Lorenzaccio Solitaire

manifesté, le croyant au service du tyran. À travers eux, il manifeste un désir de reconnaissance bien plus général envers tous ceux qui l’ont conspué : « Et me voilà dans la rue, moi, Lorenzaccio ? Et les enfants ne me jettent pas de la boue ? » (III, 3). Ainsi, Lorenzo, en prenant de la distance par rapport à Lorenzaccio, tend à réaffirmer son amour propre auprès de l’humanité : « voilà assez longtemps… que l’exécration des hommes empoisonne le pain que je mâche […] Il faut que le monde sache un peu

l'adjectif « romanesque », il ne prend son sens moderne que progressivement, par opposition à l'adjectif « classique » (c'est ainsi que l'emploient d'abord Goethe, Schlegel, Stendhal, etc.). En France, c'est Rousseau, dans les Rêveries du promeneur solitaire, qui, l'un des premiers, lui donne son sens actuel en l'utilisant pour qualifier le caractère pittoresque et sauvage d'un paysage. En Allemagne, le même adjectif est utilisé pour désigner la poésie médiévale et chevaleresque, comme l'expose, dans

Lorenzaccio, «J’ai vu les hommes tels qu’ils sont...» Introduction : Entrée en matière : Drame romantique et historique paru en 1834. Inspiré de chroniques italiennes d’un auteur du XVIe, Varchi. Fait revivre Florence de la Renaissance en interprétant à sa manière le personnage de Lorenzo devenu le modèle du héros romantique. Resserement de l’extrait : Dans ce texte, l’auteur affirme la souffrance de son personnage éponyme. Souffrance marquée par une forte tonalité lyrique et polémique Annonce

sur l’expression de soi et des sentiments, ainsi que sur la recherche de l’harmonie entre l’être et la nature qui l’environne : -Julie ou la Nouvelle Héloïse 1761 -Les Confessions (première autobiographie) de 1782 -Rêveries d’un promeneur solitaire 1776 Le « Mal du siècle » est exprimé par la mélancolie qui se dégagent de ses œuvres. Par la suite, Chateaubriand introduit le Romantisme en 1802 lorsqu’il invente « René », premier héros romantique instable et angoissé en proie au désespoir et

classiques, est alors remplacée par l’émotion et la sensibilité. Chapitre 2 : Origines : Avant la révolution française de 1789, c’est Jean-Jacques Rousseau qui ouvrit la voie du romantisme( le preromantsime ) par ses « Rêveries du promeneur solitaire » . Le romantisme est un mouvement non pas francais mais europeen. Les ecrivains etrangers ont eu a cette epoque la une grande influence sur la litterature francaise . on traduit les ouvrages anglais et allemands et beaucoup d’ecrivains les lisent

l'adjectif « romanesque », il ne prend son sens moderne que progressivement, par opposition à l'adjectif « classique » (c'est ainsi que l'emploient d'abord Goethe, Schlegel, Stendhal, etc.). En France, c'est Rousseau, dans les Rêveries du promeneur solitaire, qui lui donne son sens actuel en l'utilisant pour qualifier le caractère pittoresque et sauvage d'un paysage. 3. Caractéristiques du mouvement : 1) Dans un premier temps le romantisme à des thèmes qui lui sont chers : Le Moyen-Age gothique

représentation théâtrale nous confronte directement à des personnages. S'identifier à un personnage comprend également le fait d'accepter que nos sentiments entrent en jeu. Dans la pièce L'Etudiante et Monsieur Henri d'Ivan Calbéran, un septuagénaire solitaire vit l'arrivée d'une étudiante comme colocataire comme un poids. Au fil du temps chacun des personnages apprend à apprécier le second, de vrais liens se tissent. Un spectateur qui s'identifie à l'étudiante va ensuite se laisser submerger par les émotions

la représentation (1830), Musset écrit désormais pour la lecture et non pour la scène. La Revue des Deux Mondes donnera de lui, en 1833, André del Sarto et Les Caprices de Marianne ; en 1834 il publie Fantasio, On ne badine pas avec l'amour et Lorenzaccio, un des chefs-d'oeuvre du drame. En 1833, Musset s'enflamme de passion pour George Sand. Après un séjour idyllique à Fontainebleau, ils voulurent consacrer leur amour romantique par un voyage en Italie. Mais la désillusion fut prompte : à Venise

Précurseurs : Rousseau « Les Confessions » 1782, « rêverie du promeneur solitaire » 1776-78. Mme de Staël «  De l’Allemagne ». Chateaubriand «  Atala » et « René ». Victor Hugo: Cromwell, Hernani, Ruy Blas... Théophile Gautier (1811-1872) : Histoire du romantisme, Albertus (1832), Mademoiselle de Maupin (1835-1836)... Gérard de Nerval (1808-1855) : Aurélia (1853), Pandora (1853-1854)... Musset : Lorenzaccio (1834) Alfred de Vigny : Chatterton (1835)

rochers et les bois y bordent l'eau de plus près […] il y a aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d'asiles ombragés de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés. » , écrit-il dans les Rêveries du promeneur solitaire. Les prémisses du romantisme apparaissent dans cette exaltation d'une nature sauvage, proche des origines, où la présence humaine est à peine perceptible, mais qui parle au cœur et à l'âme. Associé à celui de la nature consolatrice, le thème de