Lycée Paul-Valéry

jugement dans un but précis. La « littérature d’idées » reflète les engagements des auteurs dans leur tentative libre et personnelle de témoigner de leur pensé. C’est sur ce thème que se pose la question de Paul Valery qui affirme la chose suivante : Que l’on soit un homme ou un texte, écrit Paul Valéry, quelle plus grande gloire que d’exciter les contradictions ? A partir de la question du sujet posée on peu poser la question suivante : « Comment et dans quels buts l’auteur provoque t-il le débat ? »

Les trois textes présent dans le corpus sont des essais nommés « L’indigent philosophe », écrit par Marivaux en 1927, « Le Mythe de Sisyphe », rédigé par Albert Camus en 1942 et enfin « Regards sur le monde actuel » (1931) de Paul Valeri. Ces textes du registre polémique aux objectifs fortement argumentatif s’adressent à des publics bien précis et livrent des images controversées des narrateurs, nous allons étudiez ces trois points. Dans les trois essais

« La crise de l’esprit », Paul Valéry « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », c’est ce qu’affirme Valéry dans sa première lettre de La Crise de l’esprit. Avec cette citation, nous pouvons rendre compte de l’état d’esprit de l’auteur, qui se veut rassurant, sans être rassuré. En effet, La Crise de l’esprit est rédigée en 1919, à la sortie de la première Guerre Mondiale. Cette guerre, comme son nom l’indique, a bouleversé le monde entier, et d’autant plus

Poète, essayiste et critique d’art, Paul Valéry (1871-1945) fait des études de droit avant de s’en détourner pour les lettres et la peinture. Passionné de poésie, il écrit ses premières œuvres sous l’influence des symbolistes. Il se lie d’amitié avec Pierre Louÿs, grâce auquel il rencontre Mallarmé et André Gide. La nuit du 4 octobre 1892, à Gênes, il traverse une crise passionnelle qui le mène à soumettre la sensibilité à la raison et de se consacrer à l’activité intellectuelle. Ce sont alors quelques

définir. D’après Paul Valéry, « La plupart des hommes ont une idée vague de la poésie que ce vague même de leur idée est pour eux la définition de la poésie ». D’après lui, les hommes ont peine à définir la poésie et ce vague même de leur définition constitue l’idée même qu’il se font de la poésie, pour certains, la poésie ne consisterait qu’à faire rimer les mots. Elle ne serait au final qu’un jeu sur le langage. Mais définir la poésie n’est ce pas la tuer ? Pour Paul Valéry, la poésie n’est qu’un

aimer." Georges Bernanos "Toute belle femme s'etant une fois essayée au jeu d'amour ne le désapprend jamais. [...] Brantôme (Pierre de Bourdeille, seigneur de)" "L'amour se suffit à lui-même ! Et moi, je pense que rien ne suffit à l'amour !" Paul Claudel "Si on juge de l'amour par la plupart de ses effets? il ressemble plus a de la haine qu'a l'amitié" La Rochefoucault cité par cél   "L'amour, tel qu'il existe dans la société, n'est que l'échange de deux fantaisies et le contact de deux

qualifié d’artiste contrairement aux artisans, ce qualificatif est réservé a certaine personne. En prenant l’exemple d’un chanteur, il est effectivement doué pour le chant soit par nature soit suite à un apprentissage. Cette idée va dans le sens de Paul Valéry lorsqu’il a dit « Pas de recettes pour faire un chef d’œuvre ». A partir de là, l’art produit par cette artiste est unique et peut être indépendant de règles, c’est dans ce large éventail de liberté mélangé par la suite à l’inspiration de chaque

un enjeu pour le poète, Bernard de Ventadour était un manieur de vers et de strophes aux combinaisons sophistiquées pour faire apparaitre la musique. On réussit un poème en travaillant les mots: les allitérations, les assonances, les rimes... Paul Valery a bien dit que « le génie est composé de 99% de travail et 1% de don ». Il faut donc limer les mots, les transformer pour qu'ils sonnent bien comme Marot qui invente des mots pour qu’il y ait des rimes dans son poème  Petite épître au roi. Le poète

littérature francophone du XXème siècle: André Gide- Paul Valéry, Correspondance (1890-1942) Introduction: André Gide et Paul Valéry se rencontrent en décembre 1890, chez l’oncle de Gide. Cette rencontre marquera très fortement les deux écrivains, car elle sera à l’origine d’une correspondance de 52 ans, qui ne sera interrompue qu’à la mort de Paul Valéry. Il s’agit donc du début d’une correspondance, mais également d’une grande amitié: en effet Gide avoue dans une de ses

l’autobiographie appartient aux genres littéraires, même si elle se donne comme un document. Un premier paradoxe se fait jour : comment dire le vrai, reproduire la vérité dès lors qu’il s’agit de mettre en mots le travail d’une mémoire subjective ? Paul Valéry l’a dit sous une forme sentencieuse : « En littérature, le vrai n’est pas concevable ». En somme, on peut immédiatement se demander si ce moi qui se donne pour origine de l’ententreprise autobiographique n’est pas plutôt son produit. Par ailleurs