Luy

rire ? S’il est donques permis, sans offense d’aucun, Des meurs de nostre temps deviser un commun, Quiconques me lira, m’estime fol, ou sage : Mais je croy qu’aujourdhuy tel pour sage est tenu, Qui ne seroit rien moins que pour tel recogneu, Qui luy auroit osté le masque du visage. 17 Une note de bas de page de Screech, reprise par Samuel S. de Sacy, expliquant qu’il s’agit « probablement d’un nom générique des farceurs satiriques italiens » (sonnet 76 des Regrets) est assez imprécise. Le zani

chose, que ce que nous sommes. Le fruict d’un tel desir ne nous touche pas, d’autant qu’il se contredit et s’empesche en soy : celuy qui desire d’estre faict d’un homme ange, il ne faict rien pour luy : Il n’en vaudroit de rien mieux, car n’estant plus, qui se resjouyra et ressentira de cet amendement pour luy ? » (Montaigne, Essais, II, 3) [20] Si vous en doutez, souvenez-vous de la formule de Schopenhauer : le monde peut paraître beau, avec ses montagnes, forêts, animaux ; mais le monde n’est pas un

chose, que ce que nous sommes. Le fruict d’un tel desir ne nous touche pas, d’autant qu’il se contredit et s’empesche en soy : celuy qui desire d’estre faict d’un homme ange, il ne faict rien pour luy : Il n’en vaudroit de rien mieux, car n’estant plus, qui se resjouyra et ressentira de cet amendement pour luy ? » (Montaigne, Essais, II, 3) [20] Si vous en doutez, souvenez-vous de la formule de Schopenhauer : le monde peut paraître beau, avec ses montagnes, forêts, animaux ; mais le monde n’est pas

exprime également son envie féroce de vengeance. Au début du Testament il n’ose pas utiliser les formules pieuses pour exprimer sa haine contre Thibaud d’Aussigny en renversant le sens de ses prières : « Tel luy soit Dieu qu’il m’a esté et S’il m’a esté miséricords/Jhesus, le roy de Paradis/tel luy soit à l’ame et au corps . »188 Villon ainsi refuse de lui pardonner (comme l’oblige l’esprit chrétien). Il souhaite la revanche pour sa misère malgré les prescriptions de l’Église (huitain IV) et même la

vouloient baiser les pieds. Ce que ne leurs voulusmes permettre, leurs remontrans que au Pape si là de fortune en propre persone venoit, ilz ne sçauroient faire d'adventaige. - Si ferions si, respondirent ilz. Cela est entre nous ià resolu. Nous      luy baiserions le cul sans feuille & les couilles pareillement. Car il a couilles le père sainct, nous le trouvons par nos belles Decretales, aultrement ne seroit il Pape. De sorte qu'en subtile philosophie Decretaline ceste consequence est necessaire.

confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel, qu'elles effacent, et ne retrouvent plus la cousture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en respondant : Par ce que c'estoit luy, par ce que c'estoit moy ». Discours de la servitude volontaire [modifier]

en ligne Le paradoxe de la tyrannie Pour ce coup je ne voudrois sinon entendre comm’il se peut faire que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelque fois un tyran seul, qui n’a puissance que celle qu’ils luy donnent  ; qui n’a pouvoir de leur nuire, sinon tant qu’ils ont vouloir de l’endurer ; qui ne scauroit leur faire mal aucun, sinon lors qu’ils aiment mieulx le souffrir que lui contredire. Grand chose certes et toutesfois si commune qu’il s’en

Editions Masson et Cie Editions ESTEM Editions Masson et Cie Ed. de l'Epi Masson Socrate OMS Editions Flammarion Les éditions de minuit 616.89 LEM 159.98 LEP 159.90194 616.89.362.11 LE 481.581 LEY 615.862 LIB 616.89 616.89 LOO 616.8936211 615.852 LUY UNI Genève Editions Payot J.C. Lattès EESP Denoël Ed. du Seuil Ed. du Seuil Editions du Seuil Masson Erès Masson Masson Masson Masson 616.89.53.2 MAC 159.9227 614.253 615.852 MAN 421 616.89008 616.89011 159.972 616.89 616.89 616.89 616.89 616

vivre à jamais au dedans : Mes yeux, de la première vue, Bien que transis et esplorez, L’eurent à l’instant recognuë A ses habits tout dechirez. « C’est toi, dis-je, qui sceus ravir Mon ferme cœur à te servir ; A jamais tu seras servie De luy, tant qu’il sera vivant. Peut-on mieux conserver sa vie Que de la perdre en te servant ? « De celuy qui aura porté La rigoureuse Verité Le salaire est la mort certaine : C’est un loyer bien à propos : Le repos est fin de la peine, Et la mort

de La Boétie », MS, VII, 1-2, oct. 1995, p. 5-34 ; Montaigne Studies, XI, 1-2, oct. 1999, numéro spécial « La Boétie » (v. en particulier les études d’A. Legros, O. Guerrier, G. Defaux et F. Charpentier) ; A. Moss, « ‘De l’amitié’ (Essais, I, 28) : ‘Luy’ and ‘Moy’ », in Distant Voices Still Heard…, Liverpool U.P., 2000, p. 185-201 ; G. Defaux, Montaigne et le travail de l’amitié, Orléans, Paradigme, 2001 ; F. Gray « Montaigne et le tombeau de La Boétie », E. de La Boétie. Sage révolutionnaire et poète