Lorenzaccio Solitaire

marque la volonté des dramaturges de s'affranchir des règles classiques, jugées trop contraignantes et rigides, notamment la règle des trois unités (unité de lieu, unité d’action, unité de temps)cependant l’unité d'action est conservée Tel que dans Lorenzaccio où MUSSET utilise différents Lieu tel que dans l’acte I scène première l’action se déroule dans un jardin puis a la scène deux dans une rue de même pour la scène trois où l’action se déroule chez le marquis Cibo et l’action se déroule en plus de

personnages stéréotypés et caricaturaux de la tragédie classique et du mélodrame. Il est peint dans son individualité unique et complexe. Tout le long de la pièce, le spectateur suit son évolution et sa destinée. Le héros romantique est généralement solitaire et marginal (socialement ou intellectuellement). Souvent incompris, il tisse des liens forts avec la Nature ; l'engagement politique, les amours impossibles, le sacrifice final (suicide...), l'importance du désir et de la fatalité rythment la vie

refusent la règle des trois unités car elle étouffe le génie. Refus de la règle de bienséance : par souci de réalisme, les romantiques veulent montrer sur scène ce qui existe (meurtres, suicides, duels, etc. ; Cf. Chatterton, Ruy Blas, Hernani et Lorenzaccio de Musset). Le mélange des genres, la diversité : les romantiques prétendent qu'on peut écrire une pièce de théâtre en mélangeant les tons, refusant ainsi qu'il n'y ait que du tragique dans une tragédie, que du comique dans une comédie, etc. [Remarque

œuvres mettent l'accent sur l'expression de soi et des sentiments, et sur la recherche de l'harmonie entre l'être et la nature qui l'environne : • "Julie ou la Nouvelle Héloise" : 1761 • "Confessions" : 1782 • "Rêveries d'un promeneur solitaire" : 1776-78 La mélancolie qu'il exprime revoie au thème romantique du "Mal du siècle". ▪ Madame de Staël et l'influence allemande Madame de Staël fait un procès à la littérature française dans un ouvrage, entre 1808 et 1810. Elle trouve

avant de les regrouper en volume sous le titre explicite Un Spectacle dans un fauteuil. Il publie ainsi À quoi rêvent les jeunes filles ? en 1832, puis Les Caprices de Marianne en 1833. Il écrit ensuite en 1833 son chef-d'œuvre, le drame romantique Lorenzaccio, publié en 1834 (la pièce ne sera représentée qu'en 1896) après sa liaison houleuse avec George Sand, et donne la même année Fantasio et On ne badine pas avec l'amour. Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme la Nuit de mai et la Nuit

romantiques abandonnent les règles de la représentation classique, et récusent la séparation entre comédie et tragédie. Il s’agit alors d’inventer de nouveaux genres. Les genres romantiques Le drame romantique, avec Hernani de Hugo (1830) ou Lorenzaccio de Musset (1834), s’éloigne de la tragédie classique par le refus des règles d’unité de temps ou de lieu, et par le foisonnement d’une action ancrée dans l’Histoire: le héros romantique n’est plus un roi mythologique, mais un homme pris dans

pièce. → dire 1830 à travers 1537 : la situation de Lorence dans la pièce est un perpétuel miroir de la situation française de 1830. ▪ Au trône de France, deux frères se sont succèdé pendant la Restauration, même situation dans Lorenzaccio où Alexandre de Médicis, cousin de Côme, laisse son trône à ce dernier. ▪ Les émeutes de l’acte V qui mettent face à face des étudiants et des soldats rapellent aussi la France économiquement et politiquement instable de 1830.

personnages stéréotypés et caricaturaux de la tragédie classique et du mélodrame. Il est peint dans son individualité unique et complexe. Tout le long de la pièce, le spectateur suit son évolution et sa destinée. Le héros romantique est généralement solitaire et marginal (socialement ou intellectuellement). Souvent incompris, il tisse des liens forts avec la Nature ; l'engagement politique, les amours impossibles, le sacrifice final (suicide...), l'importance du désir et de lafatalité rythment la vie

d'affirmer que « je est un autre » dans le sens où il y a un ou des autres en nous puisqu'il y a des parties de notre propre personnalité qui nous échappent. On peut ainsi être incertain de sa propre identité. C'est le cas pour le personnage de Musset : Lorenzaccio se dévoile à Philippe Strozzi dans l'acte III, scène 3, il voit sa conscience divisée : il regrette les années de vertu et de pureté, mais son double plus sombre, le porte vers la débauche et la corruption. Il y a donc double personnalité, deux

personnages stéréotypés et caricaturaux de la tragédie classique et du mélodrame. Il est peint dans son individualité unique et complexe. Tout le long de la pièce, le spectateur suit son évolution et sa destinée. Le héros romantique est généralement solitaire et marginal (socialement ou intellectuellement). Souvent incompris, il tisse des liens forts avec la Nature ; l'engagement politique, les amours impossibles, le sacrifice final (suicide...), l'importance du désir et de la fatalité rythment la vie