Luthéranisme

Il prône la soumission absolue au pouvoir politique avec l’idée que l’exercice d’un tel pouvoir par un seigneur est en soi divine. Pour Luther le pouvoir politique, fut-il injuste, est conforme à la volonté de Dieu car il protège l’anarchie. Le luthéranisme va devenir une ressource décisive entre autre pour le roi de Prusse. Le calvinisme, de Jean Calvin: Il va dans le sens de la soumission à des principes spirituels supérieurs qui limitent l’autonomie du pouvoir politique. Ce type de conception

espagnols: droit de bourgeoisie & droit de séjour subordonnés à pratique catholicisme. ╘> XVIème s. Lyon: candidats bourgeoisie doivent jurer « vivre et mourir en la religion catholique, apostolique et romaine». ╘> Francfort: luthéranisme prévaut d'où difficultés importantes des calvinistes pour accéder. ╘> Idem pour «home towns». Autre catégories hab. Tolérées tout en faisant objet marginalisation. ╘> En particulier minorités juives parfois importantes: 1651 Francfort

économiques 2 ? En effet, c'est à un heureux dosage de chrématistique et d'économique, et non à des super-techniques de management 3 , que ces nations doivent leurs succès. Celles-ci, dont les cultures et les valeurs (confucianisme d'un côté et luthéranisme de l'autre) interdisaient la seule poursuite d'une valeur d'échange maximale, ont su trouver les moyens de concilier valeur d'usage et valeur d'échange 4 . 1 2 3 4 Voir l'excellent livre de M. Albert : Capitalisme contre capitalisme

religion, a désarmé des mains que la superstition avait si longtemps ensanglantées; et l'esprit humain, au réveil de son ivresse, s'est étonné des excès où l'avait emporté le fanatisme. Nous-mêmes, nous avons en France une province opulente où le luthéranisme l'emporte sur le catholicisme. L'université d'Alsace est entre les mains des luthériens; ils occupent une partie des charges municipales: jamais la moindre querelle religieuse n'a dérangé le repos de cette province depuis qu'elle appartient à nos

calviniste reposait sur l'égalité des ministres entre eux. Elle se distinguait surtout en cela du luthéranisme, qui admettait encore une certaine hiérarchie, et surtout de l'anglicanisme, qui n'était que le catholicisme orthodoxe sans le pape. De la France, qui avait vu naître le fondateur du calvinisme, cette religion passa par l'Alsace dans les Pays-Bas, où elle s'établit sur les ruines du luthéranisme; en même temps elle s'établissait en Ecosse, et c'est dans la Grande-Bretagne que les deux systèmes

religion, a désarmé des mains que la superstition avait si longtemps ensanglantées; et l’esprit humain, au réveil de son ivresse, s’est étonné des excès où l’avait emporté le fanatisme. Nous-mêmes, nous avons en France une province opulente où le luthéranisme l’emporte sur le catholicisme. L’université d’Alsace est entre les mains des luthériens; ils occupent une partie des charges municipales: jamais la moindre querelle religieuse n’a dérangé le repos de cette province depuis qu’elle appartient à nos

brièvement quelle fut la vie de cet homme. Nous expliciterons ensuite ses vues philosophiques et enfin ses contributions plus spécifiquement économiques. a - L'homme : Né à Trèves (Rhénanie) en 1818 dans une famille juive récemment convertie au luthéranisme. Son père, avocat, avait la charge de huit enfants. Fait des études de Droit, à Bonn puis Berlin. En 1843 il se marie avec Jenny, la fille du baron Ludwig von Westphalen, haut fonctionnaire et Conseiller d'Etat. De 1840 à 1843 il sera journaliste

mis au ban du Saint empire romain germanique. En 1529 une vingtaine de princes et de villes de l'Allemagne protestent, d'où le terme, contre les exigences catholiques de retour à une certaine orthodoxie théologique. On trouve des extensions du luthéranisme à travers le calvinisme, l'anglicanisme, l'anabaptisme et le puritanisme. Les principaux éléments de la doctrine protestante: 1.l'idée fondamentale que le salut est un don gratuit et discrétionnaire de Dieu à qui il faut entièrement se soumettre

réalité, le texte s’en tient à une réflexion de morale pratique : pour éviter de se poser cette question, le mieux est encore de se prévenir contre le diable ! 3.2. La méfiance vis-à-vis du diable C’est l’élément principal, dans le contexte du luthéranisme de la fin de la Renaissance. L’ensemble du texte ne cesse de scander l’idée qu’il faut non seulement se tenir loin du diable, mais plus encore se prémunir contre ses attaques. C’est l’objet du paragraphe 67 que de montrer les roueries d’un diable

que Luther était passionnément « réactionnaire ». L’identité nationale allemande en gardera trace. Le côté obéissant et discipliné que l’on reconnaît aux Allemands, leur côté sombre (les mauvaises langues disent « germanique ») doit beaucoup au luthéranisme. L’Allemagne se sépara en deux, au nord et au sud de l’ancien limes romain, entre catholiques et protestants. Beaucoup de princes allemands y trouvèrent prétexte pour s’affranchir de Rome et confisquer les biens d’Église. L’empereur catholique