parlant, elle me semblait essentielle dans ma recherche de stage. L’objectif n’étant pas juste d’intégrer une structure, il me

compte de leur importance. Cependant, certaines d’entre elles s’implique de manière active dans ce combat. Exclue de l’espace public et cantonner dans la sphère privée, les femmes n’ont aucune possibilité d’expression dans le domaine politique (la Loi salique qui est une règle selon laquelle les femmes ne peuvent, en France, ni hériter ni transmettre la Couronne en est le meilleur exemple). Ainsi, Madame B.B, femme de Provence, s’indigne contre la composition des Etats Généraux de 1789 dont les femmes

Mais les femmes qui sont en maisons closes ne sont pas tout à fait libres, du fait qu'elles peuvent être vendues ou échangées contre leur gré comme une véritable marchandise. Ces maisons seront fermées et interdites après la loi de 1945 appliquée par une femme, Marthe Richard, conseillère municipale de Paris. Qu'elles soient donc riches ou pauvre, qu'elles cherchent l'argent ou la célébrité, qu'elles soient seules ou en maison close, les prostituée sont toujours rejetées ! Cela inspire beaucoup

L’esclavage, vieux phénomène et nouveau crime : Ayant été aboli en France en 1848, l’esclavage mis en œuvre contre une ou des personnes isolées n’était pas incriminé jusqu'à la loi du 5 août 2013. « La réduction en esclavage » est alors un nouveau crime introduit dans le code civil depuis une adoption du projet de loi à l’unanimité par l’Assemblée le Jeudi 25 juillet 2013. Afin de sanctionner ce fléau, "quatre niveaux de gravité " ont été établi par le Parlement à savoir le "travail forcé", puni

1998 Le Conseil a confié la préparation de cet avis à sa Commission de l’éducation des adultes, dont la liste des membres apparaît à la fin du document. Recherche : Isabelle Gobeil, coordonnatrice de la Commission de l’éducation des adultes; Marthe Henripin, agente de recherche; collaboration d’appoint : Gilbert Moisan, agent de recherche. Rédaction : Isabelle Gobeil, coordonnatrice de la Commission de l’éducation des adultes. Soutien : Michelle Caron et Jacqueline Giroux au secrétariat

ce régime, les Pays-Bas ont adopté une loi le 28 octobre 1999 s’intitulant la Loi portant suppression de l’interdiction générale des établissements de prostitution. L’infraction de proxénétisme a été supprimée (mais le proxénétisme par coercition et l'exploitation sexuelle des mineurs font l'objet d'une répression aggravée) et le contrôle de la prostitution a été confié aux communes. Dans ce système, les proxénètes, à condition de rester dans le cadre de la loi, sont considérés comme des « hommes d'affaires »

règles invitent à la désobéissance car elles sont irrationnelles ou bien inutiles.  Obéis parce qu’on est obligé. Le plus souvent parce que l’autorité public contraint à respecter la loi. Nous vivons dans un Etat de droit. A savoir que la puissance publique, l’Etat, l’administration, les juges, sont soumis à la loi. Pas d’ordre juridique pour les monarques, les princes etc. ils sont enfermés dans l’ordre juridique. Un simple citoyen peut poursuivre l’Etat devant un tribunal administratif. L’Etat

se recroqueviller sur des valeurs exprimant souvent une défense de classe. Cette réaction à l’hygiénisme ambiant va permettre sur les propos des discours des abolitionnistes la possibilité d’un néo-réglementarisme qui perdurera jusqu’en 1946 (Loi Marthe RICHARD mettant fin à toute maison close). 3 - La prostitution est un “mal” pénal ou la réalité d’une moralisation sociale - (1870-1914) “Le projet néo-réglementariste, sous prétexte d’abolir les abus et l’arbitraire, manifeste essentiellement la

premiers mouvements nationalistes envers la prostitution, symbole de la domination coloniale, les pratiques perdurent. L’exemple de la réglementation de la prostitution en Afrique occidentale française (AOF) est à ce titre emblématique. La loi métropolitaine Marthe Richard du 13 avril 1946 est promulguée en décembre de la même année dans la fédération aofienne. Elle prévoit la fermeture des maisons de tolérance – au contraire du Maghreb où elles sont maintenues –, la répression du proxénétisme et l’instauration

la maltraitance qu'elles subissent une fois dans la rue. Rouvrir les maisons closes permettrait d'éviter aux filles d'être embrigadées par des milieux mafieux et leur assurerait plus de sécurité que le travail sur le trottoir. Selon la députée, la loi contre le racolage de 2003 n'a fait que fragiliser les prostitués, en les contraignant à se cacher. Les maisons closes auraient donc l'avantage de leur offrir une "protection médicale, juridique et financière". En 1946, il y avait environ 1400 maisons