Lucrece Et La Condition Humaine

d'un impie, mais aussi celui d'un débauché. On ne peut sans doute l'absoudre d'un peu de vanité. Quoi qu'en dise Diogène Laërce, la modestie n'était pas son fait. Il se vantait de l'immortalité de son nom ; il légua son jardin à son école sur la condition expresse qu'on y continuerait d'enseigner sa philosophie et que chaque mois on célébrerait une fête en son honneur ; de ses ouvrages il faisait de courts extraits, de petits résumés, et il recommandait incessamment à ses disciples d'apprendre par

est une chaire (V. Hugo) Depuis la nuit des temps, le théâtre est un art associé au divertissement et au spectacle. Mais certains auteurs utilisent le théâtre comme un objet de dénonciation pour des faits quelconques. Dans sa préface de Lucrèce Borgia, Victor Hugo notifie que le théâtre est une tribune, le théâtre est une chaire. Au XIXème siècle le terme « tribune » désignait le lieu où l’on s’exprimait par le discours pour tout débat politique. Tandis que chaire possède le même sens

------------------------------------------------- La doctrine : le travail des doctrines en droit (les professeurs de droit) ils font des réflexions approfondies sur leurs opinions personnelles en ce qui concerne le droit et les édites. La doctrine est une source à la condition qu’elle soit écoutée par les législateurs où elle influencera la loi, écouter par les juges où elle influencera la jurisprudence. La loi forme la source essentielle du droit pour notre système actuel. Notre système judiciaire est qualifié de

vêtement et l’abri. On citera ici Lucrèce, V, 1423-1435 : « Comme les peaux jadis, aujourd’hui l’or et la pourpre tourmentent la vie des hommes, l’épuisent dans les guerres. C’est donc sur nous, je crois, que pèse la plus grande faute, car sans peaux, nus comme ils étaient, le froid torturait ces fils de la terre et pour nous il n’est souffrance aucune à n’avoir habit de pourpre au grands ramages d’or, pourvu que nous protège une étoffe plébéienne. Le genre humain peine donc en vain, en pure perte

décisif de l’amitié. Pour les grecs et les latins, l’amitié était une question sur laquelle on réfléchissait (Platon, Sénèque, Cicéron, les stoïciens..) Ce que les grecs et les latins ont conçu dans l’amitié c’est que c’était la forme de relation humaine la plus pacifique et en mm temps la plus libre (bcp plus que la relation d’amour) Elle suppose un accord, le fait de partager ce que l’on met en commun. La communauté des amis ce n’est pas celle de ceux qui ont une origine ou une propriété commune

s’amuse et Lucrèce Borgia ne se ressemblent ni par le fond, ni par la forme, et ces deux ouvrages ont eu chacun de leur côté une destinée si diverse que l’un sera peut-être un jour la principale date politique et l’autre la principale date littéraire de la vie de l’auteur. Il croit devoir le dire cependant, ces deux pièces si différentes par le fond, par la forme et par la destinée, sont étroitement accouplées dans sa pensée. L’idée qui a produit Le roi s’amuse et l’idée qui a produit Lucrèce Borgia

Italie, pour des raisons de santé et tient un "Journal de voyage" qui ne sera publié qu'en 1774. Les Essais : Inspiré par la devise de Socrate « Connais-toi toi-même » et convaincu que « chaque homme porte en lui la forme entière de l'humaine condition », Montaigne se lance dans la rédaction de ses « Essais » : une somme de sa pensée, de ses expériences et de ses considérations sur le monde. S’il s'inscrit dans la culture humaniste, Montaigne fait aussi preuve d'un grand scepticisme. Conscient

au rouet, comme aurait dit Montaigne. L'homme comblé n'a pas besoin d'amis et se suffit à lui-même, mais il ne peut être comblé que par l'amitié qui le lie à d'autres. L'ami vrai est celui qui nous est indispensable, mais il ne peut être ami qu'à condition de n'être pas nécessaire. Le premier paradoxe ne se résout qu'en nous rejetant dans le second, qui, à son tour, nous renvoie au premier etc. Ce paradoxe biface met en jeu trois concepts et leur propre tension interne; l'ami, le besoin, le bonheur

Texte 6 : « peindre la condition humaine » Introduction : Le texte 6 est un extrait célèbre du livre III chapitre 2 « Du repentir » des essais de Montaigne. Il permet d'étudier le projet de Montaigne (cf. texte 1 p.31) et l'originalité de son discours sur l'homme. La fin du texte est remarquable par sa dimension délibérative. Il se parle à lui-même, monologue interieur. La délibération est la forme d'argumentation la plus caractéristique du genre de l'essai : elle est une représentation même

existante ; mais quelle chose ? Je l'ai dit : une chose qui pense. Et quoi davantage ? J'exciterai encore mon imagination, pour chercher si je ne suis point quelque chose de plus. Je ne suis point cet assemblage de membres, que l'on appelle le corps humain ; je ne suis point un air délié et pénétrant, répandu dans tous ces membres ; je ne suis point un vent, un souffle, une vapeur, ni rien de tout ce que je puis feindre et imaginer, puisque j'ai supposé que tout cela n'était rien, et que, sans changer