Machiavélisme

dans une générosité qui annihile les calculs machiavéliques de son entourage. Pour autant, ‘’Nicomède’’ ne constitue pas un cas isolé dans l'œuvre de Corneille. La pièce s'inscrit dans une réflexion sans cesse reprise sur le rapport entre le machiavélisme de la raison d'État et la générosité héroïque, et sur le thème de l'ingratitude politique du roi envers son serviteur trop puissant et rendu dangereux par les services qu'il a rendus à la monarchie. Ce sera encore le sujet de la dernière pièce

L'origine remonte à la fin du 16e siècle et trouve sa raison dans les guerres de religion. Certains politiques adopteront une attitude machiavélique vis à vis des guerres de religion. Ainsi, Henri III fit assassiner le duc de Guise en 1688. Le machiavélisme se concrétise dans le vocabulaire de l'époque : on parle de gouvernement à l'italienne, machiavelisé ou encore machiavéliste. Apparaît alors la notion de "Raison d'Etat". Le mot apparaît chez François GUYCHARDINI (1483-1540), un proche de Machiavel

être, peu importe les problèmes moraux. Les considérations morales ne l’intéressent pas. Il établit une rupture avec la philosophie et la théologie. Il crée une rupture par rapport a la théologie, en retour est créée la notion de machiavélisme, comportement cynique qui sont accusés de manipuler le peuple par « la fin justifie les moyens ». c) XVIIIème siècle Montesquieu, dans l’Esprit des lois, évoque différents systèmes juridico politique avec une méthode qui veut repérer

étrangères. Comme l’Italie est l’un des Etats les plus civilisé, on peut considérer qu’ils sont envahis par les barbares. Le prince de Machiavel est un livre ou en arrière plan se pose la question de comment libérer l’Italie des barbares. Le machiavélisme signifie que la fin justifie les moyens. Donc tous les moyens sont bon, donc cette libération pourrait être mise en oeuvre pas un prince qui aurait l’esprit politique. Chez Machiavel on trouve une critique de la religion. Il pose une claire distinction

pas sur la force. La ruse est vraiment centrale, la ruse comme activité proprement créatrice. Le problème : l’apriori dont il faut se dégager, c’est la réputation dont Machiavel a été pendant toutes les lectures qui a été faites de lui, c’est le machiavélisme, machiavélique. A travers l’importance qu’il accorde à la ruse on n’a justement fait de Machiavel celui qui fait l’apologie de la ruse, ce qu’on appellera la « raison d’Etat ». il a été compris comme celui ayant accompagné les princes dans leur

Prince ». Dans ce livre, il opère une rupture avec le discours philosophique et religieux. Il décrit la réalité telle qu’elle est, quel que soient les problèmes moraux que cela pose. Il dit ce qui est et donc non ce qui devrait être. Le terme Machiavélisme est utilisé pour désigner le cynisme en politique, c’est la ruse pour manipuler l’opinion. Au 18° s avec MONTESQUIEU, il a publié un ouvrage de référence « l’esprit des lois », il s’efforce d’étudier les différents systèmes politico juridiques

antagonistes. « La fin justifie les moyens » MACHIAVEL. C’est une conception très moderne et presque utilitariste. Dans cette conception la « fin » est individuelle. Pour MACHIAVEL, cette phrase n’est pas une étiquette collée sur sa pensée cad le machiavélisme, chose péjorative, cette phrase a un sens différent. Quand il prononce cette phrase, la fin est beaucoup plus importante pour lui que les moyens. La fin, la politique est le bien commun, ce n’est pas les intérêts particuliers, ce sont les intérêts

petite tête, coiffée à la vierge, fait un drôle d’effet sur sa poitrine trop forte : mais, moi, j’aime ça. Au moral, Marie (car elle s’appelle Marie, comme vous et moi) représente un singulier mélange de candeur et de vice, d’ignorance et de machiavélisme. Ingénue comme un ver et roublarde comme une pelote de ficelle. Avec ça, très donnante, mais mettant dans ses présents une délicatesse bien à elle. – Comment ! tu n’as pas de montre ? me dit-elle un jour, donne-moi trente francs, je vais

action ne sera pas celle qui respecte un certain nombre de principes moraux pour parvenir à ses fins mais celle qui mobilise les moyens les plus efficaces pour assurer la réussite de ses entreprises, mais si cela est vrai, l’action tombe dans le machiavélisme pour lequel la fin justifie les moyens ou pire encore dans le terrorisme qui en est la forme la plus extrême en ce qu’il a recours à la violence aveugle pour la faire triompher ce qui est en contradiction avec l’action morale qui nous fait le devoir

réserve de cette doctrine secrète, qui n'avait jamais cessé d'avoir un grand nombre de sectateurs. Elle s'était propagée surtout parmi les chefs des gouvernements, comme parmi ceux de l'Église ; et, vers le temps de la réforme, les principes du machiavélisme religieux étaient devenus la seule croyance des princes, des ministres et des pontifes. Ces opinions avaient même corrompu la philosophie. Quelle morale, en effet, attendre d'un système, dont un des principes est qu'il faut appuyer celle du peuple