Lycée Thiers

III, la proclamation de l’empire allemand ainsi que de la IIIe République le 4 septembre 1870. Durant le siège Prussien à Paris, du 18 septembre 1870 au 28 janvier 1871, la capitale est assiégée et les parisiens ne cessent de résister. Adolphe Thiers, qui paraît comme un compromis entre monarchie et République, devient le chef de l’Etat. Mais le 28 janvier 1871, ce gouvernement provisoire français et le IIe Reich allemand signent l’armistice ainsi que la capitulation de Paris. 2. Le déclic

Adolphe Thiers, qui est désigné le 12 février 1871. C’est la reconnaissance officielle de la République par l’assemblée nationale. Adolphe Thiers est un centriste, modéré et plutôt républicain, mais qui a été plusieurs fois ministres sous la monarchie de Juillet, et même président du conseil. Il est désigné pour gérer les questions d’urgences : négocier la paix avec l’Allemagne, diriger l’administration jusqu’à l’adoption d’une constitution. Les circonstances politiques voudront que Thiers affrontent

d’ordre et de paix. 400 sont élus par les campagnes, plus 30 bonapartistes et 200 républicains venus des grandes villes. Majoritairement royaliste, l’Assemblée élit comme « chef du pouvoir exécutif de la République française » l’orléaniste Adolphe Thiers, qui travaille dans un esprit de neutralité. Il négocie avec Bismarck, conserve Belfort contre l’entrée des Prussiens à Paris mais perd l’Alsace-Lorraine (traité de Francfort du 10/5/1871). C’est alors que survient la Commune. Exaltée par la résistance

présageait pas à une nouvelle république et d’ailleurs lorsque les élections interviennent, il y a une majorité de députés monarchistes. (1931 : recensement population plus urbaine que rurale : Les ruraux appellent à la guerre contre l’Allemagne). Adolf Thiers va faire une République car c’est le régime qui nous divise le moins malgré les combats entre monarchistes et républiques. Mais à l’époque il n’y pas de constitution jusqu’aux Lois constitutionnelles : établissement de la République progressive car

nationale I. La restauration manquée A. La présidence de Thiers (1871-1873) : une adhésion progressive à l'idée de République 1. Réorganiser le pays après la guerre ● Adolphe Thiers est nommé président en 1871, pour deux ans. Il a pour charge de réorganiser le pays après la guerre franco allemande. Les négociations d'armistice avaient commencées avant que la troisième république ne soit proclamée. Au début de la présidence de Thiers, les départements autour de Paris ne sont plus envahis, mais

place d’une Assemblée Nationale Constituante le 8 avril 1871. Ces difficultés contribuent à expliquer l’hésitation de l’Assemblée Nationale, qui va mettre huit ans, de 1871 à 1879, pour trouver la voie du nouveau régime. Après avoir choisi Adolphe Thiers en 1871 et Patrice MacMahon en 1873, et après de nombreuses crises liées à ces choix, nottament la fameuse crise du 16 mai 1877, l’Assemblée nomme Jules Grévy à la tête du pouvoir exécutif en 1879. Celui-ci, croyant avoir tiré lesson des erreurs

bataille continue jusqu’en janvier 1871. Les élections au suffrage universel ont lieu le 8 février 1871. Elles donnent la majorité aux conservateurs et particulièrement aux monarchistes, confirmant que le sentiment républicain reste fragile. Adolphe Thiers devient le chef de l’exécutif. Il doit assumer la reconnaissance de la défaite avec la Prusse mais les Prisiens le refusent. Le gourvernement s’exile à versailles et arrete les resistances du 21 au 28 mai 1871. B. Entre monarchie et république L’Assemblée

jeune frère de Louis XVI)qui regroupent 180 députés. Les Orléanistes, partisans du comte de Paris qui le petit fils de Louis Philippe (210 ou 220 députés environ). La Gauche qui est minoritaire n'est pas d'avantage unie : Les partisans de Adolphe Thiers sans convictions. La gauche républicaine, les 4 jules (J. Simon ; J. Grévy ; J. Fadre ; J. Ferry). Les radicaux de la gauche républicaine partisans de Gambetta. Les Socialistes. Les 20 derniers députés sont les Bonapartistes. Ces divisions

(petit-fils de Charles X, roi sous la restauration), et les orléanistes qui sont partisans du comte de Paris (petit-fils de Louis-Philippe, roi sous la monarchie de juillet). La division est aussi présente chez les républicains, une gauche conservatrice (Thiers) et une gauche traditionnelle (Grévy) et une extrême gauche (Gambetta). Personne n'est pressé de faire une constitution, chez les monarchistes il y a une solution, c'est que le comte de Chambord qui n'a pas d'enfants et est assez vieux, donc on attend

Elle est réunie le 12 février, à Bordeaux, et confie à Thiers, le 17 février, la fonction de chef du pouvoir exécutif de la République française. Le 1er mars, l’Assemblée approuve les préliminaires de paix reconnaissant la capitulation de Paris ; ce qui provoque un sentiment d’humiliation dans la population parisienne ; à Paris 36 députés sur 43 sont républicains et hostiles à la paix : Gambetta et Victor Hugo démissionnent aussitôt. Adolphe Thiers, le 18 mars, entend faire récupérer les canons et fusils