Macbeth

impénétrable, est Macbeth. En fait, il faudrait dire les Macbeth, unissant le couple royal en une seule personne. La soif de meurtre de Macbeth est sans explication. Il tue pour être roi, parce qu'il croit en la prédiction des sorcières qui lui annoncent qu'il sera roi. Dans son impatience, il continue de tuer pour exterminer la descendance de Banquo, qui doit régner, alors que lui-même n'a pas d'enfant. Il va plus loin dans le meurtre. Des quatre grandes tragédies de Shakespeare (Hamlet, Macbeth, Othello

du mal qui se dégage de cette contre-morale est que le mal ne fait pas mal à tout le monde, mais que celui qui est capable d’utiliser le mal à ses propres fins en profite en dernière instance. Comment cette contre-morale s’actualise-t-elle dans Macbeth de William Shakespeare, La Profession de foi du vicaire savoyard de Jean-Jacques Rousseau et Les Âmes fortes de Jean Giono ? Nous allons voir que les trois œuvres dressent le portrait d’un mal capable de triompher du bien (I), et que ceux qui

savoyard » du livre IV de l’Émile ou de l’Éducation de Jean-Jacques Rousseau, sur Macbeth de Shakespeare et sur Les Âmes fortes de Giono. La perversité ou méchanceté peut devenir involontaire. C’est finalement ce que le Philosophe soutient. Dès lors, ce n’est pas au départ que l’homme n’agit pas mal involontairement, c’est lorsque la méchanceté est devenue en lui une disposition. On voit bien par exemple que Macbeth devient une sorte de mécanique à tuer une fois qu’il a commencé par le roi Duncan

ses besoins tout de suite. N'a pas de dimension affective. Le seul sentiment qu'il connaît est la peur. Mère Ubu : incarne dans tout le cycle la perfide manipulatrice, ambitieuse et corrompue, avide d'argent et de pouvoir. Inspirée par la Lady de Macbeth, c’est elle qui va, tout au long d'Ubu roi, pousser Ubu à suivre ses idées. Elle orchestre la prise de pouvoir, la manière de gouverner qui sera effacée par l’irrationalisme de Père Ubu et les vols d'or qu'elle fera dans son dos. Dès la prise de pouvoir

WILLIAM SHAKESPEARE :MACBETH William Shakespeare[1], né probablement le 23 avril 1564[2], baptisé le mercredi 26 avril 1564 en l'église de la Sainte-Trinité de Stratford-upon-Avon[2], mort le 23 avril 1616 (52 ans)[3] est considéré comme l'un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la culture anglaise[4]. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires ; sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine est souvent mise en avant par ses amateurs. Figure éminente

SOMMEIL DE L’INNOCENCE Macbeth dans Macbeth acbeth, c’est la faim », écrit Victor Hugo dans son William Shakespeare. Définition étrange pour un personnage qui ne cessera de dire, tout le long de la pièce, son impuissance à satisfaire et presque à éprouver les appétits les plus humbles. D’innombrables scènes ou monologues nous font assister à sa frustration de se voir coupé de tous les festins de la vie. Du festin des nourritures et des vins, tout d’abord : jamais Macbeth ne parvient à toucher au

que dans la méchanceté, Thérèse, dans Les âmes fortes, accorde au plaisir le privilège de succéder à la réussite : « Si elle a fait quelque détour (…) c’était pour mieux réussir. D’abord. Et ensuite pour faire durer le plaisir». Chez Shakespeare, Macbeth perpètre le régicide pour avoir « le cercle d’or », mais cynique et déterminé, après les premières hésitations, il exprime ouvertement l’idée de ne tuer que pour le plaisir. S’adressant au meurtriers qu’il a recrutés pour liquider Banquo, il le dit

l'homme ? Au lieu d'être un allié, le mal peut être au contraire pensé comme ennemi juré de l'homme, comme une force destructrice et malfaisante. Alors, le mal : allié ou ennemi ? (Annonce du plan .) Nous nous appuierons sur la tragédie shakespearienne Macbeth, sur la Profession de foi du vicaire savoyard du philosophe des Lumières Rousseau ainsi que sur le roman de Giono intitulé Les Ames fortes, afin de montrer tout d'abord que le mal se révèle nocif et dangereux (I) mais que, paradoxalement, il peut

FRANÇAIS-PHILO 2010-2011 Informations destinées aux élèves des classes préparatoires scientifiques du lycée Charlemagne • • THÈME : Le mal. Œuvres : 1. Macbeth, de William Shakespeare (1ère représentation 1611). GF n° 1295, éd. bilingue, trad. Pierre-Jean Jouve (traducteur imposé), 2006 (GF a sorti aussi en 2010 une édition non bilingue dans la même traduction, mais nous utiliserons en cours uniquement l’édition bilingue) 2. Profession de foi du Vicaire savoyard, de Jean-Jacques Rousseau (1762)

possessions upon his death. La tragédie de Macbeth (une tragédie ultérieure) Dans un orage, trois sorcières décident de se réunir à nouveau sur la lande »après l'acte est accompli." Ensuite, un capitaine de rapports que le roi Duncan Macbeth battu Macdonwald dans la bataille. Ross ajoute que le duc de Cawdor est traître à l'Ecosse lors de la bataille. Les trois sorcières de Macbeth et Banquo affronter sur le chemin de la bataille. Ils prédisent que Macbeth sera roi d'Ecosse, et Banquo, mais jamais