Lorris Murail

d’orient mais aussi en cas de famine de la population. L’époque franque avait connu la régression des villes. A la fin du IXème siècle, il n’y a que très peu de villes et celles qui se maintiennent sont très restreintes et se protègent avec des murailles. Sur un plan juridique, ces villes ne sont pas indépendantes c.à.d. que les quelques petites villes sont englobées dans le système seigneurial et certaines relèvent de plusieurs seigneurs. La seigneurie dans son organisation agricole a, en gros

Quand il eut poussé une des deux portes cochères, il traversa la cour, gravit le perron et entra dans un vesti-bule pavé en marbre de couleur. Un double escalier droit, avec un tapis rouge à ba-guettes de cuivre, s’appuyait contre les hautes murailles en stuc luisant. Il y avait, au bas des marches, un bana-nier dont les feuilles larges retombaient sur le velours de la rampe. Deux candélabres de bronze tenaient des glo-bes de porcelaine suspendus à des chaînettes ; les soupi-raux des calorifères

le seigneur délivre une charte qui contient les libertés et les obligations des habitants de la ville. Cette charte constitue un fondement juridique aux privilèges qui sont reconnus aux bourgeois (exemple de la charte du roi Louis VII à la ville de Lorris en Gâtinais en 1155 servant de prototype aux autres chartes). Le seigneur fait des concessions mais l’avantage pour lui c’est qu’il reste maitre du jeu, les villes restent sous sont emprise. B – DES FORMES DIVERSES Mouvement variable dans ses formes

la voile ? » Iseut répond : « J'en suis sûre. Sachez que la voile est toute noire'. Ils l'ont levée très haut, car le vent leur fait défaut. » Tristan en a si grande douleur que jamais il n'en eut et n'en aura de plus grande. Il se tourne vers la muraille Il et dit: « Dieu sauve Iseut et moi ! Puisqu'à moi vous ne voulez venir, par amour pour vous il me faut mourir. Je ne puis plus retenir ma vie. C'est pour vous que je meurs, Iseut, belle amie. Vous n'avez pas pitié de ma langueur mais de ma mort

peu incertaine d’un mousquet ou d’une pertuisane, se dirigeaient vers l’hôtellerie du Franc Meunier, devant laquelle s’empressait, en grossissant de minute en minute, un groupe compact, bruyant et plein de 1 Jean de Meung (et Guillaume de Lorris), Le Roman de la rose, Lyon, G. Le Roy, vers 1485. 11 curiosité. En ce temps-là les paniques étaient fréquentes, et peu de jours se passaient sans qu’une ville ou l’autre enregistrât sur ses archives quelque événement de ce genre. Il y avait

différence juridique ou sociale entre habitants de la campagne et habitants des villes, les uns et les autres sont régis par le même régime. Soit une seigneurie dans laquelle figure une ville, cette ville est une simple agglomération enclose de murailles et le pouvoir seigneurial s’étend sur elle comme sur le plat pays (sur la campagne). La ville et la campagne sont soumises au même régime, la population de la ville ne se distingue en rien de celle du reste de la seigneurie. Mais cette agglomération

l’organisation du territoire d’Athènes. Les élèves peuvent ainsi comprendre qu’une cité ne se limite pas à une ville mais qu’elle 22 chapitre 2 l L’INVENTION DE LA CITOYENNETÉ DANS LE MONDE ANTIQUE se compose d’un noyau urbain (asty), entouré de murailles, de la campagne environnante (chôra) et d’un port. Sur la page de droite, la frise permet de préciser les bornes chronologiques de la démocratie athénienne aux ve et ive siècles. On constate que ce régime politique original s’inscrit dans la durée

décrivent le long chemin pour parvenir à la rose, symbole de bien des choses. Mais, si dans la première, écrite par Guillaume de Lorris, la délicatesse confine à la guimauve, dans la seconde, celle de Jehan de Meung, la femme et les moines prennent de rudes volées de mots durs ! Accrochez (toutes…) vos ceintures ! Aller au déduit Près de Montargis, dans le village de Lorris, en 1220, naît un bel enfant qui devient grand en peu de temps et fait un rêve à vingt ans. Un si beau rêve qu’il le raconte cinq

décrivent le long chemin pour parvenir à la rose, symbole de bien des choses. Mais, si dans la première, écrite par Guillaume de Lorris, la délicatesse confine à la guimauve, dans la seconde, celle de Jehan de Meung, la femme et les moines prennent de rudes volées de mots durs ! Accrochez (toutes…) vos ceintures ! Aller au déduit Près de Montargis, dans le village de Lorris, en 1220, naît un bel enfant qui devient grand en peu de temps et fait un rêve à vingt ans. Un si beau rêve qu’il le raconte

fleurs. Dans sa conception et son organisation, se retrouvent les principes des jardins de monastères. Au XIIe siècle, tous les châteaux possèdent leur jardin médicinal ou aromatique (photo 2). Les courtils, espaces entourés de hautes murailles et aménagés en potager et en verger, se développent alors derrière le château. A l'origine, les vergers sont des lieux de plaisance gazonnés, le gazon n'étant en fait qu'un pré fleuri (violettes, ancolies, roses trémières). Le sol du préau