Lâcheté De Dom Juan

il sera difficile de lui attacher une étiquette. Ainsi, dans Dom Juan du célèbre Molière, Don Juan lui-même est d’une complexité déroutante révélant au fur et à mesure que le récit progresse des traits de son caractère complètement contradictoire souffrant de lâcheté lorsque plusieurs bandits s’attaquent à Don Carlos et se vantant de son hypocrisie envers son père auprès de Sganarelle quelques pages plus loin. La complexité de Don Juan et de nombreux autres personnages mythiques du théâtre permettent

Dom Juan, ou le festin de pierre Molière Dom Juan, ou le festin de pierre Table of Contents Dom Juan, ou le festin de pierre........................................................................................................................1 Molière.....................................................................................................................................................1 ACTE I ................................................................................

entre les deux amants. En second lieu, j’analyserai comment Matamore, le personnage comique par excellence, persuadé de ses divers exploits et ignorant du jeu de ses deux interlocuteurs, use de la dissimulation et de l'ostentation, afin de masquer sa lâcheté. Dans cette scène, Isabelle et Clindor dissimulent leur relation en se jouant du capitan Matamore. Isabelle feint de l'admiration pour Matamore avec de nombreuses flatteries : « Ce n'est pas honte à lui, les Rois en font autant (...) » (v. 412)

dans ce sac » (l 8-9) Le valet, de la sorte, met en place le comique de situation. • Il est, pourtant, interrompu par son maître, qui craint d’avoir été découvert, comme le signalent l’interjection : « Ah ! » (l 10) Géronte laisse éclater sa lâcheté et son ridicule dans cette scène. Il fait rire, malgré lui, les spectateurs. • Scapin doit, pour mettre parfaitement en place sa ruse, rassurer son maître. La répétition à quatre reprises de l’adverbe de négation : « Non » ainsi que la modalité

Commentaire de texte : Don Juan, III, 2 La scène du pauvre La grande originalité de Don Juan de Molière par rapport au mythe, c’est l’aspect religieux : Don Juan, non content de contester par son existance même les valeurs morales aristocratiques, le sacrement du mariage et le respect dû au père, s’attaque au fondement même de la société. C’est un libertin, non seulement au sens moral que le mot prendra au XVIIIe siècle, mais au sens fort que prend le mot au XVIIe siècle : athée, ou sacrilège

Texte de bac n° 21 : Dom Juan, Acte 3 scène 2 : la scène du pauvre La scène pivote : changement de thématique on passe d’un DJ séducteur à un DJ confronté à Dieu. C’est une scène importante, enigmatique, aucunes indication scénique,scène où Dj reste masqué et Molière aussi, c’est une scène censurée car trop dangereuse à pays très croyant. Décor : forêt, en direction de la ville, monde de rencontre dangereuse, avec la rencontre de ceux qu’il fuit. Tombeau : mort, culpabilité, compte à rendre

personnages. On a le cœur serré lorsque Bérenger se retrouve seul être humain à la fin de Rhinocéros de Ionesco on s'indigne avec Lise lorsqu'elle exprime sa rage d'être traitée comme un simple objet de plaisir par Clindor on sursaute avec effroi lorsque Don Juan est frappé par la foudre du ciel Ds L'Illusion comique, P., spectateur de la vie de son fils que lui montre A, souffre le martyre lorsqu'il le croit mort après le guet-apens d'Adraste (« Hélas, mon fils est mort ! » III, 12) et se réjouit lorsqu'il

mort attendue. Tout d'abord, Caligula exprime sa peur, il reconnaît simplement en entendant « des bruits d'armes », « j'ai peur » et, aussitôt, le dégoût que cela lui inspire : « Quel dégoût, après avoir méprisé les autres, de se sentir la même lâcheté dans l'âme. » C'est l'humain qui se révèle avec toutes ses faiblesses, il n'est qu'un homme parmi les autres. Suit ensuite un abandon plus facile à la mort qui l'attend puisqu'elle mettra fin à tout : « Mais cela ne fait rien. La peur non plus ne

reconnaît simplement en entendant « des bruits d'armes », « j'ai peur » et, tout aussitôt, le dégoût que cela lui inspire : « Quel dégoût, après avoir méprisé les autres, de se sentir la même lâcheté dans l'âme. » Lui qui a méprisé pour leur lâcheté ceux qu'il a condamnés à mort, retrouve cette même lâcheté en lui, il ne vaut pas mieux. Derrière le justicier qu'il a voulu être vis-à-vis des autres, c'est l'humain qui se révèle avec toutes ses faiblesses, il n'est qu'un homme parmi les autres. Il

On a le cœur serré lorsque Bérenger se retrouve seul être humain à la fin de Rhinocéros de Ionesco on s'indigne avec Lise lorsqu'elle exprime sa rage d'être traitée comme un simple objet de plaisir par Clindor on sursaute avec effroi lorsque Don Juan est frappé par la foudre du ciel Ds L'Illusion comique, P., spectateur de la vie de son fils que lui montre A, souffre le martyre lorsqu'il le croit mort après le guet-apens d'Adraste (« Hélas, mon fils est mort ! » III, 12) et se réjouit lorsqu'il