Louis Vi Suger

l’emplacement d’un cimetière gallo-romain. Elle sera l’une des abbayes bénédictines les plus puissantes du Moyen Âge, beaucoup d’importance est confiés aux moines. Sa grande taille permettra d’enterrés à partir du VI siècle les tombeaux des rois et reines de France. Le roi Saint Louis, au XII siècle, fait construire pendant son règne de nouveaux travaux sur la partie centrale pour agrandir l’abbaye, ce qui donne son aspect naturel d’aujourd’hui. C’est à partir de 1966 qu’elle devient une cathédrale

abbatiale de Saint Denis ou reposent les rois de France. L’homme qui conduit ces travaux, lui même abbé de Saint Denis, a pour nom SUGER. Il est ami d’enfance de Louis VI, ambassadeur au près du Pape, puis conseiller du roi avant de devenir conseiller puis ministre de son fils et successeur, Louis VII. L’acte de naissance de l’architecture gothique, est signé lorsque SUGER demande aux bâtisseurs d’ouvrir à la Lumière, grâce aux croisées d’ogives, le chœur de Saint Denis. En employant des éléments d’architecture

fin du XIème siècle, vont contribuer à ce déclin, car elles forcent le départ des seigneurs territoriaux pour le combat. Suger, abbé de Saint Denis, et conseiller de Louis VI, ca accélérer cette mutation en imaginant en 1144 une hiérarchie féodale dont le roi serait à la tête. Il serait donc le détenteur de tous les fiefs, et bénéficie du pouvoir de ban. En 1156, le roi (Louis VII) est donc en pleine reconquête de son pouvoir et de son autorité. Nous pouvons donc nous demander quels sont les attributs

XIIe siècle Repères historiques Œuvres et auteurs Repères culturels 1066 Hastings : conquête de l’Angleterre par les Normands 1099 première croisade : prise de Jérusalem par les croisés 1122 Suger, abbé de Saint-Denis 1137 règne de Louis VII 1147-1149 deuxième croisade et échec de Louis VII 1152 Henri Plantagenêt épouse Aliénor d’Aquitaine 1154 Henri II accède au trône d'Angleterre 1170 meurtre de Thomas Beckett 1180 règne de Philippe Auguste 1189-1192 troisième

«Le Roi est le grand fieffeux du royaume.» affirme Suger (homme d’Eglise). Ce texte date du milieu du XIIème siècle, à cette époque la féodalité l’emporte comme partout en Europe. De ce temps-là, la France présente une multitude de coutumes locales ou régionales car depuis 3 siècles déjà, la coutume n’est plus personnelle ou ethniques mais territoriales, le royaume de France est alors morcelé. En effet, il comprend environ 10 principautés, elle-même subdivisé en plusieurs seigneuries banales qui

rappelle donc aux grands vassaux royaux les clauses du contrat qui les lient à lui et placent le roi au plus haut degré de la pyramide féodo-vassalique. Tous les grands doivent lui rendre hommage.             Abbon de Fleury préfigure donc l’abbé Suger et sa théorie de la suzeraineté suprême. Quant à ses inspirations, elles prennent leur source chez Jonas d’Orléans, qui avait défini le ministère du roi carolingien (défenseur de l’Eglise, roi justicier, existant à cause de Dieu et non pas à cause

l'ensemble des seigneurs. Pour y parvenir le roi et ses conseiller vont mettre en place la théorie de la mouvance des fiefs qui débouchera sur l'émergence du concept de couronne. La théorie de la mouvance des fiefs est l'œuvre d'un abbé Suger, conseiller politique de Louis VI et VII. Il cherche à hisser le roi en monarque suprême car la pyramide de l'autorité est complétement inversée. Avec le principe de la mouvance des fiefs les relations personnelles sont rendues inefficaces. Le vassal est tenu également

à propos de la féodalité (celle d’une structure en pyramide) est donc erronée, à tout le moins lorsque l’on envisage les débuts de la féodalité. Mais qu’est-ce que la féodalité ? c’est la question qu’avait posée en 1947, le médiéviste François Louis Ganshof, dans un ouvrage du même nom. L’intitulé qui peut paraitre innocent était en réalité très provocateur car ce thème était, et est encore aujourd’hui, l’objet d'intenses débats historiographiques (tout comme le féodalisme et la société féodale)

autour du coup quand il arrive chez Rosal de Sainte-Croix ? Une réplique d’albâtre d’un diamant qu’il désire trouver pour compléter sa châsse. · Quelle phrase Nivard prononce-t-il lorsqu’il admire le vitrail se trouvant dans la petite chapelle de Suger ? « C’est beau, on dirait que la lumière chante. »  · Qu’arrive-t-il aux pillards du sérail ? Ils sont pris en chasse par la garnison du palais. Ils périront tous et auront leur tête plantée au bout des pics des vainqueurs. · Qu’ont construit

religieuses. Elles échappent à des lépreux et sont protégées par maître Guillaume, un marchand qui les accompagne jusqu’à Chartres. Foulque décide d’assiéger Chartres. A Paris, Thibaut obtient du roi Louis VI qu’il lève une armée pour sauver la ville. Rosamonde fait passer Thibaut, auprès du roi et de l’abbé Suger, pour un traitre à la solde d’un mahométan qui fait le trafic d’armes. Un complot contre le roi ayant été découvert par Barnabé et Torticolis, Thibaut délivre le roi qui le prend à son service